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Restructurations péri-urbaines des aires métropolitaines et émergence de polarités nouvelles

Gallot-Delamézière, Emmanuelle. Bonneville, Marc. January 2005 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Géographie, Aménagement et Urbanisme : Lyon 2 : 2005. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr.
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Les densités urbaines et le développement durable : le cas de l'Île-de-France et des villes nouvelles /

Fouchier, Vincent. January 1998 (has links)
Extrait de: Th. doct.--Urban.--Paris 8, 1997. / Bibliogr. p. 197-209. Résumé en anglais.
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Linéarité des villes nouvelles de Séoul une nouvelle centralité face à l' extension urbaine et au développement du réseau de transport /

Choi, Min-Ah Goldblum, Charles January 2008 (has links) (PDF)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Urbanisme : Paris 8 : 2007. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. f. 435-444.
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Les ancrages des habitants des villes nouvelles franciliennes : des bassins de vie en construction

Imbert, Christophe 09 December 2005 (has links) (PDF)
"Anchorages" in the Parisian new towns : building "living bowls"
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Évaluation de la contribution de la forme urbaine aux impacts environnementaux : le cas des villes nouvelles / Assessment of urban form's contribution on the environmental impacts : the case of new towns

Ghalehnoee, Mahmoud 17 April 2008 (has links)
Les villes nouvelles contemporaines étaient une solution aux problèmes d'extension désordonnée des banlieues, de la croissance démographique, de la crise du logement et de l'emploi, de la congestion, de la spéculation foncière, etc. Mais, la question environnementale ne faisait pas partie des priorités de leur planification, bien que cette question soit un des piliers fondamentaux des cités-jardins ; modèle urbain à l'origine des villes nouvelles. Le modèle satellite de la ville, représente la concrétisation de l'idée de la cité-jardin et ensuite les villes nouvelles. Ce modèle consiste en une décentralisation des grands centres urbains, en la création de nouvelles polarités et cherche à atteindre plusieurs objectifs ; valoriser les banlieues, atteindre un équilibre emploi-habitat, décongestionner le grand centre et stopper l'extension progressive des grandes villes. Les villes nouvelles représentent à la fois une nouvelle forme d'urbanisation basée sur le principe de la "table rase" et de méthodes d'expertise. Dans les années 1970, le mode de développement des pays "industrialisés" est remis en cause notamment sur les relations entre l'environnement et la ville. Depuis cette période, l'urbanisme, la planification et l'aménagement urbain visent à intégrer les principes du développement durable dans la conception ou aménagement des villes. La multiplicité des acteurs de la ville et notamment l’implication des citoyens, réaffirmée en France par la loi solidarité et renouvellement urbain, ainsi que la nécessaire prise en compte des enjeux environnementaux, impose le développement d'outils pour aider à la décision. Ces outils devront pouvoir représenter les conséquences, notamment des projets urbains sur l’environnement afin de maîtriser la dispersion des avis entre les acteurs. À l’heure actuelle un certain nombre de travaux ont été entrepris afin d’évaluer la durabilité des projets d’aménagement. La démarche Approche Environnementale de l'Urbanisme (AEU) développée par l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) constitue sans doute l’outil ayant bénéficié d'un retour d'expérience le plus complet. Néanmoins aucun de ces outils ne s’attache clairement à expliquer les relations entre la forme urbaine et les impacts sur l’environnement. D'ailleurs de nombreux travaux s’intéressent à décrire la forme urbaine en terme de mobilité, d’accessibilité ou encore de densité (Newman et Kenworthy, 1989; Frey, 1999; Newton, 2000; Williams et al, 2000). Cette thèse cherche, dans un premier temps, à connaître les convergences entre d'une part le mouvement des villes nouvelles et les cités-jardins et d'autre part les principes du développement durable, notamment en ce qui concerne les questions environnementales. L’objet de ce travail de thèse est de déterminer parmi les outils de l’évaluation environnementale celui ou ceux qui peuvent être exploités afin d’évaluer les liens entre la forme urbaine et les impacts environnementaux pour répondre à l’objectif plus général d’aide à la décision. Nous proposerons une méthode d'évaluation de la forme et la structure urbaine basée sur la méthode du réseau de Sorensen (1971) afin de connaître leur rôle sur les impacts environnementaux. Les travaux de cet auteur ont été adaptés à notre recherche permettant ainsi la caractérisation des interrelations entre les éléments de la forme urbaine et des impacts environnementaux. Enfin, la ville nouvelle de Marne-la-Vallée fait l'objet de l'application de notre méthode d'évaluation