Depuis le début des années 1970, le prolongement vers la banlieue parisienne de plusieurs lignes du métropolitain a contribué à l’unification fonctionnelle de deux espaces traditionnellement opposés. Ce déploiement d’un réseau à l’origine éminemment parisien interroge à la fois, d’une part, l’évolution intrinsèque du tissu social et urbain des quartiers desservis et, de l’autre, le rôle joué par l’infrastructure de transport collectif. Cette recherche, qui se base sur un découpage de l’espace par bandes annulaires ainsi que sur l’exploitation des données de l’occupation du sol (IAURIF/MOS) et du recensement de la population (INSEE/RGP), est conduite en trois temps. D’abord, l’identification de formes de polarisation urbaine par intensification des tissus bâtis montre l’existence d’une différenciation spatiale interne à la banlieue et indépendante de la distance à Paris. Ensuite, l’introduction de la dimension temporelle et des variables descriptives du parc de logements conduit à remettre en question le sens du lien causal entre réseau métropolitain et configuration urbaine. Enfin, l’analyse de la distribution des variables sociodémographiques et de leur évolution récente permet de reconnaître la concomitance entre la distribution des résidents et la distance au métro, mais révèle surtout leur lien aux caractéristiques des logements. Plus que le métro, le poids des héritages urbains apparaît comme le principal déterminant des configurations observées / Since the early 1970’s, the extensions to the suburbs of several lines of the Paris subway system has contributed to the functional unification of two traditionally opposed areas. Such a deployment of an originally Parisian network queries, on the one hand, the intrinsic social and urban fabric evolution in the served urban areas and the other the role played by transportations infrastructure. Based on a space division by ring strips, the use of land-use data (IAURIF / MOS) and the population census (INSEE / RGP), this research was conducted in 3 steps. First, urban polarization forms identification through building intensification shows the existence of spatial differentiation within the suburbs, independent from the distance to Paris. Then, the introduction of temporal dimension and descriptive variables of housing stock put into question the origin of leading influence between underground stations and urban configuration. Finally, the analysis of sociodemographic variables distribution and their recent developments allows to recognize the match concomittance between residents settlements and the distance to the subway, but reveals their relationship to the livings characteristics. More than the subway, the urban heritage weight is seen as the main determinant of the observed configurations
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2009PEST1074 |
Date | 15 October 2009 |
Creators | Padeiro, Miguel |
Contributors | Paris Est, Godard, Francis, Massot, Marie-Hélène |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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