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L'évolution organisationnelle de l'administration départementale dans le contexte de la numérisation généralisée / Organizational evolution of the local administration in the context of generalized digitalization

Drâmbӑ, Mihaela 03 February 2017 (has links)
Cette thèse examine l’organisation départementale et ses dé/recompositions territoriales en lien avec le numérique dans un contexte changeant où la question de l’efficacité de l’action publique se pose davantage. A la différence d’autres travaux, cette recherche s’appuie sur une définition dynamique du territoire comme cadre de l’action collective et sur une conception élargie du processus organisationnel comme tissage enchevêtrant des lignes de dé/re/territorialisation qui seraient des modes d’être et d’agir et qui seraient alors impliquées dans le processus de structuration des organisations efficaces. Ce dernier est étudié sur la base d’un modèle selon lequel la propension à l’efficacité se retrouve cristallisée de manière manifeste ou latente dans les supports numériques et leurs configurations associées. Les phénomènes de dé/re/territorialisation du et par le numérique sont analysés au sein d’un Département où nous avons été immergéependant trois ans. Si la coexistence du codage et décodage organisationnel rend le territoire vivant, à la fois actuel et en devenir, la tendance à la radicalisation des codes via le numérique questionne la capacité à renouveler le potentiel d’efficacité. / This thesis examines the local French administration and its territorial de/reconstructions in relation to the digitalization process in a changing environment in which the efficiency of the public action is of main concern. Contrary to other studies, this research is based on a dynamic definition of the territory as a framework for collective action and on a broad concept oforganizational process which produces a weaving where lines of de/re/territorialisation get entangled. These lines are studied as a manner of being and acting and are thus involved in the process of structuring effective organizations. This process is observed from the perspective that the propensity to efficiency is found underlying or manifest in the form of digital media and its joint arrangement. The de/re/territorialisation mechanisms linked to digitalization were investigated during a three years fieldwork. If the coexistence of organizational coding and decoding are making the territory alive, actual and becoming at the same time, the tendency to higher code enhancing through digitalization challenges the capacity to renew the potential of efficiency.
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La patrimonialisation à l'épreuve du terrain : acteurs et enjeux dans la province de Nador (Maroc) / The patrimonialisation proof against the fieldwork : actors and stakes in the province of Nador (Morocco)

Zerouali, Hayat 14 November 2012 (has links)
Cette recherche interroge le sens culturel et social dans le processus de qualification du patrimoine et de développement territorial de la province de Nador (Maroc). Deux problématiques se dessinent à l'issue de ce travail : celle de l'interprétation des ressources patrimoniales locales et celle de leur performance. Elles se sont élaborées sur le terrain, et résultent de l'ensemble des interactions installées dans et par l'enquête ethnographique conduite de 2009 à 2012. Les principaux résultats apportent des éléments de compréhension au rapport que les différents acteurs entretiennent avec ce patrimoine y compris la population locale ; l'approche ethnographique a mis au jour un savoir profane et une mémoire des habitants qu'ils traduisent diversement dans les dynamiques locales émergeantes de l'action patrimoniale et dans un processus de qualification de l'héritage culturel de la province. In fine, cette thèse révèle des tensions et des enjeux liés à une mise en patrimoine encore instable. Nos propositions invitent à la capitalisation du savoir profane et de l'expertise locale et leur inscription dans une dynamique institutionnelle naissante au Maroc, dans des dispositifs de médiation symbolique, mais aussi dans des formes de communication publique et territoriale. / This research questions the cultural and social meaning in the qualification process of heritage and in the territory development of the province of Nador (Morocco).Two problematics are derivated from this work : the interpretation of local patrimonial resources and their performance. They were elaborated on the field work and are resulting from all the interactions installed thanks to the ethnographic method led from 2009 to 2012. The main results help in understanding the relationship of different actors with this heritage, including the local population ; the ethnographic approach reveals inhabitants profane knowledge and memory that they transpose in many ways in the emerging local dynamics of the patrimonial action and in the qualification process of cultural heritage of the province. Ultimately, this research reveals tensions and stakes related to the still unstable heritage. Our proposals call for the capitalization of profane knowledge and local expertise and their enrollment in an emerging institutional dynamic in Morocco, in symbolic mediation devices and in public and territorial communication.
