Situé au cœur de la capitale fédérale, Ottawa, le quartier de la Basse-Ville était originellement un bastion francophone. Au cours des cinquante dernières années, ce quartier a subi plusieurs changements qui se rapportent à ceux d'une gentrification. Entre autres, une nouvelle population, plus anglicisée, éduquée, occupant des professions à meilleur revenu s'y est installée. Cette étude cherche à voir si les francophones de la Basse-Ville Ouest d'Ottawa forment toujours une communauté et si oui, sur quels fondements elle se repose. À partir des résultats obtenus des soixante-sept personnes qui ont participé à notre enquête par questionnaire, l'analyse révèle qu'une communauté existe toujours, bien que les bases sur lesquelles elle est construite ont évolué. L'étude révèle aussi que certaines caractéristiques telles que l'identification linguistique, le statut de propriété et la durée de résidence jouent un rôle dans le degré d'appartenance à la communauté. Le passage de cet ancien village francophone à un quartier urbain n'a tout de même pas fait oublier à ses habitants l'héritage de la Basse-Ville.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/33188 |
Date | January 2015 |
Creators | Thibeault, Rosalie |
Contributors | Gilbert, Anne |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
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