À travers l’exemple de la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB), nous proposons d’étudier les pratiques communicationnelles déployées à l’échelle intercommunale pour donner l’impulsion à une action collective territoriale coordonnée. Précisément, nous analysons le cas de la mobilisation des communes de la CUB autour du projet « pionniers du climat ». Celui-ci promeut un mode de vie plus écologique à l’échelle du territoire communautaire. Dans ce cadre, la thèse interroge les facteurs explicatifs de la relation entre la communication intercommunale et la mobilisation territoriale favorable à la lutte contre le changement climatique. Par suite, pour aborder notre matériel empirique, trois approches théoriques ont été convoquées : les théories de l’action collective (Snow & Benford, 1986 ; Neveu, 2005 ; Céfaï, 2007 ; Contamin, 2009) ; la communication engageante ET instituante (Bernard, 2010) ; et la communication des organisations publiques (Zémor, 2004 ; Sfez ; 2007 ; Bessières, 2008). En outre, d’un point de vue méthodologique, deux outils de collecte de données ont été retenus : l’entretien semi-directif et l’observation en situation afin de mieux comprendre les rapports que les parties prenantes de l’opération « pionniers du climat » entretiennent avec les enjeux et problématiques complexes de la communication territoriale en faveur des questions climatiques. En définitive, il ressort de nos analyses que la communication intercommunale sur le changement climatique s’inscrit dans une dynamique processuelle, laquelle vacille entre stratégies et paradoxes. Une situation qui nous amène à discuter la thèse des discordances communicationnelles en tant que levier de la lutte territoriale contre le changement climatique. / This research aims at addressing, through the example of the Urban Community of Bordeaux (UCB), the topic of communication practices regarding climate change, and more generally the issue of finding the right way to communicate in the scope of a coordinated action by a local authority. In particular, it will tackle the implementation of practices and strategies to mobilize locals actors (mainly municipalities) around the “pioneers of climate” project, a program launched to promote environmentally friendly behaviors. In this context, our thesis seeks to provide insight into the relation between territorial communication and the collective action against climate change. Three theoretical approaches were adopted to analyze the empirical data: commitment communication AND instituted paradigm (Bernard, 2010) ; theories of collective action (Snow & Benford, 1986 ; Neveu, 2005; Céfaï 2007 ; Contamin, 2009) ; and theory of public communication (Zémor 2004 ; Sfez, 2007 Bessières, 2008). The applied methodology includes the use of two qualitative method tools (semi-directive interview and participant observation) to help us grasp the relationship between local actors and the complex issues of territorial communication to fight against climate change. Through this research, it appeared to us that climate change communication in the UCB is part of a dynamic process, which vacillates between strategies and paradoxes. This situation leads us to discuss the theory of communicative discrepancies as way to fight against climate change.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014BOR30011 |
Date | 07 April 2014 |
Creators | Ndiaye, Marième Pollèle |
Contributors | Bordeaux 3, Gramaccia, Gino |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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