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Territorialisation culturelle et poïétique d'un espace intercommunal : Le cas d'Ouest Provence et la régie culturelle Scènes et Cinés

Pamart, Emilie 09 December 2011 (has links) (PDF)
Dans un contexte de complexité territoriale où les référents spatiaux se multiplient, se fragmentent, se recomposent et entrent en concurrence, aborder la question de la territorialisation culturelle comme un processus communicationnel est le moyen par lequel ce travail contribue à la réflexion sur les phénomènes de requalification et de recomposition des territoires. Par emprunt de la notion de territorialisation à la Science politique et à la Géographie, notre posture s'appuie sur une boîte à outils (théorique et méthodologique) capable de construire un regard oblique dont le principe est celui de l'indissociabilité des composants d'un même phénomène. En effet, l'originalité de cette recherche se situe principalement dans l'articulation d'approches habituellement considérées comme irréconciliables étant donné le caractère polyphonique des discours qui participent de cette poïétique territoriale - les modalités de la (re)génération d'un territoire - : l'approche identificationnelle matérialisée par les discours des acteurs politiques, et l'approche appropriationnelle qui s'intéresse aux récits de pratiques territoriales des habitants et des usagers. L'enjeu scientifique de cette thèse réside donc dans la compréhension du fonctionnement de ce processus communicationnel et de sa capacité à enchanter, par la médiation des discours, un espace intercommunal.Pour la compréhension de ce processus, nous avons pris appui sur le cas d'Ouest Provence, ancienne " ville nouvelle " située sur les rives de l'étang de Berre, au nord-ouest de Marseille, marqué par une imposante activité industrielle et polluante. Cette agglomération se trouve aujourd'hui dans une phase de normalisation, après avoir bénéficié, pendant quarante ans, du régime exceptionnel de ce projet de développement urbain initié et soutenue par l'État. À partir d'une approche ethno-sémiotique, nous avons constitué et analysé un corpus hétérogène de discours circulants (discours d'inauguration de l'identité nouvelle d'Ouest Provence, extrait du numéro inaugural du journal intercommunal, toponyme, logotypes, programmes et éditoriaux de saison de la régie culturelle SCOP), et de discours provoqués (entretiens ethnographiques auprès des acteurs politiques, administratifs et culturels, et auprès des spectateurs-abonnés de la régie culturelle SCOP). L'objectif étant de mettre au jour le travail d'obturation d'une partie du champ de vision de l'habitant et de l'usager que mènent les acteurs politiques, par une restructuration de leurs pratiques ou du moins de leurs effets, afin d'enchanter leur imaginaire territorial. Et c'est par l'intermédiaire d'un opérateur, le dispositif de la régie culturelle Scènes et Cinés, que se met en place cette stratégie. Effectivement, la pratique de sortie au théâtre est donc décrite comme une pratique de mobilisation des habitants et des usagers de manière à leur faire-croire en cette " communauté imaginée " qu'incarne Ouest Provence. Mais à côté de ces discours d'élus, l'analyse des récits des pratiques des abonnés de Scènes et Cinés laisse entrevoir une territorialité dont les trois régimes que esquissés (le sentiment du chez-soi, l'engagement, et l'attachement à un être-ensemble) sont motivés par un rapport sensible au territoire. Cette dimension de la pratique de sortie au théâtre nous semble fondamentale en ce qu'elle révèle la nature du rapport individuel et collectif des spectateurs à leurs espaces de pratiques culturelles qui est, avant tout, façonné par la sensation et l'émotion. La territorialité spectatorielle constitue ainsi une expérience qui participe, tout au moins momentanément, du processus d'enchantement territorial.
