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Renseignement militaire et actions secrètes de la guerre de succession d’Autriche au traité de Paris (1740-1763) / Military intelligence and secret actions from the war of Austrian succession to the treaty of Paris (1740-1763)

Ce travail aborde la question du renseignement militaire de la guerre de succession d’Autriche (1740) au traité de Paris (1763). Le renseignement militaire est d’abord replacé dans la réflexion stratégique de la période qui l’évoque peu tout en soulignent paradoxalement l’importance pour les armées. Les différentes sources de l’information militaire constituent la seconde partie. L’espion d’armée, figure méconnue de la période joue un rôle quotidien auprès des armées d’Ancien Régime. Situé à la marge de la société civile et de la sphère militaire, attiré par le gain mais aussi par le goût de l’aventure, une reconnaissance sociale ou incité par un patriotisme naissant, l’espion prend des risques pour satisfaire un commanditaire. La troisième partie s’intéresse au secret militaire, difficile à préserver et dévoilé dans une logique de réseau, à différentes échelles et selon des organisations plus ou moins complexes. L’espion s’inscrit dans un rapport personnel avec un supérieur dont il est le « client ». L’étude s’intéresse dans un dernier temps à la transmission et la protection du renseignement obtenu. Les risques sont divers (interception postale mais surtout espions ennemis). La conclusion pose la question de l’efficacité du renseignement militaire, peu décisif du fait des contraintes logistiques et de la méfiance généralisée sur les informations et sur les acteurs qui les collectent. Dans une période de structuration de l’armée et de centralisation du pouvoir politique, le renseignement militaire oppose un fonctionnement décentralisé. La nécessité d’une information fiable entraîne une militarisation des civils, transformant ces derniers en auxiliaires de renseignement. / This work tackles the question of the military intelligence from the war of Austrian succession (1740) to the treaty of Paris (1763). The military intelligence is initially replaced in the strategic thinking of the period which evokes it little while paradoxically highlighting its importance for the armies. The various sources of military information are the second part. The army Spy, unrecognized figure of the period, plays a daily role within the armies of the Ancien Regime. Located at the margins of society and the military sphere, attracted by profit but also by the sense of adventure, social recognition or induced by a nascent patriotism, the spy takes risks to satisfy a sleeping partner. The third part focuses on the military secret, hard to preserve and unveiled in logic of networks, at different scales and in a more or less complex organizations. The spy takes part of a personal relationship with a supervisor whom he is the "client." The study examines in a final time the transmission and protection of information obtained. The risks are varied (postal interception but especially enemy spies). The conclusion raises the question of the effectiveness of the military information, not very decisive because of the logistic constraints and widespread distrust about information and the actors who collect them. In a period of structuring of the army and centralization of political power, military intelligence is in contrary a decentralized operation. The need for reliable information leads to a militarization of civilians, transforming them into auxiliary information.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2010PA040174
Date13 November 2010
CreatorsGenêt, Stéphane
ContributorsParis 4, Bély, Lucien
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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