L’objectif de ce mémoire est de répondre à la question : Pourquoi la philosophie doit-elle nécessairement être spéculative, pour Hegel? Notre recherche interroge la manière dont la philosophie doit envisager son propre discours afin d’assurer sa scientificité, et de prouver ainsi la nécessité de son contenu. Nous expliquons d’abord que la philosophie ne peut rendre compte de sa légitimité que par un effort pour dé-sédimenter les formes figées de la pensée et mettre en lumière la vie du concept dans son identification dynamique à l’être. Hegel nomme « spéculation » cette connaissance de l’identité du concept et de l’être, le savoir le plus concret à ses yeux. Nous défendons que la spéculation permet d’appréhender l’adéquation interne de la pensée et de son contenu, leur immanence. La pensée n’est dès lors plus suspendue à un être hors de soi : elle devient un mouvement de libre détermination. Nous soutenons par ailleurs que le savoir spéculatif ne serait pas possible sans la « méthode » dialectique qui accompagne la progression de la pensée. Loin de se surajouter extérieurement à son objet, la « méthode » dialectique est le cheminement de la chose même. Le discours exprime ce cheminement par des propositions particulières que nous examinons en dernier lieu : les propositions spéculatives.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/38099 |
Date | 14 March 2024 |
Creators | Anderson, Thomas |
Contributors | Ricard, Marie-Andrée |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (v, 112 pages), application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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