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La communication publique et ses évolutions. La localisation de la communication de l'Etat à travers l'exemple de la sécurité routière / The public communication and its evolutions. Localization of the communication through the example of the road safety

Tamboura, Welore 20 October 2017 (has links)
L’objectif de cette thèse, en sciences de l’information et de la communication, est de questionner les enjeux liés à la localisation de la communication de prévention à l’occasion de la politique publique de sécurité routière en France.L’émergence de la communication publique de l’État en France est récente. Elle remonte aux années 1970 avec la politique de création des villes nouvelles et l’introduction de la communication comme facteur de changement de l’administration et de modification du comportement des individus. Ce dernier aspect montre la croyance en un « pouvoir d’influence » de la communication médiatisée de la part des pouvoirs publics et par là-même la tendance qui en résulte d'analyser la communication publique de l’État à travers sa seule dimension « médiatique ». Sans occulter la place des médias dans la communication publique, l’analyse s’intéresse aux différentes dimensions sous-jacentes, qui émergent par la localisation de la communication de prévention sur le thème de la sécurité routière, dont les médias ne semblent refléter qu’une partie.Cette approche par la localisation met en présence des logiques, des stratégies d’acteurs et des représentations qui s’affrontent et montrent que de la question de la sécurité routière émergent d’autres enjeux qui dépassent le cadre initial comme notamment celui de la quête de la visibilité, celui de la légitimation de l’action publique à travers la communication, celui de la normalisation du comportement à travers l’encadrement de la conduite individuelle et celui de la gouvernance des territoires à l'heure où l'État semble perdre de plus en plus de prérogatives au profit des collectivités territoriales.L'approche diachronique de l’ « institutionnalisation » de la communication de l’État sur la question de la sécurité routière et de ses enjeux montre trois périodes clés : les années 1970 avec une approche "technique" de la sécurité routière et la naissance des premières campagnes de prévention (d’abord dans le milieu associatif). Ensuite les années 1980 et les premiers mouvements de décentralisation qui marquent une nouvelle orientation dans le cadre de l’action publique concernant la sécurité routière qui se lit non seulement à travers la structuration interne de l’appareil d’État (restructuration de ses services externes) mais également à travers son déploiement territorial et le transfert de compétences aux pouvoirs locaux. Enfin, les années 2000 voient le renforcement de la dimension « coercitive » et la mise en place d'un ensemble d'outils en ce sens.L’analyse de l’évolution de la communication publique sur la thématique de la sécurité routière et de sa localisation montre qu’elle est intrinsèquement liée à l’évolution même de l’administration d’État (aux niveaux structurel et politique) d’où les tentatives de réorientations successives (et pas nécessairement différentes) de cette politique, l’intervention d'acteurs aux intérêts et logiques différents qui n’apportent pas forcément une redéfinition de la politique de communication (du moins pas dans sa partie la plus visible), l'importance de la mobilisation des outils quantitatifs, réactivée par les lois de finance ainsi que les impératifs au niveau européen. / The objective of this thesis, in information and communication sciences, is to question the issues related to the location of prevention communication during the public policy about road safety in France.In France,the emergence of public communication of the state is recent. It dates back to the 1970s with the policy of creating new towns and the introduction of communication as a factor of change of administration and modification of the behavior of individuals. This last aspect shows the belief in a "power of influence" of the publicized communication on the part of the public authorities and hence the resulting tendency to analyze public communication of the State through its sole dimension “The media ". Without obscuring the role of the media in public communication, the analysis focuses on the various underlying dimensions emerging from the localization of prevention communication on the theme of road safety, the media of which seem to reflect only “a part.This localization approach brings together the logics, the strategies of the actors and the representations that confront each other and show that issues of road safety emerge from other issues that go beyond the initial framework, in particular that of the quest for The visibility, the legitimisation of public action through communication, the normalization of behavior through the management of individual conduct and the governance of territories at a time when the state seems to lose More and more prerogatives for the benefit of local and regional authorities.The diachronic approach of the "institutionalization" of state communication on the issue of road safety and its stakes shows three key periods: the 1970s with a "technical" approach to road safety and the birth of First prevention campaigns (first in the voluntary sector). Then the 1980s and the first decentralization movements marked a new orientation in the framework of public action concerning road safety, which is read not only through the internal structuring of the State apparatus (restructuring of its external services ) But also through its territorial deployment and the transfer of powers to local authorities. Finally, the 2000s saw the strengthening of the "coercive" dimension and the setting up of a set of tools in this sense.The analysis of the evolution of public communication on the issue of road safety and its location shows that it is intrinsically linked to the evolution of state administration (at the structural and political levels) Where attempts at successive (and not necessarily different) reorientations of this policy, the intervention of actors with different interests and logics that do not necessarily bring about a redefinition of the communication policy (at least not in its most visible part ), The importance of the mobilization of quantitative tools, reactivated by the finance laws as well as the imperatives at European level.
