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La construction navale au XVIème siècle en Méditerranée : l’apport de l’épave de la Mortella III (Saint-Florent, Haute-Corse) / The shipbuilding of the 16th century in the Mediterranean : the contribution of the Mortella III shipwreck

Au XVIème siècle, la construction navale méditerranéenne - en particulier italienne - est réputée pour sa qualité. Cette culture technique est héritée d’une tradition séculaire transmise oralement de génération en génération. Mais elle est aujourd’hui en grande partie méconnue car, à la rareté de la documentation écrite s’ajoute la pauvreté de la documentation archéologique. La découverte des épaves de la Mortella (Saint-Florent, Hte-Corse) en 2005 et 2006, et l’entreprise d’un programme de fouille sur l’une d’entre elles - la Mortella III - en 2010 mettant en évidence une architecture du XVIème siècle de tradition méditerranéenne, offre la perspective de contribuer à combler ces lacunes. En étudiant les données archéologiques issues des cinq campagnes de fouilles réalisées sur cette épave, notre travail de recherche se fixe comme objectif essentiel la mise en évidence de « marqueurs » qualifiés d’ « empreintes techniques » et « architecturales » susceptibles de contribuer à la définition d’un modèle de construction navale au XVIème siècle en Méditerranée, tel que la recherche archéologique a commencé à en esquisser les traits à partir des années 80. Dans cette perspective, l’analyse se base sur des comparaisons avec les données archéologiques d’autres épaves de la période. Elle s’appuie par ailleurs sur les références apportées par les sources écrites ainsi que l’iconographie. Enfin, les recherches documentaires qui ont été menées en marge du travail d’archéologie ont permis de rattacher les épaves de la Mortella à leur histoire, en l’occurrence aux guerres d’Italie de l’année 1527. Dans ce sens, l’étude archéologique - qui demeure l’épicentre de cette thèse - est utilement complétée par la recherche historique. / During the 16th century, the Mediterranean shipbuilding –especially in Italy– was renowned for its quality. It held a technical culture inherited by an ancient tradition that had passed down orally from one generation to the next. But today it is largely unknown, since, to the scarcity of documentation in writing, is added a poor archaeological documentation. The discovery of the Mortella shipwrecks (Saint-Florent, Upper Corsica, France) in 2005 and 2006, and the programme of archaeological excavations of one of them –the Mortella III– undertaken in 2010, highlight an architecture from the 16th century that belongs to the Mediterranean tradition and offer the prospect of contributing to fill the existing gaps. After studying the archaeological data from the five excavation campaigns done on this wreck, our research sets as key goal identifying ‘indicators’ such as ‘technical and architectural traits’ which can contribute to the definition of a model of shipbuilding from the 16th century in the Mediterranean, initiated by previous archaeological research started in the eighties. In this perspective, the analysis is based on comparisons with archaeological data from other wrecks of that period. Moreover, it also relies on the references provided by the written sources, as well as the iconography. Finally, the archival researches undertaken in the margins of the archaeological work have allowed to link the wrecks of the Mortella to their history, in this case to the Italian wars of 1527. In this regard, the archaeological study –which remains the epicenter of this thesis– is usefully supplemented by the historical research.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2018SORUL014
Date15 February 2018
CreatorsCazenave de la Roche, Arnaud
ContributorsSorbonne université, Chaline, Olivier
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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