Aujourd’hui, la pédagogie des échanges à distance, s’appuyant sur la communication médiée par les outils numériques, permet de porter un regard nouveau sur les capacités des jeunes apprenants possédant un bagage minimal de la langue cible à interagir à distance avec des locuteurs de la langue partenaire. Inscrite dans un cadre socioconstructiviste et interactionniste, la thèse questionne le potentiel que représentent des projets d’échanges s’élaborant en fonction des personnes et des moyens à disposition. Elle s’appuie sur l’observation de quatre partenariats franco-britanniques initiant un projet sur une année scolaire à l’école élémentaire. Elle cible l’apprentissage de l’anglais (et du français sur le principe de la réciprocité des échanges). Elle cherche à identifier les conceptions et intentions initiales des acteurs. Nous observons sur le terrain ce qui se construit à partir des activités conjointes des enseignants et des élèves (collecte de données à partir de dispositifs variés entrant dans le protocole d’une recherche-action). L’analyse s’effectue à partir de deux hypothèses principales, l’une dirigée vers la dimension sociale des échanges et l’autre vers les effets sur l’apprentissage linguistique. La prise en charge des apprenants de leur apprentissage, la diversité des productions et des aptitudes langagières concernées, la cohérence des activités avec le lien social qui s’instaure ou la présence d’une réflexion métacognitive et métalinguistique sont au nombre des caractéristiques des projets étudiés. Elles conduisent à une réflexion sur l’action et l’apprentissage situé propres à favoriser la collaboration et l’autonomisation. / Today, the pedagogy of distance exchange projects based on mediated digital communication tools allows new insights into the ability of young learners with minimal competence in the target language to interact at a distance with young speakers of that language. Situated within a social constructivist and interactionist framework, the study investigates the potential of exchange projects and how they develop according to the people and resources available. Based on observations of four Franco-British partnership projects undertaken in upper primary school (ages 7-10) over one year, it investigates pupils’ learning of English or French through reciprocal exchange projects. It also seeks to identify the participants’ initial project designs and intentions (through questionnaires and interviews). The results of what transpires through the joint activities of teachers and students are examined (various data collection means were employed according to action research protocol). The data analysis follows two main hypotheses: one directed towards the social dimension of (student) exchanges and the other towards the impact on language learning. Organizational variables, as well as technical-educational, psychological and institutional variables are thus examined. Numerous characteristics of the projects observed emerged including: pupils’ taking responsibility for their learning, diversity of language production and language skills involved, coherence between the activities and the established social ties and evidence of metacognitive and metalinguistic reflection. These lead to consideration of the ways in which situated learn-ing and action foster collaboration and empowerment.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014LORR0326 |
Date | 01 December 2014 |
Creators | Choffat-Dürr, Anne |
Contributors | Université de Lorraine, Montagne-Macaire, Dominique |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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