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Violence au travail en protection de la jeunesse : fonctionnement au travail selon le rôle de genre et l’intervention post-traumatique reçueGuédé, Rocio 08 1900 (has links)
Contexte : La protection à la jeunesse (PJ) est un milieu propice à la violence au travail où les employés
subissent différentes formes de violence, comme la violence physique et des menaces de la part de leurs
clients. Celles-ci affectent le fonctionnement au travail, qui inclut la qualité de vie au travail,
l’absentéisme, le présentéisme et le sentiment d’efficacité personnelle à faire face à des clients agressifs.
Deux interventions post-traumatiques sont offertes après un incident de violence en PJ au Québec :
l’intervention basée sur le soutien des pairs aidants ou l’intervention usuelle, soit une référence vers des
programmes d’aide aux employés. Bien que le soutien des pairs soit un facteur de protection important
après un incident de violence, aucune étude n’a à ce jour prouvé son efficacité dans le milieu de la PJ.
Également, le rôle de genre influence le rétablissement des victimes et peut avoir un impact dans la
recherche de soutien social, mais aucune étude n’a évalué ce concept. Objectifs : (1) Vérifier le choix de
traitement selon le sexe et le rôle de genre des victimes. (2) Examiner le lien entre le fonctionnement au
travail et le rôle de genre des victimes de violence au travail à travers le temps. (3) Évaluer l’efficacité
des interventions à la suite de la violence au travail dans le rétablissement du fonctionnement au travail.
(4) Vérifier comment le rôle de genre modère l’impact de l’intervention des pairs aidants sur le
fonctionnement au travail. Méthodologie : Le devis longitudinal quasi expérimental comporte 173
participants provenant de deux milieux de la PJ, 85% de femmes et 15% d’hommes. Les participants ont
rempli des questionnaires validés pour vérifier le fonctionnement au travail et le rôle de genre, et ce à
quatre temps de mesure : jusqu’à un mois suivant l’évènement de violence, deux mois, six mois et 12
mois après celui-ci. Résultats : La masculinité est associée au choix de traitement, alors que ceux-ci ont
choisi significativement plus l’intervention usuelle que l’intervention des pairs aidants [F= (1, 97) =
8,69; p=0,004]. Un score élevé de féminité a été relié à moins de présentéisme au temps 1[ F= (3, 162)
= 5,04 ; p= 0,00]., alors que le sentiment d’efficacité personnelle à gérer des clients agressifs varie à
travers le temps pour les individus féminins [F = (3, 151) = 3.89; p = 0.01]. L’utilisation de l’intervention
des pairs aidants peut augmenter l’absentéisme dans le mois suivant l’incident de violence [χ2 (3) = 8.93
(P = 0.03)]. Des niveaux faibles et moyens de féminité ont été associés à plus d’absences pour les victimes
ayant reçu le soutien des pairs aidants un mois et un an après la violence vécue [χ2 (3) = 9.55 (P = 0.02)].
Implication : Le soutien des pairs permet aux individus moins féminins de s’absenter pour leur
rétablissement, ce qui évite potentiellement qu’ils fassent du présentéisme au travail et donc qu’ils ne
soient pas aptes à intervenir auprès de la clientèle. Des mesures préventives devraient être mises en place
en fonction du rôle de genre. / Background: Youth protection is a work environment with high risks for various forms of violence, such
as physical violence and threats. These may impact many aspects workplace functioning, including
professional quality of life, absenteeism, presenteeism and confidence in coping with patient aggression.
