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“Some say that happy women are immaterial:” ecofeminist materiality in the work of Virginia Woolf and Mina LoyJones, Alyssa 12 1900 (has links)
Mon mémoire explore les représentations d’environnements matériels et naturels dans des œuvres littéraires de Virginia Woolf et Mina Loy, et comment ces écrivaines conçoivent les connections entre leurs personnages féminins et leurs environnements. À travers l’analyse de leurs œuvres respectives et à l’aide de préceptes de l’écocritique et de sujets connexes tels la matérialité, l’écoféminisme et la trans-corporalité, j’établis la possibilité de réévaluer la perception anti-nature du Modernisme et des opportunités pour enrichir les études écocritiques et modernistes. En premier lieu, j’observe l’inséparabilité entre l’humanité et ces environnements de vie dans Between the Acts, dernier roman complété par Woolf, et comment cela constitue une évolution par rapport à sa nouvelle « Kew Gardens ». De plus, je présente les bénéfices de cette relation pour les femmes et leurs ambitions artistiques en me basant sur les arguments de Woolf dans son essai A Room of One’s Own et en conversant avec des études qui explorent les éléments écocritiques de l’œuvre de Woolf. En deuxième lieu, je m’intéresse à une sélection des premiers poèmes de Mina Loy pour leurs examens de thèmes féministes et leur intégration dans les représentations des lieux visités dans les poèmes. J’illustre le rôle actif d’espaces domestiques et publics dans le maintien de discours dominants du patriarcat, et donc dans la résultante subjugation des femmes à son pouvoir. Ce travail d’analyse me permet de conclure avec de nouvelles avenues de recherche pour solidifier la place des femmes modernistes au sein du mouvement à l’aide de leurs intérêts environnementaux et pour reforger les liens ignorés ou effacés entre elles. / My thesis explores the depictions of material and natural spaces in literary works by Virginia Woolf and Mina Loy, and how both writers conceive the interconnections between their female characters and their surrounding environments. With the help of precepts of ecocriticism and of related fields such as materiality, ecofeminism and trans-corporeality in analyzing Woolf’s and Loy’s respective works, I demonstrate how the misguided preconception of Modernism’s contempt for nature can be reassessed to offer new opportunities for both ecocritical and modernist studies. Firstly, I observe the inseparability between humanity and its living environments in Woolf’s last completed novel Between the Acts and how this evolved from her earlier short story “Kew Gardens.” I also discuss the benefits of this relation for women and their artistic ambitions with the aid of Woolf’s own claims in her essay A Room of One’s Own and in conversation with studies which have attested the ecocritical elements of Woolf’s work. Secondly, I take an interest in Mina Loy’s early poetry for its exploration of feminist themes and how those intertwine with her depictions of her poems’ environments. I illustrate the active role of domestic and public spaces in the maintenance of ambient ruling patriarchal discourses and the subjugation of women to their power. This work of analysis allows me to conclude with new avenues from which to solidify the places of women modernists in the movement by the means of their environmental interests and to reforge the ignored or erased affiliations between them.
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