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Logement et différenciation socio-spatiale / : étude rétrospective de la rénovation domiciliaire à Chicoutimi : 1974-1989

Respectivement depuis 1946 et 1948, les deux paliers de gouvernements fédéral et provincial ont pris une part importante dans le maintien de la qualité du logement, soit par la création de programmes de rénovation, soit par l'accession à la propriété pour une plus grande partie de Canadiens et Québécois.

Ces programmes furent nombreux (et leurs objectifs tout autant) et visèrent des clientèles et des bénéficiaires tout aussi disparates. Plus le stock de logements tend vers le vieillissement et la décrépitude, plus la situation économique s'avère précaire et plus on assiste à un déferlement de programmes dont les juridictions et l'administration sont partagées entre intervenants, relevant de juridictions tantôt fédérale, tantôt provinciale, tantôt municipale ou parfois même les trois à la fois.

Dans la présente étude, nous tentons de connaître les effets pervers (s'ils existent) de la rénovation domiciliaire. Par effets pervers nous entendons ici:

? appauvrissement des bénéficiaires par suite de la rénovation;
? universalité compromise des programmes (enrichissement pour certains ménages);
? limitations ou contraintes qu'engendrent les types de travaux admissibles
? d'ordre esthétique (rénovation extérieure, etc.)
? d'ordre structurel (amélioration de l'isolation, plomberie, chauffage, etc.)

Afin de résoudre la problématique, on dresse un portrait de la situation socioéconomique municipale, avant l'intervention de la rénovation domiciliaire. Pour y arriver, on y compare deux bases de données se rapportant au logement sur le territoire municipal. La première est associée à l'inventaire du stock logement, sa qualité relative, son âge, sa valeur, la situation socio-économique de ses habitants, etc. La seconde dresse un inventaire exhaustif des interventions de rénovation domiciliaire pour la période couverte par notre étude et en analyse la répartition micro-spatiale.

Les données ainsi recueillies tentent donc de mesurer les impacts des rénovations (ou effets pervers) en mettant en corrélation les fluctuations socio-économiques par secteur de recensement par rapport aux interventions de rénovation ayant eu lieu entre 1974 et 1989.

Les résultats obtenus ne permettent pas d'établir des corrélations statistiquement significatives entre lès rénovations et leur effets, compte tenu des incidences déterminantes de facteurs socio-économiques conjoncturels à l'échelle nationale et internationale mais aussi locale (échelle d'analyse et hétérogénéité sociale des secteurs de recensement). La conclusion nuance ces résultats en les insérant dans un contexte socio-spatial plus large.

Identiferoai:union.ndltd.org:Quebec/oai:constellation.uqac.ca:1369
Date January 1993
CreatorsBoudreault, Stevens
Source SetsUniversité du Québec à Chicoutimi
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou mémoire de l'UQAC, NonPeerReviewed
Formatapplication/pdf
Relationhttp://constellation.uqac.ca/1369/, doi:10.1522/1480721

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