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Physionomie d’un espace artisanal et processus de fabrication de la céramique à l’âge du Fer sur la côte ionienne de l’Italie du Sud : l’atelier de potiers de l’Incoronata / Physiognomy of a craft area and process of pottery production in the Iron Age on the Ionian coast of Southern Italy : the ceramic workshop of Incoronata

Cette thèse doctorale porte sur les lieux et les processus de fabrication de la céramique dans le Golfe de Tarente entre les VIIIe et VIe av. J.-C. Le sujet a été abordé par une analyse archéologique des vestiges des installations actuellementconnues. L’enquête prend pour cadre historique le phénomène « précolonial », au sein duquel il est possible d'évaluer les éventuels changements opérés dans l'artisanat potier au moment de l'arrivée de groupes grecs sur les côtes méridionales de l'Italie. Le cadre géographique choisi permet de proposer un modèle de fonctionnement des espaces productifs à l’âge du Fer.Dans ce contexte, le site de l'Incoronata trouve une place particulière en raison de l'important atelier de potiers qui y a étémis au jour, et qui couvre chronologiquement deux siècles d’occupation du site (VIIIe-VIIe s. av. J.-C.), caractérisé parune première phase oenôtre suivie d'une seconde à caractère « mixte », gréco-indigène.Ce travail reprend la documentation complète d'un site archéologique pour exposer une véritable méthodologie d'investigation des espaces artisanaux de l'âge du Fer et de l'époque archaïque, depuis les fouilles anciennes jusqu'à l'analyse contextuelle minutieuse des structures et de l'ensemble de leur mobilier. Ces deux derniers aspects ont toujours été considérés de manière indissociable. Cette analyse fine, à laquelle participent des méthodologies empruntées à d'autres champs disciplinaires – dont le protocole d'étude a parfois été « réinventé » –, permet de proposer une reconstitution de l'organisation topographique et fonctionnelle des ateliers et de restituer le processus de fabrication de la poterie. Elle suggère, en outre, une lecture partiellement nouvelle des modalités de contacts entre indigènes et Grecs le long de la côte ionienne de l'Italie du Sud, notamment à travers l’emploi de la notion de la circulation des artisans. / This doctoral thesis deals with the sites and different stages of ceramic production in the Gulf of Taranto between the 8th and 6th centuries B.C. We propose an integrated analysis of the archaeological remains of workshops.The historical framework of this work relates to the « precolonial » phenomenon, which can exhibit possible changes inpottery craft at the time of the arrival of Greek groups on the southern coasts of Italy. Furthermore, we propose a model forthe spatial dynamics of production within this specific geographical framework during the Iron Age.This research focus on the important pottery workshop excavated in the Incoronata site, which is associated with multipleoccupations that cover two centuries of occupation (8th-7th B.C.), with a first Oinotrian phase and a second « mixed »Greco-indigenous cultural phase.This work represents a complete documentation of the site, including archaeological features and the associated artefacts,which is part the thorough methodology used to investigate craft spaces from both Iron Age and archaic period. We thereforepropose a spatial analysis of pottery production involving the reconstruction of topographical and functional aspects ofworkshop organization as well as technical characteristic that are part of the process of pottery production. Eventually, weconsider the mobility of craftsmen along the Ionian coast of southern Italy and advocate for new interpretations of culturalcontacts between indigenous natives and Greeks in the region.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017REN20017
Date03 May 2017
CreatorsVillette, Mathilde
ContributorsRennes 2, Denti, Mario, Osanna, Massimo
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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