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La querelle du libéralisme catholique (1852-1870)

Annunciata, Marie 25 April 2018 (has links)
Dans ce temps où la religion n'occupe plus la première place ni dans la presse, ni dans la vie politique, ni même dans la vie familiale, noua avons voulu étudier une question qui, pour nous, catholiques, est en même temps pénible et glorieuse. Le libéralisme catholique est douloureux car il montre les divisions, les querelles, la haine qui séparèrent les catholiques français au moment même où la France avait le plus besoin d'eux. Peut-être même que tout le mouvement anti-clérical du commencement de ce siècle, les lois contre les communautés, l'expulsion des religieux, la séparation de l’Eglise et de l'Etat, n'auraient pas eu lieu si les catholiques étaient restés unis en un corps, "dans l'union se trouva la force." De l'autre côté, il y a quelque chose de grand dans ce chapitre de l'histoire de l'Eglise dd France, car il nous montre la place prépondérante que la religion tenait. II nous fait voir des hommes de talent qui donnèrent toute leur activité , toute leur vie à la cause catholique et à la défense des droits de l’Eglise. Afin de bien comprendre cette querelle du libéralisme catholique, il faut que nous la placions dans sons cadre historique. C’est pour cela que nous jetterons un coup d'oeil sur l'histoire des règnes de Louis-Philippe et de Napoléon III, du moment où Lamennais, tout en relevant la croix abattue par la tempête révolutionnaire, créa le libéralisme catholique. Jusqu'à l'heure où la proclamation définitive de l'infaillibilité du Pape lui donna le coup de grâce. Pour compléter ce décor historique nous étudierons ensuit les principaux problèmes qui se présentèrent à l'attention publique pendant le cour de ces années: la révolution industrielle, la question des pouvoirs du Saint-Siège, les rapports de l'Eglise et de l'Etat, et l'orientation philosophique et littéraire de l'époque. Nous insisterons tout spécialement et d'une manière assez détaillée sur la question religieuse, c'est-à-dire sur les pouvoirs du Saint-siège car il nous semble que ce point se rattache de très près à la catholique en France. Dans le deuxième chapitre, nous verrons les points de vue des légitimistes, des libéraux-anti-religieux et des premiers socialistes afin de voir le contraste de leurs idées, de leurs espoirs et de leur tactique avec ceux des catholiques. Finalement, nous consacrerons un chapitre à chacun des deux grands hommes qui nous intéressent, Veuillot et Montalembert et à leurs "écoles, " en commençant par celle qui combattit le libéralisme sous toutes ses formes. Quoique nous courions le risque de nous répéter, nous nous proposons d'étudier à peu près les mêmes événements dans les deux derniers chapitres mais en les considérant d'un point de vue différent. Nous finirons en donnant les définitions de l’Eglise. Avant de terminer nous voulons remercier M. August Viatte pour sa direction, ses conseils éclairés et son dévouement qui nous ont permis d'achever ce travail. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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La culture traditionnelle du lin

Carufel, Hélène de 25 April 2018 (has links)
A Saint-Léonard-de-Portneuf, j'ai compris l'art de travailler avec les instruments liniers qui avaient toujours été brièvement décrits dans les divers ouvrages consultés. De leur côté, ces ouvrages m'ont apporté beaucoup de renseignements scientifiques sur les techniques culturales et ont complété les informations reçues sur les diverses opérations linières. Ils m'ont permis de constater que, depuis la Préhistoire, les techniques de culture et de préparation du lin sont restées immuables, et ce, jusqu'à l'industrialisation. Des variantes minimes apparaissent au niveau de la forme des instruments et des modalités d'exécution des tâches. Cependant, la chaîne opératoire conserve toujours la même structure. Étant donné que les écrits révèlent une forte homogénéité des procédés dans le milieu traditionnel québécois, au point de vue de l'outillage et des gestes liés à son utilisation, j'ai préféré concentrer l'enquête ethnographique à Saint-Léonard-de-Portneuf et approfondir, dans ce milieu riche en informations, mes connaissances sur la tradition linière. Après avoir tracé l'évolution historique de la culture du lin, la présente étude s'attache à décrire les procédés de culture et de transformation de cette plante textile. Seuls les instruments spécifiques au travail du lin y seront détaillés. Les instruments agricoles et ceux utilisés pour le filage et le tissage ne servant pas uniquement à la culture et à la préparation du lin et faisant de plus l'objet d'autres études, je ne les ai pas retenus. Le mode d'utilisation des produits liniers ainsi que l'organisation du travail seront traités à la fois dans le cadre de l'atelier familial et du milieu social. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Melchisedec *Stef*anescu (1823-1892) : la question de l'autre

