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Impact d'un détournement d'attention sur les mécanismes neuromusculaires impliqués dans la contraction des muscles du plancher pelvien / Influence of distraction task on pelvic floor muscle functions

But: L’attention semble avoir un impact sur le fonctionnement des muscles périnéaux.Matériels : L’activité électromyographique (EMG) du sphincter anal externe (SAE) a été receuillie au cours d’effort de contractions périnéales volontaires et reflexe (provoquées par la toux) réalisées en réponse à un stimulus au marteau reflexe chez des femmes volontaires saines avec et sans épreuve de charge cognitive (ECC). Le temps de réaction (RT1) correspondant à la latence entre le stimulus et le début d’activité EMG du SAE lors d’une contraction périnéale volontaire, le RT3, correspondant au temps de latence entre le début d’activité EMG du SAE et le début d’activité EMG des muscles intercostaux externes (ICE) lors d’un effort de toux, ont été mesurés. Après randomisation (1/2) 13 femmes ont bénéficié d’une rééducation en double tache (cognitivo-musculaire) et 26 femmes constituaient le groupe témoin. Ces mêmes paramètres ont été enregistrés avant et apres rééducation dans les deux groupes.Resultats: Une ECC provoque un allongement du RT1 par un facteur 3,98 (p<0,001). Une ECC entrainne une diminution de 29% de la contraction périnéale réflexe: RT3 était respectivement de -80.00 ms sans ECC contre -56,7 ms en cas d’ECC (r=0,7, p=0,0045). Dans le groupe « rééducation » le RT1 en présence d’une ECC passait de 461,1 à 290,7 ms (r=0,6, p=0,006) contre 370 à 343 ms dans le groupe témoin (r=0,9, p=NS). Le RT3 dans le groupe « rééducation » en absence d’une ECC passait de -68,5 à -127,8 ms (r=1,9, p=0,03) et en présence d’une ECC de -42,6 ms à -59,3 ms (r=1,4, p=0,04). Conclusion: Une rééducation specifique corrige les effets provoqués par une ECC sur la contraction périnéale. / Aims: Attention may be involved in pelvic floor muscles (PFM) Methods: The electromyographic (EMG) activity of the external anal sphincter (EAS) was recorded on healthy female volunteers, during voluntary and involuntary (induced by cough) PFM contraction, elicited by local stimulation, combined (or not) with a mental Distraction Task (DT). Reaction time (RT1), ie. the latency between stimulus and the onset of EAS EMG activity, RT3, ie. the latency between the onset of EAS EMG activity and the onset of External intercostal muscle (EIC) (cough) were measured. Following randomisation (2/1) 13 volunteers underwent dual task cognitive (an attentional test and PFM exercises) rehabilitation program and 26 were the control group (no specific instruction). RT1 and RT3 were recorded before and after the program in both group.Results: The mental distraction task led to a 3.98 times greater reaction time between stimulus and EAS EMG activation (RT1), (p<0.001). DT led to a 29% shorter anticipation of the involontary PFM contraction: RT3 were respectively -80.00 ms without a DT versus -56.67 ms with a DT (r=0.7, p=0.004). In the rehabilitation group RT1 in DT conditions decreased from 461.1 ms to 290.7 ms (r=0.6, p=0.006)vs 370 to 343 ms in the control group (r=0.9, p=NS). In the study group RT3 without a DT increased from −68.5 ms to −127.8 ms (r=1.89, p = 0.03) and from 42,6 ms to -59,3 ms with a DT (r= 1.4, p=0.04).Conclusions: A specific dual task rehabilitation can prevent the effect of DT on PFM contraction characteristics.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017PA066178
Date05 May 2017
CreatorsThubert, Thibault
ContributorsParis 6, Deffieux, Xavier
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench, English
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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