La ménopause est associée à un risque cardiovasculaire accru et à une susceptibilité à la dépression, lesquels peuvent être contrés par l’exercice régulier. Cependant, les femmes n’adhèrent pas suffisamment aux recommandations en activité physique ni aux interventions proposées en salle d’entraînement. Les réponses affectives à l’effort déterminent la participation à l’activité physique. L’exercice réalisé dans un environnement extérieur naturel est connu pour induire des émotions positives et favoriser le choix d’une intensité supérieure comparativement à la même séance réalisée à l’intérieur. Conséquemment, un entraînement en plein air pourrait favoriser l’adhésion à l’exercice et générer des bénéfices métaboliques supérieurs à la pratique d’exercice en salle. Les objectifs de ce mémoire étaient de comparer les effets d’un entraînement en plein air et en salle sur les réponses affectives, l’adhésion à l’exercice, le choix d’intensité ainsi que les adaptations physiologiques tout au long d’un programme d’exercice de 12 semaines. Méthodes : 23 femmes ménopausées en santé ont été recrutées et randomisées dans l’un des deux groupes suivants : 1) Entraînement extérieur, 2) Entraînement intérieur. Elles ont toutes participé, à raison de 3x/semaine, à un entraînement mixte et identique mis à part l’environnement d’exercice. Avant et après l’intervention, des mesures métaboliques et de condition physique ont été réalisées et compilées. À chaque semaine pendant l’entraînement, les mesures affectives, perceptuelles et d’intensité d’exercice étaient compilées. L’adhésion à l’intervention a été mesurée à chaque séance. Résultats : Le groupe extérieur a adhéré au programme de façon significativement supérieure au groupe intérieur. Les participantes de ce groupe ont présenté une valence affective ainsi qu’une tranquillité améliorée à l’exercice. Elles ont maintenu leur engagement positif à travers les semaines, augmenté leur niveau d’activité physique et diminué leurs symptômes dépressifs au terme de l’intervention. Par contre, les participantes du groupe intérieur ont sélectionné une intensité d’exercice similaire tout au long du programme alors que le groupe extérieur a opté pour une intensité significativement décroissante au fil des semaines. Par conséquent, le groupe intérieur a amélioré l’IMC, la circonférence de taille et la capacité aérobie. À l’opposé, l’entraînement en plein air a induit une diminution significative de la pression artérielle et une amélioration de la force et et de l’endurance musculaire. Conclusion : L’entraînement en plein air améliore les réponses affectives et l’adhésion à un comportement actif. L’entraînement en salle favorise le choix d’une intensité plus élevée et mène à des améliorations métaboliques légèrement supérieures, du moins à court terme. Les effets à plus long terme de l’entraînement extérieur, lequel semble promouvoir le comportement actif, méritent de plus amples investigations.
Identifer | oai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/5457 |
Date | January 2014 |
Creators | Lacharité-Lemieux, Marianne |
Contributors | Dionne, Isabelle J. |
Publisher | Université de Sherbrooke |
Source Sets | Université de Sherbrooke |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Mémoire |
Rights | © Marianne Lacharité-Lemieux |
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