environnementale / The contemporary new towns were a solution to the problems of suburban sprawl, demographic growth and the housing and employment shortage, congestion, land speculation, etc. But the environmental question perhaps related to the context of their creation (often after a period of crisis like war destruction), did not have priority in the decision-makings even if it were one of the fundamental pillars of the creation of the geneses of the new towns, i.e. the "garden-cities". The satellite model of town represents the concretization of the idea of the garden-city and then the new towns. It consists on a decentralization or polarization of the large cities and seeks to achieve several goals such as valorization of the suburbs, balance of employment-habitat, to relieve congestion the great centre and to stop the progressive extension of the large cities. The new news represents at the same time a new form of urbanization based on the principle of "table rase" (designing from zero) and the methods of expertise. Since 1970, the sustainable development makes its appearance and in particular the question of the environment is proposed for the cities and any urban project. Town and urban planning seek to integrate the principles of the sustainable development in the design or rehabilitation of cities. The multiplicity of the actors of the city and in particular the implication of the citizens, (in France promoted by law SRU) as well as the necessity to take into account of the environmental stakes imposes the development of tools for decisionmaking supports. These tools will have to be able to represent the consequences, in particular urban projects on the environment in order to control the dispersion of the opinions between the actors. At present a certain number of researches were undertaken in order to assess the durability of the projects of installation. An environmental approach to town planning (AEU) developed by French environment and energy management Agency (ADEME) undoubtedly constitutes the tool having the most retreat in terms of experiment. Nevertheless none of these tools clearly sticks to explain the relations between the urban form and the environmental impacts. Moreover many works aim to describe the urban form in term of mobility, accessibility or of density (Newman and Kenworthy, 1989; Frey, 1999; Newton, 2000; Williams et al., 2000). This thesis initially seeks to find out the convergences between the movement of the new towns and their geneses (garden cities) with the principles of sustainable development in particular with regard to environmental questions. The object of this work of thesis is to determine among the tools of environmental assessment the one or the ones that can be exploited in order to assess the relation between the urban form and the environmental impacts to answer the more general objective of decision-making support. We will propose an assessment method of the urban form and structure based on the method of network of Sorensen (1971) in order to know their role on the impacts caused on the environment. The work of this author was adapted to our research allowing the characterization interrelationships between the elements of the urban form and the environmental impacts. Finally the new town of Marne-la-Vallée is the subject of application of our method of environmental assessment
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Processus d’urbanisation du Grand Tunis : densification, extension et « villes nouvelles » ? Étude de cas du projet de ville nouvelle de Fejja / Urbanization process of Grand Tunis : densification, extension, and new towns? Case study of the Fejja new town project

Sioud, Sameh 16 December 2011 (has links)
Le changement démographique de Tunis et du Grand Tunis et le développement de l’habitat spontané ont amené la ville de Tunis à être une métropole internationale, avec une zone médiane s’étalant sur 30 km. Partant d’un régime complexe comportant énormément de contraintes structurelles et procédurales, et considérant les limites des politiques foncières poursuivies, l’accès au sol urbain en Tunisie est de plus en plus dépendant des régulations du marché. Le gouvernement tunisien envisage l’étude d'un futur projet de ville nouvelle dans une localité, appelée Fejja, située à vingt cinq kilomètres de la capitale. Ce projet conciliera une zone industrielle et une zone d'habitat dans une dynamique de développement économique et durable. Cette ville nouvelle sera la première ville nouvelle en Tunisie.L’étalement spatial du grand Tunis résulte de plusieurs facteurs parmi lesquels le facteur foncier est stratégique dans la mesure où les lotisseurs clandestins d’une part, les propriétaires fonciers d’autre part, sont à l’origine du développement d’un marché foncier spécifique car destiné aux populations économiquement modestes. En termes de politique d’habitat, l’Etat étant dans l’incapacité de produire une offre foncière adaptée à cette population, tolère le développement en périphérie de ce type d’habitat.Le présent travail de recherche consiste à analyser les différentes phases du processus