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La communication intercommunale sur le changement climatique : entre stratégies et paradoxes : l'exemple de la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB) / Local communication on climate change : between strategies and paradoxes : the case of the Urban Community of Bordeaux

Ndiaye, Marième Pollèle 07 April 2014 (has links)
À travers l’exemple de la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB), nous proposons d’étudier les pratiques communicationnelles déployées à l’échelle intercommunale pour donner l’impulsion à une action collective territoriale coordonnée. Précisément, nous analysons le cas de la mobilisation des communes de la CUB autour du projet « pionniers du climat ». Celui-ci promeut un mode de vie plus écologique à l’échelle du territoire communautaire. Dans ce cadre, la thèse interroge les facteurs explicatifs de la relation entre la communication intercommunale et la mobilisation territoriale favorable à la lutte contre le changement climatique. Par suite, pour aborder notre matériel empirique, trois approches théoriques ont été convoquées : les théories de l’action collective (Snow & Benford, 1986 ; Neveu, 2005 ; Céfaï, 2007 ; Contamin, 2009) ; la communication engageante ET instituante (Bernard, 2010) ; et la communication des organisations publiques (Zémor, 2004 ; Sfez ; 2007 ; Bessières, 2008). En outre, d’un point de vue méthodologique, deux outils de collecte de données ont été retenus : l’entretien semi-directif et l’observation en situation afin de mieux comprendre les rapports que les parties prenantes de l’opération « pionniers du climat » entretiennent avec les enjeux et problématiques complexes de la communication territoriale en faveur des questions climatiques. En définitive, il ressort de nos analyses que la communication intercommunale sur le changement climatique s’inscrit dans une dynamique processuelle, laquelle vacille entre stratégies et paradoxes. Une situation qui nous amène à discuter la thèse des discordances communicationnelles en tant que levier de la lutte territoriale contre le changement climatique. / This research aims at addressing, through the example of the Urban Community of Bordeaux (UCB), the topic of communication practices regarding climate change, and more generally the issue of finding the right way to communicate in the scope of a coordinated action by a local authority. In particular, it will tackle the implementation of practices and strategies to mobilize locals actors (mainly municipalities) around the “pioneers of climate” project, a program launched to promote environmentally friendly behaviors. In this context, our thesis seeks to provide insight into the relation between territorial communication and the collective action against climate change. Three theoretical approaches were adopted to analyze the empirical data: commitment communication AND instituted paradigm (Bernard, 2010) ; theories of collective action (Snow & Benford, 1986 ; Neveu, 2005; Céfaï 2007 ; Contamin, 2009) ; and theory of public communication (Zémor 2004 ; Sfez, 2007 Bessières, 2008). The applied methodology includes the use of two qualitative method tools (semi-directive interview and participant observation) to help us grasp the relationship between local actors and the complex issues of territorial communication to fight against climate change. Through this research, it appeared to us that climate change communication in the UCB is part of a dynamic process, which vacillates between strategies and paradoxes. This situation leads us to discuss the theory of communicative discrepancies as way to fight against climate change.
