Ce mémoire a pour objectif d'approfondir l'étude du concept d'imputabilité sociale dans le contexte de la consolidation des démocraties latino-américaines. Il s'inspire des travaux publiés par les auteurs Enrique Peruzzotti et Catalina Smulovitz et propose une étude comparative qui fait appel à la méthode du process tracing. L'analyse des cas Maria Soledad Morales et Omar Carrasco, qui se sont déroulés en Argentine entre 1990 et 2006, donne à voir comment les stratégies de l'imputabilité sociale, à savoir la médiatisation, la mobilisation et la judiciarisation, se sont orchestrées afin de sanctionner des individus et entraîner des réformes institutionnelles. L'hypothèse formulée concernant le caractère déterminant de la médiatisation n'est confirmée que partiellement, laissant entrevoir l'importance de l'interaction avec la mobilisation. Enfin, l'approche inductive mise de l'avant permet de suggérer des pistes de recherches plus précises afin de raffiner les postulats théoriques de ce champ d'études encore récent.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/23184 |
Date | 18 April 2018 |
Creators | Ospina D'Amours, Marie-Astrid |
Contributors | Gélineau, François, Rousseau, Stéphanie |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 143 p., application/pdf |
Coverage | Amérique latine, 1980- |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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