La Suisse connut un important développement économique au cours des Trente Glorieuses, la forçant à recourir à des travailleurs étrangers pour répondre aux besoins de main-d’oeuvre de ses entreprises. La présence de ces nombreux étrangers provoqua rapidement des inquiétudes et plusieurs Suisses soulevèrent la question de la « surpopulation étrangère. » L’étude des différentes initiatives populaires visant à encadrer ou contrôler la politique migratoire et l’intégration des minorités, entre 1960 et 2010, permet d’analyser de quelle manière l’État et la société civile suisse s’impliquèrent dans ces débats. Derrière des mesures parfois extrêmes, les Suisses craignaient la dissolution de leur identité nationale autant qu’ils redoutaient les conséquences économiques que provoquerait une modification des normes d’admission. Pendant longtemps, cette dualité tempéra les résultats lors des votations. Cependant, au début des années 2000, une percée en politique des idées nationalistes modifia le statu quo gouvernemental et cela transparut dans les résultats des initiatives populaires subséquentes.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/26589 |
Date | 23 April 2018 |
Creators | Brassard Imbeault, Andrée-Ann |
Contributors | Lukic, Reneo |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (x, 195 pages), application/pdf |
Coverage | Suisse, 20e siècle, 21e siècle |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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