Cette thèse questionne, d’un point de vue compréhensif et critique, la notion de traces numériques à l’heure du Big Data et de la relation entre les notions de la surveillance et la confiance. Le « Big Data » fait référence à la production massive de données qui représentent une manne précieuse de bénéfices. En effet, la quantité massive de données produites dans le monde atteint des volumes si importants qu’il est indéniablement impossible de les analyser par l’humain sans l’aide d’outils technologiques et statistiques adéquats. Parmi les secteurs concernés par cette révolution technologique et sociétale, le secteur aéroportuaire est aujourd’hui confronté à une importante transformation, nourrie par l’explosion des données au sein de sa structure. Les données générées, collectées et stockées au cours du parcours du passager sont désormais massives et leur gestion est un important levier pour la sécurité, l’amélioration de services et le confort du passager. Pour autant, les avantages attendus n’en soulèvent pas moins une grande question : où vont ces données ? Difficile d’y répondre. Et tant qu’on ne sait pas, comment peut-on faire confiance ? Ces réflexions sont mises en examen à l’aéroport de Larnaca à Chypre. Les différents angles d’approche ainsi que la diversité des acteurs ont nécessité la constitution d’un corpus multidimensionnel, issu d’une méthodologie mixte, afin d’avoir une approche compréhensive du sujet. Ce corpus comprend à la fois des entretiens, des questionnaires et des récits de vie des passagers et des professionnels du terrain. L’analyse qualitative et quantitative qui a suivi était basée sur un cadre précédemment élaboré afin de croiser les représentations des acteurs à propos de la surveillance et la confiance et mettre en évidence les différentes visions inhérentes à cette question. / This research project questions, in a comprehensive and critical way, the presence of digital traces in the era of Big Data. This reflection opens up in the relation between Surveillance and Trust. In recent years, “Big Data” has massively and repeatedly been used in order to describe a new societal dynamic that would be characterized by the production of massive quantities of data. Furthermore, enormous potential benefits from using new statistical tools to analyze these data generated from connected objects and tools in more and more human actions. The airport sector is currently facing a major transformation, fueled by the explosion of data within its structure. The data generated during a passenger's journey are now extremely massive. There is no doubt that the management of this data is an important lever for the safety, the improvement of services and the comfort of the passenger. However, the expected benefits raise a great question: Where do these data go? We do not know. And as long as we do not know, how can we trust? These considerations are being examined at Larnaca airport in Cyprus. The different angles of approach as well as the diversity of the actors required the creation of a multidimensional corpus, resulting from a mixed methodology, in order to have a comprehensive approach to the subject. This corpus includes interviews, questionnaires and life stories of passengers and professionals. The qualitative and quantitative analysis that followed was based on a theoretical framework previously elaborated, in order to cross the representations of the actors concerning the surveillance and the trust and finally, highlight the different inherent visions to this issue.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016AZUR2044 |
Date | 16 December 2016 |
Creators | Hadjipavlou, Elena |
Contributors | Côte d'Azur, Parrini-Alemanno, Sylvie |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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