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Mesure de temps de fission par la méthode du blocage cristallin

L'importance de la dissipation nucléaire dans les noyaux à forte énergie d'excitation, mise en évidence il y a une quinzaine d'années, conduit à une évolution du noyau vers la fission plus lente que ce que prévoit le modèle statistique de Bohr et Wheeler, et impose une description dynamique du processus de fission à ces températures. Mesurer des temps de fission constitue alors une véritable sonde des effets de dissipation nucléaire.<br> Nous avons effectué une expérience au GANIL (Grand Accélérateur National d'Ions Lourds) avec le détecteur de neutron 4 Pi ORION, en utilisant un faisceau de plomb, accéléré à 29 MeV/u, incident sur une cible monocristalline de silicium (expérience en cinématique inverse). Les temps de fission des quasi-projectiles de plomb ont été mesurés, en fonction de leur énergie d'excitation initiale, par la méthode du blocage cristallin. Cette méthode, fondée sur la mesure directe de la répulsion des fragments de fission par une rangée d'atomes du cristal-cible, donne accès à la proportion de temps longs (supérieurs à 10-19s dans nos expériences) dans la distribution du temps de fission. Les creux de blocage de l'axe <110> et des plans (001) et (110) ont été interprétés à l'aide d'un programme de simulation de type Monte-Carlo dans lequel, et pour la première fois de façon poussée, l'émission de particules par les fragments de fission excités a été prise en compte.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00001888
Date10 July 2002
CreatorsBarrue, Frédéric
PublisherUniversité Claude Bernard - Lyon I
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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