d'urbanisation de Tunis, et de déterminer les mécanismes sous-jacents qui sous-tendent ce processus, tels que la densification, la péri-urbanisation et les projets d’aménagement du territoire par le biais de la création d’une ville nouvelle. / A combination of demographic changes and the development of informal settlements in Tunis and its surrounding area mean that the city now constitutes what is an international metropolis, with a median zone extending over 30 km. Given the complexity of the system originally in place, with its many structural and procedural constraints, along with the limitations of land policies which have already been pursued, access to urban land in Tunisia is increasingly dependent on market regulation. The Tunisian government is now studying the proposal of a future project of a new town in a locality called Fejja, located approximately thirty-five kilometers from the capital. The first of its kind in Tunisia, this project aims to reconcile an industrial park with a zone of habitat within the dynamics of an economically sustainable and durable development.The urban sprawl of Grand Tunis is the result of a number of factors; one of which being the illegal developers and the landowners. Those factors are responsible for the development of a land market designed specifically for people with low income. In terms of housing policy, the state has so far proved unsuccessful it its attempts to provide a land offer which is suitably adapted to this community. It has thus decided to tolerate such housing developments which are now common to the outskirts of the city. This work consists in analyzing the different phases of the urbanization process of Tunis, and to determine the underlying mechanisms behind this process, such as densification, peri-urban and regional development projects through the creation of a new town.
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La ville nouvelle de Marne-la-Vallée et son insertion dans la dynamique francilienne : évaluation des enjeux du renforcement de la structure polycentrique sur les systèmes de déplacements

Aw, Thierno 06 December 2010 (has links) (PDF)
Pour planifier le devenir d'un territoire, il est classique de projeter l'évolution de l'usage du sol et du système de transport. La projection est fondée sur le principe que les lieux d'activités, selon leurs fonctions urbaines respectives, sont en relations de complémentarité : cette complémentarité induit des besoins de déplacements, lesquels se concrétisent en des flux de transport. Souvent les projections sont réalisées de manière séparée par grand domaine, occupation des sols d'une part et transport de l'autre, or il y a des interactions. La politique polycentrique poursuivie depuis plus d'une génération en région francilienne part de cette volonté de répartition spatiale optimale des activités humaines avec la création des Villes Nouvelles. Leur localisation dans des zones préférentielles d'extension urbaine desservies par des axes structurants de transports devait apporter une cohérence d'ensemble à la région urbaine et contribuer efficacement à une meilleure gestion des flux de déplacements à la fois en termes de structure géographique, pour limiter la congestion en direction du centre, et de répartition modale en faveur des transports collectifs. L'analyse récente des données d'occupation des sols comme celle des comportements de mobilité tend à confirmer que l'Ile-de- France reste encore caractérisée par une forme urbaine à dominante monocentrique. Le niveau de masse et de centralité défini dans le schéma initial d'aménagement n'a pas été atteint pour les " centres urbains nouveaux ", la dépendance au cœur de l'agglomération est toujours vérifiée, et la voiture particulière reste privilégiée comme mode de déplacement.Pour vérifier la capacité de la forme urbaine polycentrique à favoriser une mobilité durable, notre thèse prospecte deux partis d'aménagement pour la période 2004-2030, tous deux favorisant la densification de l'agglomération mais l'un de manière homogène et l'autre de manière ciblée, orientant davantage la localisation des activités humaines dans les grands pôles d'urbanisation. Dans cet objectif, nous avons simulé de manière intégrée l'usage du sol et les transports en mobilisant le modèle d'offre de transport et de demande de déplacements de la Driea-IDF, et une méthode de projection démographique spatialisée basée sur le modèle Omphale de l'Insee et ajoutant une focalisation par sous-ensemble territorial.Dans ces conditions, nous avons montré que l'évolution démographique prévue d'ici 2030, canalisée dans l'espace selon une logique de densification, devrait permettre un renforcement de la centralité urbaine dans les grands pôles d'aménagement que sont les Villes Nouvelles, avec une intensification de la cohérence urbaine entre les domiciles et les emplois, une réduction des distances moyennes entre domicile et travail, une proportion accrue de déplacements effectués par des modes non motorisés, et une amélioration de la performance territoriale des réseaux de transport. Ces effets seraient plus forts avec le scénario de