Two post-traumatic interventions are available after a violent event to workers in Quebec's youth
protection centers: the peer support program and the usual intervention (a reference to the employee
assistance program). Although peer support has been identified as a protective factor after workplace
violence, no study has yet evaluated the efficacity of the peer support program to improve work
functioning. Similarly, gender identity is a factor which can influence the impacts of workplace violence
and impact social support seeking. However, the role of gender identity in the recovery of youth
protection workers following workplace violence remains unknown. Objective: This study aims to: (1)
examine if sex and gender identity will influence whether a victim will choose the partake in the peer
support program or the usual intervention, (2) examine the association between workplace functioning
and gender identity over time, (3) assess the effectiveness of the peer support program in improving work
functioning following workplace violence, (4) evaluate how gender identity moderates the impact of the
peer support program on work functioning following workplace violence. Methodology: This study used
a quasi-experimental longitudinal design and included 173 participants from two Youth Protection
Services, 85% are women and 15% are men. Participants completed validated questionnaires to measure
work functioning and gender identity at four measurement points: up to one month, two months, six
months and 12 months following workplace violence. Results: Masculinity was associated with the
choice of the usual intervention over the peer support program [F = (1, 97) = 8.69; p = 0.004]. High levels
of femininity can reduce presenteeism [F = (3, 162) = 5.04; p = 0.00] and confidence in coping with
patient aggression varies over time for feminine individuals [F = (3, 151) = 3.89; p = 0.01]. The use of
the peer support program can increase absenteeism one month after the workplace violence [χ2 (3) = 8.93
(P = 0.03)]. Low and average levels of femininity were associated with the increase of absenteeism for
the victims who had chosen the peer support program one month and one year after the workplace
violence [χ2 (3) = 9.55 (P = 0.02)]. Implication: Peer support allows individuals with low levels of
feminity to take time off for their well-being, so it can prevent presenteeism which can affect their
interventions. Preventive measures should be put in place to help victims according to their gender
identity.
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Symptomatologie du trouble de personnalité limite chez les adolescents suivis par les services de protection de la jeunesse et les services de santé mentale de première ligne = Borderline personality disorder symptomatology among adolescents involved with youth protection services and first-line mental health servicesMcLellan-Lamarche, Stéphanie 12 1900 (has links)
The objective was to evaluate differences in the severity and symptoms of borderline personality disorder (BPD) according to sex and service context among adolescents involved with youth protection services (YPS) and first-line mental health services (FLMHS) in Quebec. A total of 45 adolescents (14 to 17 years old) with BPD traits were recruited from YPS (n=35) and CLSCs (n=10). The Borderline Symptom List (BSL-23) measured the severity of symptomatology while the Life Problems Inventory (LPI) evaluated the intensity of BPD. Independent samples t-tests and Mann-Whitney U tests were used to analyze group differences. Analyses revealed that girls had significantly higher mean symptom severity scores (BSL-23) than boys and a significantly higher interpersonal chaos score (LPI). No other significant differences emerged from the primary analyses. Supplementary item-by-item analyses of the BSL-23 and LPI, indicated that girls endorsed several internalizing behaviours, while boys endorsed numerous externalizing behaviours. In terms of service context, the YPS group scored higher on several externalizing behaviours, while the FLMHS group scored higher on many internalizing behaviours. The results of this study provide initial insights into BPD symptomatology and severity in these understudied service contexts and can guide early detection and intervention. / L’objectif était d’évaluer les différences de sévérité et de symptômes du trouble de personnalité limite (TPL) selon le sexe et le contexte de service chez les adolescents suivis en protection de la jeunesse (PJ) et dans les services de santé mentale de première ligne au Québec. Un total de 45 adolescents (14 à 17 ans) présentant des traits du TPL ont été recrutés en PJ (n=35) et en CLSC (n=10). Le Borderline Symptom List (BSL-23) a mesuré la sévérité de la symptomatologie et le Life Problems Inventory (LPI) a évalué l'intensité du TPL. Des tests t d'échantillons indépendants et des tests Mann-Whitney U ont été utilisés pour analyser les différences entre les groupes. Les analyses ont révélé que les filles présentaient des scores moyens de sévérité (BSL-23) significativement plus élevés que les garçons et un score significativement plus élevé pour le chaos interpersonnel (LPI). Aucune autre différence significative n'est ressortie des analyses primaires. Des analyses complémentaires item par item du BSL-23 et du LPI, ont indiqué que les filles endossaient plusieurs comportements internalisés, et les garçons des comportements externalisés. Au niveau du contexte de service, le groupe PJ a obtenu des résultats plus élevés pour nombreux comportements externalisés, tandis que le groupe en première ligne a obtenu des résultats plus élevés pour plusieurs comportements internalisés. Les résultats de cette étude fournissent un premier aperçu des symptômes et de la sévérité du TPL dans ces contextes de service peu étudiés permettant de guider la détection et l'intervention précoces.
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