Pourquoi le locuteur italien a-t-il assimilé la structure phonique calidus comme caldo ? Quels mécanismes sont intervenus dans le processus d’apprentissage de cette phonie d’une langue à l’autre ? Notre réflexion nous a conduit sur le terrain de la nature du langage et des lois qui en règlent le psychisme de formation. Nous montrons que les mots sont des totalités phoniques composés de parties articulées générées par des voix significatives κατὰ συνθήκην (katá synthêkên), « par composition » et non pas « par convention ». Si on considère le langage comme un instrument de représentation indirecte guidant le locuteur, par les signes, jusqu’à la connaissance directe (la représentation) d’un savoir immédiat, dans un rapport direct au monde, et si on accepte le fait que nous percevons de façon gestaltique le signifiant linguistique dans un acte de parole, et non pas sa représentation phénoménique, c’est-à-dire que l’acte de parole est une structure bien organisée dont la perception procède du tout vers les parties, alors le processus de la composition devient l’instrument par lequel les mots se transforment en structures à arbitraire limité. Nous fondons notre travail sur les mécanismes guillaumiens que la pensée réalise afin de saisir elle-même et dont la langue offre une fidèle reproduction : le mouvement de généralisation et de particularisation, ou, au sens de Bühler, le mot considéré comme un visage phonique, avec sa physionomie acoustique. Devant l’impossibilité d’identifier les limitations de l’arbitraire dans un paradigme purement formel, il devient nécessaire de considérer le signe linguistique dans la réalité psychophysique des locuteurs. / Why the Italian speaker did assimilate the phonic structure calidus like caldo? Which mechanisms intervened in the process of training of this phone from one language to another? Our reflection led us on the ground of the nature of the language and the laws which regulate the psychism of formation of it. We show that the words are phonic totalities composed of articulated parts generated by significant voices κατὰ συνθήκην (katá synthêkên), “by composition” and not “by convention”. If it's considered the language as an instrument of indirect representation guiding the speaker, by the signs, until the direct knowledge (the representation) of an immediate knowledge, in a direct report in the world, and if the fact is accepted that we perceive in a gestaltic way meaning it linguistic in a his phenomenic representation and act of speech, not, i.e. the act of speech is a well organized structure whose perception proceeds of the whole towards the parts, then the process of the composition becomes the instrument by which the words change of structures with arbitrary limited. We base our work on the mechanisms guillaumiens that the thought realizes in order to seize itself and whose language offers a faithful reproduction: the movement of generalization and particularization, or, within the meaning of Bühler, the word considered as a phonic face, with its acoustic aspect. In front of impossibility of identifying the limitations of arbitrary in a purely formal paradigm, it becomes necessary to consider the linguistic sign in the psychophysical reality of the speakers.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014AIXM3111 |
Date | 18 December 2014 |
Creators | Pardo, Vincenzo |
Contributors | Aix-Marseille, Saffi, Sophie |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | English |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0031 seconds