densification ciblée qu'avec celui de densification homogène. Les transformations dans la structure des interactions spatiales et dans les besoins de déplacement, couplées au développement programmé des réseaux routiers et collectifs de transport, mais confrontées à l'accroissement démographique, sembleraient permettre de maintenir la qualité de service pour les modes individuels de transport. Cette stabilisation reposerait notamment sur un recours accru aux voies rapides urbaines. Dans le scénario de densification ciblée, l'emprise du trafic routier sur le reste du réseau pourrait même décroître quelque peu dans certains secteurs, permettant de mieux y répartir la capacité viaire en faveur des circulations douces. Le développement démographique et le maintien de la qualité de service en transport concourraient à améliorer non seulement les centralités secondaires donc l'accessibilité dans un cadre de proximité, mais encore les effectifs de population susceptibles d'atteindre une destination en un temps limité, ou le nombre d'emplois pouvant être visés depuis un lieu de domicile
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La ville nouvelle de Marne-la-Vallée et son insertion dans la dynamique francilienne : évaluation des enjeux du renforcement de la structure polycentrique sur les systèmes de déplacements / The new town of Marne-la-Vallée and its insertion into the dynamic area of greater Paris : assessment of the reinforcement issues of the polycentric structure on travel demand systems

Aw, Thierno 06 December 2010 (has links)
Pour planifier le devenir d'un territoire, il est classique de projeter l'évolution de l'usage du sol et du système de transport. La projection est fondée sur le principe que les lieux d'activités, selon leurs fonctions urbaines respectives, sont en relations de complémentarité : cette complémentarité induit des besoins de déplacements, lesquels se concrétisent en des flux de transport. Souvent les projections sont réalisées de manière séparée par grand domaine, occupation des sols d'une part et transport de l'autre, or il y a des interactions. La politique polycentrique poursuivie depuis plus d'une génération en région francilienne part de cette volonté de répartition spatiale optimale des activités humaines avec la création des Villes Nouvelles. Leur localisation dans des zones préférentielles d'extension urbaine desservies par des axes structurants de transports devait apporter une cohérence d'ensemble à la région urbaine et contribuer efficacement à une meilleure gestion des flux de déplacements à la fois en termes de structure géographique, pour limiter la congestion en direction du centre, et de répartition modale en faveur des transports collectifs. L'analyse récente des données d'occupation des sols comme celle des comportements de mobilité tend à confirmer que l'Ile-de- France reste encore caractérisée par une forme urbaine à dominante monocentrique. Le niveau de masse et de centralité défini dans le schéma initial d'aménagement n'a pas été atteint pour les « centres urbains nouveaux », la dépendance au cœur de l'agglomération est toujours vérifiée, et la voiture particulière reste privilégiée comme mode de déplacement.Pour vérifier la capacité de la forme urbaine polycentrique à favoriser une mobilité durable, notre thèse prospecte deux partis d'aménagement pour la période 2004-2030, tous deux favorisant la densification de l'agglomération mais l'un de manière homogène et l'autre de manière ciblée, orientant davantage la localisation des activités humaines dans les grands pôles d'urbanisation. Dans cet objectif, nous avons simulé de manière intégrée l'usage du sol et les transports en mobilisant le modèle d'offre de transport et de demande de déplacements de la Driea-IDF, et une méthode de projection démographique spatialisée basée sur le modèle Omphale de l'Insee et ajoutant une focalisation par sous-ensemble territorial.Dans ces conditions, nous avons montré que l'évolution démographique prévue d'ici 2030, canalisée dans l'espace selon une logique de densification, devrait permettre un renforcement de la centralité urbaine dans les grands pôles d'aménagement que sont les Villes Nouvelles, avec une intensification de la cohérence urbaine entre les domiciles et les emplois, une réduction des distances moyennes entre domicile et travail, une proportion accrue de déplacements effectués par des modes non motorisés, et une amélioration de la performance territoriale des réseaux de transport. Ces effets seraient plus forts avec le scénario de densification ciblée qu'avec celui de densification homogène. Les transformations dans la structure des interactions spatiales et dans les besoins de déplacement, couplées au développement programmé des réseaux routiers et collectifs de transport, mais confrontées à l'accroissement démographique, sembleraient permettre de maintenir la qualité de service pour les modes individuels de transport. Le développement démographique et le maintien de la qualité de service en transport concourraient à améliorer non seulement les centralités secondaires donc l'accessibilité dans un cadre de proximité, mais