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Modélisation des liens entre des variables associées à l’environnement scolaire et la performance à l’écrit en français des finissants du secondaire au Québec

Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) publie tous les ans des indicateurs (MELS, 2007) qui traitent de plusieurs aspects du système scolaire québécois. Quoique le MELS insiste sur l’obligation pour les écoles primaires et secondaires d’obtenir des résultats probants en termes d’« efficacité », les indicateurs utilisés pour apprécier la performance des écoles ne sont pas nécessairement conçus à cette fin.
Une étude du MELS rapporte que les élèves de 5e secondaire éprouvent de la difficulté à obtenir de bons résultats à deux critères de correction (syntaxe et ponctuation, orthographe), parmi les six de l’épreuve unique de français écrit (MELS, 2008). Ce fait nous amène à nous intéresser à l’étude de la modélisation des liens entre des facteurs associés à l’environnement scolaire et les résultats des élèves de la région métropolitaine de Montréal, en ce qui a trait à ces deux critères pour les cohortes des années 2006, 2007 et 2008. Nous procédons d’abord à des analyses descriptives des variables pour chacune des trois populations. Nous poursuivons l’analyse en effectuant plusieurs modélisations multiniveaux multivariées des deux critères en fonction de variables indépendantes, caractéristiques de l’élève et de l’école.
Les résultats de la présente recherche indiquent une relative stabilité dans la performance des élèves pour les trois années, avec une légère amélioration de la performance pour la cohorte de 2007, et qui se maintient pour la cohorte de 2008. Les élèves du secteur privé obtiennent de meilleurs résultats que ceux du public. Le résultat des filles est supérieur à celui des garçons et les élèves de langue maternelle française obtiennent de meilleurs résultats que ceux de langues maternelles différentes du français. Il importe cependant d’apporter quelques nuances dans l’interprétation de ces résultats.
En outre, la part de variance dans la performance des élèves attribuable à l’élève est de l’ordre de 75,0 % et de l’ordre de 25,0 % à l’école. On note un effet différentiel des facteurs d’élève et d’école selon le critère considéré. Les variables caractéristiques de l’élève comptent pour 13,9 % de la variance totale de la performance des élèves en syntaxe et ponctuation et pour 9,8 % en orthographe. Les variables caractéristiques de l’école comptent pour 3,7 % de la variance totale de la performance des élèves en syntaxe et ponctuation et pour 6,4 % en orthographe. Certains facteurs d’école, comme la taille, la mixité ne semblent pas présenter un lien significatif avec la performance des élèves. / The ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) of Quebec publishes every year educational indicators which describe many aspects of the school system. Although the MELS insists for elementary and high schools to have good results in terms of the effectiveness of their performance, the indicators that are used presently by the school’s system are not designed to appreciate their performance.
A research by the MELS shows that secondary five high school students have some difficulty with two criteria (syntax and punctuation, spelling) out of the six for the French language examination (MELS, 2008). The actual research focuses on the modeling of links between school environment and student performances in the Montreal area over a period of three years. By using data from the MELS for years 2006, 2007 and 2008, this study investigates the relations between variables characteristics of student and school with the student performances. The analysis used descriptive statistics of the variables for each of the three years. We complete the analysis by doing some multilevel multivariate analysis.
The results of this study indicated that there is a relative stability in student performances over the three years with a slight improvement in 2007 which continue in 2008. Students from the private sector performed better than those of the public sector. The girls continuously have better results than the boys over the three years period. Students with French as their mother’s tongue do have better results than those with mother’s tongue different than French. Nevertheless, some nuances are necessary for better understanding the interpretation of the results.
Moreover, the part of variation in student performances is responsible for about 75,0 % to student level and for about 25,0 % to school level. We note some differential effects of student and school factors on the criteria considered. The student variables are responsible for about 13,9 % of the total variance in syntax and punctuation and for about 9,8 % in spelling. School variables are responsible for 3,7 % for the total variance in student performance for syntax and punctuation and for about 6,4 % for spelling. Some school factors, like the size of the school, the mix sex school do not seem to have any significant link with students’ performances.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/8638
Date05 1900
CreatorsCharles, Patrick
ContributorsBlais, Jean-Guy
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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