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Territorialisation culturelle et poïétique d'un espace intercommunal : Le cas d’Ouest Provence et la régie culturelle Scènes et Cinés / Cultural territorialization and the poïetics of inter-communal space : The case of the Ouest Provence Urban Community in France, its inter-communal syndicate and the management of culture by the Scènes et Cinés public institution

Pamart, Emilie 09 December 2011 (has links)
Dans un contexte de complexité territoriale où les référents spatiaux se multiplient, se fragmentent, se recomposent et entrent en concurrence, aborder la question de la territorialisation culturelle comme un processus communicationnel est le moyen par lequel ce travail contribue à la réflexion sur les phénomènes de requalification et de recomposition des territoires. Par emprunt de la notion de territorialisation à la Science politique et à la Géographie, notre posture s’appuie sur une boîte à outils (théorique et méthodologique) capable de construire un regard oblique dont le principe est celui de l’indissociabilité des composants d’un même phénomène. En effet, l’originalité de cette recherche se situe principalement dans l’articulation d’approches habituellement considérées comme irréconciliables étant donné le caractère polyphonique des discours qui participent de cette poïétique territoriale – les modalités de la (re)génération d’un territoire – : l’approche identificationnelle matérialisée par les discours des acteurs politiques, et l’approche appropriationnelle qui s’intéresse aux récits de pratiques territoriales des habitants et des usagers. L’enjeu scientifique de cette thèse réside donc dans la compréhension du fonctionnement de ce processus communicationnel et de sa capacité à enchanter, par la médiation des discours, un espace intercommunal.Pour la compréhension de ce processus, nous avons pris appui sur le cas d’Ouest Provence, ancienne « ville nouvelle » située sur les rives de l’étang de Berre, au nord-ouest de Marseille, marqué par une imposante activité industrielle et polluante. Cette agglomération se trouve aujourd’hui dans une phase de normalisation, après avoir bénéficié, pendant quarante ans, du régime exceptionnel de ce projet de développement urbain initié et soutenue par l’État. À partir d’une approche ethno-sémiotique, nous avons constitué et analysé un corpus hétérogène de discours circulants (discours d’inauguration de l’identité nouvelle d’Ouest Provence, extrait du numéro inaugural du journal intercommunal, toponyme, logotypes, programmes et éditoriaux de saison de la régie culturelle SCOP), et de discours provoqués (entretiens ethnographiques auprès des acteurs politiques, administratifs et culturels, et auprès des spectateurs-abonnés de la régie culturelle SCOP). L’objectif étant de mettre au jour le travail d’obturation d’une partie du champ de vision de l’habitant et de l’usager que mènent les acteurs politiques, par une restructuration de leurs pratiques ou du moins de leurs effets, afin d’enchanter leur imaginaire territorial. Et c’est par l’intermédiaire d’un opérateur, le dispositif de la régie culturelle Scènes et Cinés, que se met en place cette stratégie. Effectivement, la pratique de sortie au théâtre est donc décrite comme une pratique de mobilisation des habitants et des usagers de manière à leur faire-croire en cette « communauté imaginée » qu’incarne Ouest Provence. Mais à côté de ces discours d’élus, l’analyse des récits des pratiques des abonnés de Scènes et Cinés laisse entrevoir une territorialité dont les trois régimes que esquissés (le sentiment du chez-soi, l’engagement, et l’attachement à un être-ensemble) sont motivés par un rapport sensible au territoire. Cette dimension de la pratique de sortie au théâtre nous semble fondamentale en ce qu’elle révèle la nature du rapport individuel et collectif des spectateurs à leurs espaces de pratiques culturelles qui est, avant tout, façonné par la sensation et l’émotion. La territorialité spectatorielle constitue ainsi une expérience qui participe, tout au moins momentanément, du processus d’enchantement territorial. / Our research contributes to the understanding of a requalification and reorganization phenomenon by questioning cultural territorialization as a communicational process, in a context of territorial complexity where spatial referentials are multiplied, split up, recomposed and brought to compete with one another. Borrowing from the notion of territorialization as found in political sciences and geography, our posture is supported by a theoretical and methodological personal construction that enables us to build an oblique view point, the principle of which is the indivisibility of the above mentioned phenomenon’s components. Indeed, the originality of this research lies mainly in the combining of different approaches usually considered irreconcilable, given the polyphonic character of the discourses that participate in territorial poïetics - conditions of (re)generation of a territory - : the identification-based approach formed by political actors’ discourses, the function of which is the production and the circulation of standards and values