encore les effectifs de population susceptibles d'atteindre une destination en un temps limité, ou le nombre d'emplois pouvant être visés depuis un lieu de domicile / When envisioning the future of a territory, public authorities typically make an effort to anticipate changes in land-use and transport systems. These projections are based on the principle that different zones are complementary, as they have varying urban functions. These differences generate transport demand, which then leads to concrete transport flows. Land use and transport forecasts are often carried out independently despite the well-known interactions between these two domains. The Greater Paris Area has pursued a polycentric New Town policy for over a generation, seeking an optimal spatial distribution of human activities. These New Towns were located in "preferential urban growth" zones served by major transport infrastructures in hopes of increasing the urban region's geographic coherence and better managing transport demand by reducing congestion toward the centre city and increasing public transit's mode share. Nonetheless, recent analyses of land-use data and mobility behaviour reveal that Greater Paris still possesses a dominantly monocentric urban form. The New Towns remain dependent on central Paris, and the private car is still the favoured transport mode ; these areas never attained the degree of importance and centrality called for in the initial development plans. In order to verify the polycentric urban form's capacity to foster sustainable mobility, our thesis investigates two scenarios for urban development over the 2004-2030 period. Both involve increasing urban density, but this increase is spatially homogeneous in one scenario and more targeted in the other, with human activities clustered near urban subcentres. We carry out an integrated land-use and transport simulation, employing a supply and demand model from the Driea-IDF (Regional Direction for Infrastructure and Spatial Planning), as well as spatially focussed demographic projections based on the Omphale model from INSEE (the National Institute for Statistics and Economic Studies). In this way, we show that spatially channelling expected population growth before 2030 with the goal of increasing density could intensify urban centrality in the New Towns, leading to an increase in coherence (in terms of jobs-housing balance), a reduction in average commuting distances, a greater share of non-motorized transport, and transport network performance improvements. These effects are stronger in our targeted scenario than in the homogeneous case. Despite the challenges presented by population growth, it appears possible to maintain private transport modes' quality of service through changes in the structure of spatial interactions and transport requirements, in conjunction with planned road and transit development. Quality of service stabilization would require increased reliance on high-capacity urban trunk roads. In the targeted density scenario, traffic on the road network could even decrease in certain places, and capacity could then be reallocated to sustainable transport modes. Demographic change and transport quality of service can work together to both enhance secondary centres (improving accessibility through nearness) and increase the number of inhabitants capable of reaching a destination in a given amount of time, or the number of jobs accessible from residential areas
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Territorialisation culturelle et poïétique d'un espace intercommunal : Le cas d'Ouest Provence et la régie culturelle Scènes et Cinés

Pamart, Emilie 09 December 2011 (has links) (PDF)
Dans un contexte de complexité territoriale où les référents spatiaux se multiplient, se fragmentent, se recomposent et entrent en concurrence, aborder la question de la territorialisation culturelle comme un processus communicationnel est le moyen par lequel ce travail contribue à la réflexion sur les phénomènes de requalification et de recomposition des territoires. Par emprunt de la notion de territorialisation à la Science politique et à la Géographie, notre posture s'appuie sur une boîte à outils (théorique et méthodologique) capable de construire un regard oblique dont le principe est celui de l'indissociabilité des composants d'un même phénomène. En effet, l'originalité de cette recherche se situe principalement dans l'articulation d'approches habituellement considérées comme irréconciliables étant donné le caractère polyphonique des discours qui participent de cette poïétique territoriale - les modalités de la (re)génération d'un territoire - : l'approche identificationnelle matérialisée par les discours des acteurs politiques, et l'approche appropriationnelle qui s'intéresse aux récits de pratiques territoriales des habitants et des usagers. L'enjeu scientifique de cette thèse réside donc dans la compréhension du fonctionnement de ce processus communicationnel et de sa capacité à enchanter, par la médiation des discours, un espace intercommunal.Pour la compréhension de ce processus, nous avons pris appui sur