Le recours fréquent à l'expression anglo-saxonne soft power traduit le « moment gramscien » des relations internationales dans lequel l'hégémonie symbolique compterait autant dans la balance des pouvoirs que les déterminants matériels classiques (démographie, armée, économie), (Chaubet, 2013). Dans ce cadre la culture comme mode d'influence deviendrait un enjeu stratégique par l'intervention des politiques de diplomaties d'influence devenu un nouveau champ d'affrontement des états. Dans un contexte où la question de ce qui fait puissance sur la scène internationale est posée et débattue, les politiques internationales de prestige s'envisagent en lien avec l'essor du numérique et l'émergence d'une opinion publique internationale. Ces nouveaux paramètres conduiraient à la mise en place d'une « nouvelle diplomatie culturelle de la France » (Fabius, Filippeti, 2013). Parallèlement l'hypothèse du glissement du « centre de gravité du monde » vers l'Asie, ainsi que l'histoire commune entre la France et le Vietnam, a conduit l'auteur à analyser l'évolution de la diplomatie culturelle/publique de la France dans un processus de redéfinition d'une dynamique d'internationalisation. L'auteur examine le passage d'une logique diplomatique de présence à une logique diplomatique d'influence impliquant la communication. La méthode intègre une analyse de corpus et une enquête sur le terrain (deux ans de présence au Vietnam). / ....
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014AIXM5902 |
Date | 13 November 2014 |
Creators | Defleur, Hélène |
Contributors | Aix-Marseille, Bernard, Françoise |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0031 seconds