in the public space, and the appropriation-based approach which is interested in the narrative given by inhabitants and practitioners of their territorial practices. The scientific argument of our thesis lies in the understanding of how this communicational process functions and its capacity to “enchant” an inter-communal space that becomes meaningful again, through the mediation of a series of discourses.In order to understand this process, we have used, as a case study, the urban community of Ouest Provence, which had the status of a “new town”, and thus benefitted for forty years, from major state development policies. This urban area, on the banks of the Etang de Berre, north west of Marseilles, where France’s major oil refineries, gaz and petro-chemical factories are located, is marked by this impressive industrial activity and the image of pollution that it gives. The Ouest Provence area is about to be “normalized”, by becoming an ordinary group of smaller towns with a new inter-communal status. From an ethno-semiotic approach, we have constituted and analyzed a heterogeneous corpus of circulating discourses (inaugural speech for Ouest Provence’s new identity, excerpts from the inter-communal newspaper inaugural issue, toponyms, logotypes, programs and editorials taken from the Scènes et Cinés’ cultural season) and instigated discourses (ethnographical conversations with political, administrative and cultural professionals and with the Scènes et Cinés’ spectators-subscribers). The intention was to bring to light the attempts by the political actors to modify the representations that local inhabitants and users have of their territory by restructuring in particular their theatre practices in order to re-enchant their territorial imagination. It is through an operator, the device of the cultural institution Scènes et Cinés, that this strategy is set up. The practice of theatre-going is thus described as a practice of mobilization of the inhabitants and the users so as to make them believe in this “imagined community” that the Ouest Provence embodies. The analysis of the practice narratives of the Scènes et Cinés subscribers gives us a glimpse of a territoriality where three aspects which we highlighted (the feeling of being at home, the commitment to the theatre, and the attachment to a sort of togetherness in this practice) are motivated by an emotional relationship to the territory. This theatre-going dimension seems to us fundamental, as it reveals all the complexity of the spectators’ relationships with each other and with the spaces linked to their cultural practices, which are particularly shaped by both individual and collective sensations and emotions. So, such a spectator experience is involved, at least temporarily, in the process of territorial enchantment.
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De l'idéologie des industries créatives aux politiques de reconfiguration territorialisées : le cas du territoire métropolitain lyonnais / From creative industries ideology to territorialized reconfiguration policies : the case of the metropolitan Lyon area

Bihay, Thomas 23 May 2019 (has links)
Cette recherche porte sur la façon dont les industries créatives, appréhendées en tant qu’idéologie et théorie scientifiquement construite, se déploient de manière non linéaire de l’international au local à travers les discours et pratiques d’acteurs hétérogènes (politiques, industriels, culturels…) jusqu’à leur opérationnalisation dans le cadre de politiques de reconfiguration du territoire local. Ces dernières désignent les politiques visant à transformer durablement la représentation d’un territoire donné. Pour ce faire, l’étude se concentre sur le cas du territoire métropolitain lyonnais, emblématique de plusieurs processus à l’œuvre depuis une quarantaine d’années (mondialisation, développement des TICN, décentralisation, métropolisation...) et des politiques de reconfiguration menées sur d’autres territoires (Berlin, Reims, Lille…). L’analyse se déploie en trois temps.Tout d’abord, nous analysons comment les industries créatives sont définies et promues à travers les discours d’institutions internationales, nationales et locales (Unesco, DCMS, France Créative…). Trois types de discours se distinguent : ceux à visée entrepreneuriale explicite ; ceux abordant les industries créatives comme un ensemble de secteurs liés aux industries culturelles, auxquels sont adjoints quelques autres plaçant la « créativité » au cœur de leurs activités ; enfin, les discours les appréhendant comme le pilier central du développement territorial. Ces types de discours institutionnels ont cependant encommun d’entrer en résonnance avec ceux des promoteurs du nouvel esprit du capitalisme. Ensuite, nous accordons une attention particulière aux discours et pratiques des professionnels de la reconfiguration territoriale, à savoir ceux de la communication publique et territoriale auxquels s’ajoutent désormais ceux du marketing territorial. Ces professionnels constituent des intermédiaires contribuant à la diffusion des industries créatives par la promotion de présupposés, pratiques et agencements entrant en résonnance