le cas d'Ouest Provence, ancienne " ville nouvelle " située sur les rives de l'étang de Berre, au nord-ouest de Marseille, marqué par une imposante activité industrielle et polluante. Cette agglomération se trouve aujourd'hui dans une phase de normalisation, après avoir bénéficié, pendant quarante ans, du régime exceptionnel de ce projet de développement urbain initié et soutenue par l'État. À partir d'une approche ethno-sémiotique, nous avons constitué et analysé un corpus hétérogène de discours circulants (discours d'inauguration de l'identité nouvelle d'Ouest Provence, extrait du numéro inaugural du journal intercommunal, toponyme, logotypes, programmes et éditoriaux de saison de la régie culturelle SCOP), et de discours provoqués (entretiens ethnographiques auprès des acteurs politiques, administratifs et culturels, et auprès des spectateurs-abonnés de la régie culturelle SCOP). L'objectif étant de mettre au jour le travail d'obturation d'une partie du champ de vision de l'habitant et de l'usager que mènent les acteurs politiques, par une restructuration de leurs pratiques ou du moins de leurs effets, afin d'enchanter leur imaginaire territorial. Et c'est par l'intermédiaire d'un opérateur, le dispositif de la régie culturelle Scènes et Cinés, que se met en place cette stratégie. Effectivement, la pratique de sortie au théâtre est donc décrite comme une pratique de mobilisation des habitants et des usagers de manière à leur faire-croire en cette " communauté imaginée " qu'incarne Ouest Provence. Mais à côté de ces discours d'élus, l'analyse des récits des pratiques des abonnés de Scènes et Cinés laisse entrevoir une territorialité dont les trois régimes que esquissés (le sentiment du chez-soi, l'engagement, et l'attachement à un être-ensemble) sont motivés par un rapport sensible au territoire. Cette dimension de la pratique de sortie au théâtre nous semble fondamentale en ce qu'elle révèle la nature du rapport individuel et collectif des spectateurs à leurs espaces de pratiques culturelles qui est, avant tout, façonné par la sensation et l'émotion. La territorialité spectatorielle constitue ainsi une expérience qui participe, tout au moins momentanément, du processus d'enchantement territorial.
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Territorialisation culturelle et poïétique d'un espace intercommunal : Le cas d’Ouest Provence et la régie culturelle Scènes et Cinés / Cultural territorialization and the poïetics of inter-communal space : The case of the Ouest Provence Urban Community in France, its inter-communal syndicate and the management of culture by the Scènes et Cinés public institution

Pamart, Emilie 09 December 2011 (has links)
Dans un contexte de complexité territoriale où les référents spatiaux se multiplient, se fragmentent, se recomposent et entrent en concurrence, aborder la question de la territorialisation culturelle comme un processus communicationnel est le moyen par lequel ce travail contribue à la réflexion sur les phénomènes de requalification et de recomposition des territoires. Par emprunt de la notion de territorialisation à la Science politique et à la Géographie, notre posture s’appuie sur une boîte à outils (théorique et méthodologique) capable de construire un regard oblique dont le principe est celui de l’indissociabilité des composants d’un même phénomène. En effet, l’originalité de cette recherche se situe principalement dans l’articulation d’approches habituellement considérées comme irréconciliables étant donné le caractère polyphonique des discours qui participent de cette poïétique territoriale – les modalités de la (re)génération d’un territoire – : l’approche identificationnelle matérialisée par les discours des acteurs politiques, et l’approche appropriationnelle qui s’intéresse aux récits de pratiques territoriales des habitants et des usagers. L’enjeu scientifique de cette thèse réside donc dans la compréhension du fonctionnement de ce processus communicationnel et de sa capacité à enchanter, par la médiation des discours, un espace intercommunal.Pour la compréhension de ce processus, nous avons pris appui sur le cas d’Ouest Provence, ancienne « ville nouvelle » située sur les rives de l’étang de Berre, au nord-ouest de Marseille, marqué par une imposante activité industrielle et polluante. Cette agglomération se trouve aujourd’hui dans une phase de normalisation, après avoir bénéficié, pendant quarante ans, du régime exceptionnel de ce projet de développement urbain initié et soutenue par l’État. À partir d’une approche ethno-sémiotique, nous avons constitué et analysé un corpus hétérogène de discours circulants (discours d’inauguration de l’identité nouvelle d’Ouest Provence, extrait du numéro inaugural du journal intercommunal, toponyme, logotypes, programmes et éditoriaux de saison de la régie culturelle SCOP), et de discours provoqués (entretiens ethnographiques auprès des acteurs politiques, administratifs et culturels, et auprès des spectateurs-abonnés de la régie culturelle SCOP). L’objectif étant de mettre au jour le travail d’obturation d’une partie du champ de vision de l’habitant et de l’usager