Jinga, Alexandru 11 April 2018 (has links)
La présente étude est une analyse de quatre textes de Melchisedec Çtefanescu, personnage ecclésiastique et politique roumain (1823-1892). Cette analyse s'inscrit dans le domaine d'études sur l'altérité nationale et confessionnelle : le but est d'investiguer les résonances entre le « colonisateur » et le « colonisé » comme deux positions subjectives assumées par le nous de l'auteur par rapport à l’autre. Du point de vue théorique, j'ai vérifié la possibilité d'associer deux problématiques jusqu'ici distinctes, celle circonscrite par le désir mimétique et le ressentiment et celle axée sur les concepts de centre et périphérie. La méthode est celle de l'analyse intertextuelle; le discours est interrogé à trois niveaux : celui des marques, celui des thèmes et celui des attitudes, niveaux jouant dans la structure des différentes représentations de l'altérité - et, en conséquence, de l'identité - nationale et confessionnelle. Ma démarche s'est constitué en témoignage pour les tentatives répétées de dépasser une marginalité qui ne fait que se reconfigurer. En fin de compte, l'analyse a fait ressortir la configuration discursive du « colonisateur colonisé », dans laquelle 1'allocentrisme est sous-jacent à la tentative mimétique de regagner le centre en excluant l’autre. Reste ouverte la possibilité de vérifier cette configuration discursive dans des contextes culturels des plus variés, allant de la Roumanie des deux dernières siècles aux sociétés occidentales contemporaines. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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La raquette à neige (Présence et fabrication au Canada français)

