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The contribution of word stress and vowel reduction to the intelligibility of the speech of Canadian French second language learners of English

Cette thèse porte sur la perception par des locuteurs natifs de l’anglais (L1) de la production orale de francophones parlant l’anglais comme langue seconde (L2). Elle emploie une méthode d’analyse mixte visant à déterminer: (1) l’existence d’une interférence et (2) le degré d’interférence de l’accent tonique et de la réduction vocalique avec l’intelligibilité ; (3) la comparaison de l’impact de l’omission de la réduction vocalique et de son mauvais positionnement sur l’intelligibilité; (4) si un déplacement de l’accent vers la droite nuit d’avantage à l’intelligibilité qu’un déplacement vers la gauche; (5) si les locuteurs anglophones familiers avec l’accent francophone comprennent plus aisément l’anglais des locuteurs francophones. Nous avons administré un test de perception de type ‘close-shadowing’, composé de 80 mots anglais multisyllabiques prononcés par des Québécois, à 60 anglophones L1. Les mots étaient classés selon les erreurs prosodiques les plus fréquentes. Trente des participants anglophones avaient été rarement ou jamais exposés à un accent francophone L2 (groupe non tolérant). Trente étaient en contact quotidiennement avec le français ou avec des locuteurs francophones de l’anglais L2 (groupe tolérant). Les réponses fournies par les anglophones étaient analysées qualitativement afin de déterminer quelles erreurs prosodiques contribuaient le plus à la perte d’intelligibilité. La mesure du temps de réaction des participants a permis d’évaluer l’effet de ralentissement des différents types d’erreur sur l’identification des mots. Les résultats montrent que la réduction vocalique nuit davantage à l’intelligibilité que le mauvais positionnement de l’accent et que l’omission de la réduction vocalique nuit moins que son mauvais positionnement. Un déplacement de l’accent lexical à droite nuit d’avantage à l'intelligibilité qu’un déplacement vers la gauche. Le groupe tolérant a identifié plus de mots que le groupe non tolérant, ce qui suggère que l’auditeur natif tire profit pour la compréhension de la production orale L2 de l’exposition à une L2. Néanmoins, les temps de réponse étaient statistiquement similaires chez les deux groupes. Cela pourrait s’expliquer par le fait que les auditeurs tolérants à l’accent connaissent aussi le français, et activeraient plusieurs candidats lexicaux pendant la recherche de l’unité lexicale appropriée, ce qui ralentirait leur temps de réaction. / This thesis studies the perception of French accented English by native English speakers. It presents the results of a mixed methods study aimed at exploring (1) whether both incorrect word stress and incorrect vowel reduction have an impact on intelligibility, (2) if so, whether they interfere equally, (3) whether the omission of vowel reduction has a greater or lesser impact on intelligibility than misplacement, (4) whether rightward misplacement of word stress has a greater impact on intelligibility than leftward misplacement, and (5) whether L2 speech that typically misproduces word stress and vowel reduction is more intelligible to listeners who are familiar with the accent. Sixty native Canadian English listeners performed a close-shadowing task whereby they evaluated 80 Canadian French (CF) accented two-, three- and four-syllable words categorized according to the naturally occurring prosodic errors they contain. Thirty native English judges had had little or no exposure to CF L2 speech (i.e., are non-accent-tolerant) and 30 use, or are in daily contact with French and/or French-accented English (i.e., are accent-tolerant). The judges’ responses were analysed qualitatively to determine which prosodic error contribute to loss of intelligibility, and quantitatively to determine which errors slow word identification. Results show that both incorrect stress and vowel reduction interfere with an L2 speaker’s intelligibility (Research Question 1) but they do so unequally. Incorrect vowel reduction is more detrimental (Research Question 2). Results also show that omitting vowel reduction is less detrimental to intelligibility than misplacing it (Research Question 3). As for stress, intelligibility is more impaired by rightward than leftward misplacement (Research Question 4). As for accent familiarity, the accent tolerant group accurately identified more words than the non-accent-tolerant group, suggesting that exposure to a particular L2 does benefit a listener (Research Question 5), though the response times for both listener groups were statistically similar. A possible explanation for these mixed results is that the accent-tolerant listeners, because they speak French, activate more lexical candidates during lexical access, thus slowing down their reaction times.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/26124
Date23 April 2018
CreatorsLepage, Andrée
ContributorsLacharité, Darlène P.
Source SetsUniversité Laval
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format1 ressource en ligne (xvi, 220 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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