avec ceux diffusés dans les discours institutionnels. Si un lexique, des notions et méthodes issues des sciences de gestion supplantent les références faites à la créativité et aux politiques territoriales axées sur l’innovation et la créativité, un décalage s’opère cependant entre leurs discours et leurs pratiques effectives.Enfin, nous nous intéressons à la façon dont les industries créatives sont réinvesties dans le cadre de politiques de reconfiguration territoriale du territoire métropolitain lyonnais pour en susciter et diffuser une représentation créative. La réflexion s’articule ici sur la façon dont ces politiques portent sur une triple reconfiguration territoriale (tangible, réticulaire et symbolique). En particulier, nous nous intéressons à l’opérationnalisation des grands événements culturels et artistiques, des projetsd’aménagement du territoire et de réseaux d’acteurs mis en place sur le territoire dans l’objectif d’en susciter une représentation créative. Les pratiques et agencements mis en place sur ce territoire s’inscrivent dans la continuité ou entrent en résonnance avec ceux prescrits dans les discours institutionnels et dans ceux des professionnels de la reconfiguration territoriale.En définitive, nous montrons comment l’idéologie des industries créatives se déploie à travers les discours et pratiques d’acteurs hétérogènes qui entrent en résonnance et, de ce fait, contribuent à renforcer cette idéologie. Notre étude prête attention aux circulations, qui ne sont pas uniquement descendantes ou prescriptives mais qui sont aussi des réappropriations et des interprétations des industries créatives par ces acteurs. Les logiques propres aux acteurs étudiés sont mises en évidence, tout en soulignant comment leurs discours et pratiques entrent en interaction. / This research focuses on how creative industries, apprehended as ideology and scientifically constructed theory, deploy in a non-linear way from the international to the local through the discourses and practices of heterogeneous actors (political, industrial, cultural ...) to their operationalization as part of local territory policies of reconfiguration. These refer to policies aiming at transforming the territory image. This work focuses on the metropolitan area of Lyon, which is emblematic of several processes taking place for forty years (globalization, development of ICT, decentralization...) and reconfigurationpolicies conducted in other territories (Berlin, Reims, Lille...). The analysis deploys in three steps.First, we analyse how the creative industries are defined and promoted through institutional discourses (Unesco, DCMS, Creative France...). Three types of discourses are distinguished: those with explicit entrepreneurial goals; those addressing the creative industries as ensemble of sectors related to cultural industries, to which are added few others placing "creativity" at the heart of their activities; finally, the discourses that apprehend creative industries as the central pillar of territorial development. Nonetheless, these types of institutional discourses have in common to resonate with those of the promoters of the New Sprit of Capitalism.Then, we pay particular attention to discourses and practices of professionals of the territorial reconfiguration, namely those of the public and territorial communication to which are added those of the territorial marketing. These professionals are intermediaries who contribute to the diffusion of the creative industries by promoting assumptions, practices and arrangements resonating with those disseminated in institutional discourses. If a lexicon, notions and methods from management sciencessupplant references to creativity and territorial policies focusing on innovation and creativity, a gap between their discourses and their actual practices exists.Finally, we are interested in the way in which the creative industries are reinvested in the territorial reconfiguration policies of the metropolitan area of Lyon in order to create and disseminate a creative image. The reflection is articulated here on the way in which these policies are related to a triple territorial reconfiguration (tangible, reticular and symbolic). In particular, we are interested in the operationalization of major artistic and cultural events, spatial planning projects and stakeholder networks taking place on the territory aiming generating creative image. The practices and arrangements realized on the territory are in continuity or resonate with those prescribed in the institutional discourses and those of the professionals of the territorial reconfiguration.In the end, we show how the ideology of the creative industries deploys through discourses and practices of heterogeneous actors that resonate and, as a result, contribute to reinforce this ideology. Our study pays attention to circulations, which are not only downward or prescriptive but are also re-appropriations and interpretations of the creative industries by those actors. The logics of the actors studied are stressed, while showing how their discourses and practices are in interaction.

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