Carpentier, Paul 25 April 2018 (has links)
La fabrication de la raquette est une technique en voie de disparition. Mis à part les quelques groupes indiens du nord-est, il n’y a plus guère qu'une dizaine de fabricants de raquettes au Québec. Parmi eux, plusieurs sont déjà inactifs. Jusqu'à ces dernières années, les fabricants de raquettes utilisaient une technique artisanale qu'ils tenaient d'une très vieille tradition. Aujourd'hui, ces artisans se comptent sur les doigts de la main, et la fabrication industrielle est née. Les causes de cette transformation sont multiples. Elles sont liées à un phénomène d'évolution socio-historique fort complexe. La raquette a été inventée sous le coup de la nécessité par les peuples de l'hémisphère boréal, de la même manière sans doute que l'a été l'embarcation par les peuples qui s'étaient établis près des cours d'eau. Là où elle a été inventée et s'est répandue, la raquette fut le moyen de déplacement unique et incontesté pendant l'hiver jusqu'à ce que se développe un système routier adéquat ou qu'elle soit remplacée par le ski. Du temps où cet instrument fut un des rares qui permit la subsistance de l'homme en hiver, beaucoup d'individus savaient le fabriquer parce que leur vie en dépendait. Mais au fur et à mesure que se sont développées les agglomérations rurales et urbaines, sont apparus deux nouveaux facteurs qui allaient faire décliner le règne généralisé de la raquette, du moins en Amérique, parce qu'ils annihilaient sa nécessité vitale originelle. Sur ce continent, la raquette était essentielle à l'Indien chasseur qui suivait le gibier dans ses migrations saisonnières. Mais le blanc est arrivé avec un style de vie tout à fait nouveau. La vie de ce dernier reposait sur l'élevage et l'agriculture qui permettaient la sédentarité plutôt que le nomadisme imposé par la chasse. Les blancs ont donc établi des groupements d'habitations permanentes. L'hiver, ils entretenaient des embryons de systèmes routiers à l'intérieur des villages d'abord, puis entre les villages, vivant des provisions accumulées pendant l'été. Les progrès techniques ont vite permis l'entretien d'un système routier très ramifié partout où il y avait des centres habités, en toutes saisons. Plus se développaient ces nouvelles facilités de communication, plus augmentait le nombre de gens n'ayant plus un besoin absolu de la raquette pour se déplacer l'hiver. Alors qu'à l'origine chaque individu devait avoir sa paire de raquettes, très têt après l'arrivée des blancs il suffisait d'en avoir une paire dans une maison. Depuis l'avènement de l'ère industrielle, la raquette n'est plus une condition sine qua non de vie. Passant du nécessaire à l'accessoire, elle a perdu beaucoup de son importance, et il est resté peu de gens à savoir comment fabriquer cet instrument. C'est ainsi qu'est apparu un nouvel artisan qui s'est appelé le fabricant de raquettes. Comme tous les autres artisans villageois, qu'il s'agisse du forgeron ou du fabricant de bardeaux, celui qui faisait les raquettes tenait un rôle en vue dans la communauté. Mais ce rôle de l'artisan devait changer en même temps que celui de l'objet. De nos jours, la raquette n'est utilisée couramment que dans trois domaines au Québec. Quelques Amérindiens chasseurs du nord la chaussent encore quotidiennement. On la retrouve aux pieds de gens qui ont à accomplir des travaux à l'extérieur des centres habités; c'est notamment le CPS dans l'industrie forestière, pour les vérificateurs de lignes à haute tension, pour les membres des forces armées à l'entraînement, et pour quelques autres travaux de ce genre. Mais encore là, elle tend à disparaître car on la remplace souvent par la motoneige. Il y a enfin le sport. La raquette est passée dans ce domaine dès les débuts de l'avènement de l'industrialisation au commencement du dix-neuvième siècle. Des milliers de gens se sont mis à chausser la raquette pour le simple plaisir de faire de l'exercice, tantôt au sein de groupes organisés comme les clubs, et tantôt de façon individuelle. La disparition progressive de l'artisan de la raquette causée par celle de son produit ne signifie pas pour autant que les raquettes soient devenues des objets rares. On fabrique encore des raquettes par dizaines de milliers de paires chaque année. C'est que cet article est entré dans le monde de l'industrie. Or la loi de l'offre et de la demande est totalement différente dans une société monolithique et dans une autre qui est industrialisée. Dans la première, les transactions se font d'individu à individu, alors que dans la seconde elles se font d'un groupe à un autre. Dans la majorité des cas, le fabricant fait maintenant affaire avec des associations ou des commerçants en gros. Et le simple artisan ne peut pas rencontrer les exigences d'une très forte production. C'est pourquoi l'industrie tue l'artisan de la raquette comme elle l'a fait pour tant d'autres. Passant dans l'industrie, la raquette devient vite un article anonyme comme deviennent anonymes les employés qui fabriquent une partie bien déterminée de l'objet. En faisant notre étude maintenant, nous ne voulons pas tracer l'historique d'un objet de la culture matérielle qui a cessé d'exister. Nous voudrions plutôt faire le point à Lin moment précis de l'évolution de cet objet. Pour ce faire, nous procéderons en trois étapes. Dans la première, nous tracerons brièvement l'historique de la raquette en insistant davantage sur son explosion en Amérique pour établir l'origine des types que l'on peut voir dans le Québec. Dans un second temps, nous décrirons les techniques de fabrication artisanale de la raquette dans la province de Québec, telles qu'on les retrouve chez les artisans qui les ont conservées traditionnellement. Nous terminerons en tentant de brosser un tableau du rôle de la raquette dans le Québec d'hier et d'aujourd'hui. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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L'idéologie du journal Le Canada, de 1903 à 1907.