que mènent les acteurs politiques, par une restructuration de leurs pratiques ou du moins de leurs effets, afin d’enchanter leur imaginaire territorial. Et c’est par l’intermédiaire d’un opérateur, le dispositif de la régie culturelle Scènes et Cinés, que se met en place cette stratégie. Effectivement, la pratique de sortie au théâtre est donc décrite comme une pratique de mobilisation des habitants et des usagers de manière à leur faire-croire en cette « communauté imaginée » qu’incarne Ouest Provence. Mais à côté de ces discours d’élus, l’analyse des récits des pratiques des abonnés de Scènes et Cinés laisse entrevoir une territorialité dont les trois régimes que esquissés (le sentiment du chez-soi, l’engagement, et l’attachement à un être-ensemble) sont motivés par un rapport sensible au territoire. Cette dimension de la pratique de sortie au théâtre nous semble fondamentale en ce qu’elle révèle la nature du rapport individuel et collectif des spectateurs à leurs espaces de pratiques culturelles qui est, avant tout, façonné par la sensation et l’émotion. La territorialité spectatorielle constitue ainsi une expérience qui participe, tout au moins momentanément, du processus d’enchantement territorial. / Our research contributes to the understanding of a requalification and reorganization phenomenon by questioning cultural territorialization as a communicational process, in a context of territorial complexity where spatial referentials are multiplied, split up, recomposed and brought to compete with one another. Borrowing from the notion of territorialization as found in political sciences and geography, our posture is supported by a theoretical and methodological personal construction that enables us to build an oblique view point, the principle of which is the indivisibility of the above mentioned phenomenon’s components. Indeed, the originality of this research lies mainly in the combining of different approaches usually considered irreconcilable, given the polyphonic character of the discourses that participate in territorial poïetics - conditions of (re)generation of a territory - : the identification-based approach formed by political actors’ discourses, the function of which is the production and the circulation of standards and values in the public space, and the appropriation-based approach which is interested in the narrative given by inhabitants and practitioners of their territorial practices. The scientific argument of our thesis lies in the understanding of how this communicational process functions and its capacity to “enchant” an inter-communal space that becomes meaningful again, through the mediation of a series of discourses.In order to understand this process, we have used, as a case study, the urban community of Ouest Provence, which had the status of a “new town”, and thus benefitted for forty years, from major state development policies. This urban area, on the banks of the Etang de Berre, north west of Marseilles, where France’s major oil refineries, gaz and petro-chemical factories are located, is marked by this impressive industrial activity and the image of pollution that it gives. The Ouest Provence area is about to be “normalized”, by becoming an ordinary group of smaller towns with a new inter-communal status. From an ethno-semiotic approach, we have constituted and analyzed a heterogeneous corpus of circulating discourses (inaugural speech for Ouest Provence’s new identity, excerpts from the inter-communal newspaper inaugural issue, toponyms, logotypes, programs and editorials taken from the Scènes et Cinés’ cultural season) and instigated discourses (ethnographical conversations with political, administrative and cultural professionals and with the Scènes et Cinés’ spectators-subscribers). The intention was to bring to light the attempts by the political actors to modify the representations that local inhabitants and users have of their territory by restructuring in particular their theatre practices in order to re-enchant their territorial imagination. It is through an operator, the device of the cultural institution Scènes et Cinés, that this strategy is set up. The practice of theatre-going is thus described as a practice of mobilization of the inhabitants and the users so as to make them believe in this “imagined community” that the Ouest Provence embodies. The analysis of the practice narratives of the Scènes et Cinés subscribers gives us a glimpse of a territoriality where three aspects which we highlighted (the feeling of being at home, the commitment to the theatre, and the attachment to a sort of togetherness in this practice) are motivated by an emotional relationship to the territory. This theatre-going dimension seems to us fundamental, as it reveals all the complexity of the spectators’ relationships with each other and with the spaces linked to their cultural practices, which are particularly shaped by both individual and collective sensations and emotions. So, such a spectator experience is involved, at least temporarily, in the process of territorial enchantment.

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