Au cours de la deuxième moitié du XXe siècle le statut de la photographie se trouve bouleversé : l'institutionnalisation du médium, son emploi dans les arts conceptuels, la crise du photo-journalisme, l'avènement de la photographie digitale, en accord avec le passage à l'esthétique pragmatiste, influencent la reconnaissance de l'instabilité du signe et de la précarité du sens d'une œuvre. De nouveaux concepts apparaissent alors dans la définition de la photographie tels l'empreinte ou le dispositif, qui déplacent le sens de l'œuvre au delà de sa réalisation matérielle. Ce changement aura un impact sur la relation texte-image en général, ainsi que sur les œuvres photo-littéraires. Si le discours sur la photographie a toujours tourné autours de sa valeur de vérité, apposé au texte cette dernière devient problématique. La valeur documentaire paradoxale de la photo ouvre alors une multitude de possibilités de son utilisation dans les autobiographies, les autofictions ou les œuvres de fiction. La richesse des rapports texte/photo se dévoile également dans la partie qui met en parallèle des études monographiques consacrée à l'œuvre de François-Marie Banier, Jean-Loup Trassard, Lorand Gaspar et Denis Roche. Ces écrivains photographes nouent justement de différentes manières leur deux pratiques photographique et littéraire, dont l'étude nécessite aussi le développement de nouveaux outils méthodologiques. Inspiré des « cultural studies » ce travail cherche donc à comprendre l'émergence et le dépassement du problème de l'instabilité du signe dans la théorie de la photographie, dans les autobiographies photo-littéraires et dans les œuvres iconotextuelles des écrivains photographes
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00481329 |
Date | 02 April 2010 |
Creators | Pal, Gyöngyi |
Publisher | Université Rennes 2, Université Européenne de Bretagne |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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