Landry, Pierre. 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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L'enseignement de la philosophie au Québec, 1665-1920

Lamonde, Yvan 11 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Histoire de Saint-Eugène de Grantham : 1878-1978

Beauregard, Yves 25 April 2018 (has links)
Crée à la frontière historique des seigneuries et des "townships" de l'Est, près d'un certain nombre de noyaux urbains de diverses tailles, la paroisse de Saint-Eugène de Grantham doit son existence à l'exploitation de la forêt d'abord, puis par la suite au recul normal des défrichements. Pourvue d'un statut officiel en 1878-1879, la municipalité de Saint Eugène, à la faveur d'un lent démarrage du développement industriel des centres urbains régionaux, progresse rapidement tant au point de vue des effectifs de sa population que de celui des surfaces occupées et de celles mises en valeur. Isolée à l'intérieur des terres, faute de moyens de communication adéquats et permanents, la nouvelle paroisse entreprend ses premières années d'existence en vase clos pour ainsi dire! Il en résulte une véritable société traditionnelle basée sur l'autarcie, l'entraide, la famille, la religion et le travail de la terre (la scierie fermant ses portes vers 1881). Cependant vers 1890, les conséquences de l'industrialisation et de l'urbanisation qui affectent plus profondément la société québécoise en général et en particulier certaines petites cités comme Drummondville ou Saint-Hyacinthe où des pouvoirs hydroélectriques sont développés, amènent les citoyens de Saint-Eugène à spécialiser leurs activités dans le domaine de la production laitière en particulier. A la faveur du chemin de fer qui dessert maintenant la paroisse, les agriculteurs peuvent dorénavant écouler facilement et rapidement leurs produits sur les marchés urbains aussi éloignés que Montréal. Soutenu par une amélioration notable du réseau routier et favorisé par la demande exceptionnellement élevée de produits au cours du Premier Conflit mondial, ce phénomène de mutation dans l'agriculture poursuit sa marche. C'est ainsi que vers 1917, Saint-Eugène atteint certains sommets dans de nombreux secteurs comme la population, les superficies, le nombre de ferme, etc. Pourtant dès 1920, la situation se détériore. Les cultivateurs doivent alors faire face à de nombreux problèmes de marché et de financement. La diminution marquée des effectifs n'est alors qu'une des nombreuses conséquences de ce marasme. L'installation et le passage des grands services nationaux et la multiplication des moyens de communication avec l'extérieur contribuent à transformer profondément la population de Saint-Eugene. Ces changements touchent autant les mentalités, que la vie économique ou le nombre d'habitants. A la fin des années cinquante la municipalité évolue sensiblement au même rythme que la région périphérique. Suite au décès de Maurice Duplessis, souffle sur le Québec un vent de renouveau dans bien des domaines. Saint-Eugene participe de plein pied à cette ère de transformations. Laïcisation de son secteur scolaire et d'une bonne part de sa vie sociale, rationalisation et centralisation de ses services ne sont que quelques conséquences des changements que subissent les divers paliers d'administration de la paroisse. L'euphorie de la "Revolution Tranquille" passée, Saint-Eugene, prive radicalement de son autonomie dans plusieurs secteurs de ses services et de son administration, semble se chercher une vocation au cours des années 70. Paroisse agricole florissante jadis, a peine un tiers de sa population vit de la terre alors. Les malaises fort nombreux qui assaillent l'agriculture (coûts exorbitants des terres et des équipements, pollution, manque de main-d’œuvre ... ) et la proximité des villes offrant des emplois nombreux dans leurs usines et leurs services, peuvent dans une bonne mesure expliquer la situation. Prive par la Loi 90 sur la protection du territoire agricole des perspectives prometteuses amenées par l'installation d'industries sur son territoire, Saint-Eugene conna1t encore par le biais de cette même législation une certaine entrave à sa vocation de lieu de villégiature développée depuis quelques années à la faveur des nombreux espaces abandonnés par l'agriculture. A présent, peut-être beaucoup plus qu'autrefois, la situation de Saint Eugene offre un reflet assez fidèle de l'état actuel de la société québécoise très urbanisée dont la subsistance ne dépend presque plus du travail de la terre mais en grande majorité des secteurs secondaires et tertiaires. La prolifération des banlieues, la mainmise gouvernementale de plus en plus pressante sur de larges secteurs tant administratifs qu'économiques et l’insécurité qui astreint l'agriculture provinciale trouvent aussi illustration dans ce milieu-témoin qu'est le Saint-Eugene de 1978. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Les timbres-poste canadiens, 1851-2004 : analyse et interprétation des images représentées

