Prendre part à un jardin communautaire ou collectif (JCC) est associé entre autres à une consommation accrue de fruits et légumes (FL) dans la littérature. Avec la popularité croissante des JCC dans les pays développés, l’impact des JCC sur les iniquités de santé demeure méconnu. Cette étude analyse 1) la répartition des JCC à Montréal en fonction de certaines caractéristiques sociodémographiques des voisinages et 2) l’association entre la proximité résidentielle d’un JCC et la consommation quotidienne de FL chez les adultes. Le nombre moyen de JCC dans les voisinages de Montréal a été comparé selon la densité populationnelle, la proportion de ménages locataires, la proportion d’immigrants et les proportions de personnes à faible revenu ou sans diplôme d’études secondaires. Une régression logistique multivariée a été effectuée pour évaluer l’association entre la proximité résidentielle d’un JCC (présente si jardin à ≤ 500 m de la résidence) et la consommation quotidienne de FL (suffisante étant ≥5 fois/jour). Les analyses ont été répétées avec une proximité à 300 m et à 1 000 m. Les analyses comparatives ont révélé un nombre significativement plus élevé de JCC dans les voisinages plus denses, avec plus de locataires et avec plus de personnes à faible revenu ou sans diplôme d'études secondaires. La proximité résidentielle à un JCC s’avère non associée à la fréquence de consommation de FL chez les adultes. La répartition actuelle des JCC à Montréal favorise un accès accru dans les quartiers plus défavorisés et présente un potentiel pour réduire les iniquités de santé. Dans notre étude, vivre près d’un jardin ne serait pas associé à une consommation plus importante de FL. Des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer d'autres dimensions de l'accès et de l’impact sur les iniquités de santé. / Taking part in community/collective gardening has been linked to greater fruit and vegetable (FV) consumption. However, little is known regarding their impact on social health inequalities. This study aims to examine 1) the distribution of community/collective gardens in Montreal and 2) the association between residential proximity to a community garden and daily FV consumption among adults. First, the mean number of gardens within a neighbourhood was compared as a function of neighbourhood-level socio-demographic indicators. Second, a multivariable logistic regression was performed to evaluate the relationship between FV consumption and the presence of a community/collective garden. FV consumption of individuals was classified as sufficient (≥ 5 times/day) or insufficient (< 5). Presence of a community/collective garden was dichotomized as being present (≤ 500 m from residence) or absent (> 500 m). Sensitivity analyses were conducted to assess the impact of modifying the cut-point using 300 m and 1000 m. Comparative analyses revealed significantly more gardens in neighbourhoods with higher population densities, higher tenancy rates, and higher proportions of people living under the low-income threshold or without a high-school diploma. There was no trend according to immigrant proportions. Our regression results showed no association between residential proximity and the frequency of FV consumption among adults. The current distribution of community/collective gardens in Montreal favours increased access in more disadvantaged neighbourhoods and shows potential to reduce health inequities. Living close to a garden doesn’t seem to be associated with the FV consumption pattern. Additional studies are needed to assess other important dimensions of access and the impact on health inequities.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/23588 |
Date | 08 1900 |
Creators | Houde, Roxanne |
Contributors | Raynault, Marie-France |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation |
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