Au cours de son processus de transition vers une économie de marché, l'Etat chinois a choisi de réformer le secteur étatique de manière graduelle plutôt que de recourir à des privatisations massives, tout en promouvant l'émergence d'un secteur non-étatique composé d'entreprises collectives, privées ou individuelles, et à capitaux étrangers. L'évolution conjointe de ces différents types d'entreprises a entraîné une diversification de la structure de l'emploi, comme de la structure des revenus du travail. Le marché du travail urbain a des chances d'être segmenté par type d'entreprises, puisque la fixation des salaires peut être influencée par des règles institutionnelles différentes selon le type de propriété des entreprises et la mobilité du travail qui demeure fortement contrainte. La première partie de nos analyses empiriques examine les écarts salariaux entre quatre types d'entreprises en Chine urbaine en 1995. Nos résultats de décompositions confirment l'hypothèse que la segmentation du marché du travail urbain est à l'origine d'une part importante des différentiels salariaux entre les différents types d'entreprises. Jusqu'au milieu des années 1990, les travailleurs des SOEs jouissent d'une position particulièrement protégés. La deuxième partie de nos analyses empiriques porte sur les inégalités salariales de genre en 1988 et 1995 et propose des analyses conjointes de la segmentation par type d'entreprise et de la discrimination de genre. Nos résultats révèlent que la segmentation du marché du travail et l'hétérogénéité de comportements des différents types d'entreprises ont des impacts considérables sur les inégalités salariales de genre ainsi que leur évolution.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00357903 |
Date | 26 January 2009 |
Creators | Chen, Yi |
Publisher | Université d'Auvergne - Clermont-Ferrand I |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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