Fontaine, Vincent 11 April 2018 (has links)
Notre mémoire est une analyse iconologique et interprétative des 2166 timbres-poste canadiens émis depuis 1851 jusqu'au milieu de l'année 2004. Notre objectif est d'analyser quels sont les éléments figurant sur ces timbres et de tenter de comprendre pourquoi ils ont été représentés, à quoi ils réfèrent, ce qu'ils symbolisent et évoquent, quels messages ils véhiculent, etc. Dans les deux premiers chapitres, nous traiterons de l'histoire des timbres canadiens et de l'institution qui les émet en analysant plus particulièrement, dans une perspective diachronique, les nombreux facteurs déterminant le programme philatélique : critères et objectifs officiels, considérations officieuses, impact du lobbying, importance des objectifs commerciaux. Par la suite, nous traiterons de certains aspects précis du corpus philatélique canadien, les chapitres trois à six étant respectivement consacrés aux personnages représentés sur les timbres, à la problématique du « nation building », aux thématiques patrimoniales et aux messages axiologiques que véhiculent les timbres canadiens. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Le culte des citoyens bienfaiteurs dans les cités grecques d'Asie Mineure au 1er siècle a. C : fondements cultuels et sociopolitiques

Fraser, Isabelle-Sandra 23 April 2018 (has links)
Le mémoire propose l’étude du culte civique des citoyens bienfaiteurs, dont l’apogée se situe au Ier siècle a.C., particulièrement en Asie Mineure, et d’en établir les fondements cultuels et sociopolitiques. Il ressort de l’étude que l’émergence de cette pratique a été rendue possible grâce à des éléments déjà établis par la longue tradition religieuse grecque. Le culte incorporait des éléments du culte des héros fondateurs (hérôon, titre de ktistès, sépulture privilégiée), du culte des dieux (temple, autel, sacrifices, prêtrise), et du culte des souverains (jour sacré, association à un dieu, isothéoi timai). Du point de vue politique, le déclin des royaumes hellénistiques a permis la montée d’une élite locale, qui reprenait alors les charges de l’euergésia royale. Dans les tourmentes du Ier siècle — guerres mithridatiques, invasion parthe sous Labiénus, guerre civile romaine —, ce groupe de citoyens apparut graduellement comme un outil essentiel de négociation avec le nouveau pouvoir de Rome. En devenant amici des imperatores, parfois même citoyens romains et grands-prêtres du culte impérial, les grands évergètes obtenaient des bienfaits extraordinaires pour leur patrie, comme l’obtention de la liberté. C’est en leur qualité d’euergétai, pour les bienfaits octroyés, que les membres de cette élite étaient honorés d’un culte par leur cité. C’est également en raison de leur euergésia héréditaire qu’ils avaient le pouvoir d’intercéder auprès des Romains et d’obtenir d’eux des privilèges exceptionnels au bénéfice des cités. Dans le contexte de l’Asie au Ier siècle, encore plus critique qu’en Grèce, le besoin des cités envers les actes d’évergétisme devenait de plus en plus grand. Par conséquent, la reconnaissance envers cette euergésia y était plus marquée. À des bienfaits hors du commun devaient correspondre des honneurs tout aussi grands, et c’est ainsi qu’au culte des souverains succéda le culte des citoyens évergètes.
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Les capitales politiques des états anciennement colonisés d'Afrique et les fondements actuels de leur relocalisation : le cas du Gabon

Ropivia, Marc-Louis 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013

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