Visant à redéfinir le rôle du secteur public et à améliorer ses performances, un processus de décentralisation des fonctions gouvernementales a été engagé dans un grand nombre de pays en développement. Cette thèse, s'articulant autour de quatre parties, aborde différents aspects de la décentralisation dans les pays en développement. La partie 1, consistant en une revue de la littérature, s'attache à analyser les effets théoriques attendus de la décentralisation, à examiner leur pertinence dans le cadre particulier des pays en développement et à dresser un bilan critique des études économétriques évaluant l'existence de tels effets (chapitre 1). La partie 2 s'intéresse à la pertinence d'un argument essentiel en faveur de la décentralisation, largement ignoré dans les études portant sur les pays en développement : le principe de compétition. Il s'agit alors d'analyser l'existence d'interactions stratégiques entre les gouvernements locaux dans un contexte de ressources budgétaires faibles (cas du Bénin, chapitre 2) et d'absence de démocratie locale (cas de la Chine, chapitre 3). La partie 3 porte sur les relations verticales entre le gouvernement central et les gouvernements locaux. Plus précisément, elle se focalise sur l'effet des transferts du centre sur les recettes budgétaires propres des communes au Bénin (chapitre 4) et sur les déterminants de l'allocation des transferts entre les juridictions locales du Sénégal (chapitre 5). Enfin, la partie 4 est consacrée à déterminer l'impact moyen et distributionnel de la décentralisation sur l'accès des populations locales aux services de base (chapitre 6).
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00643382 |
Date | 24 October 2011 |
Creators | Caldeira, Emilie |
Publisher | Université d'Auvergne - Clermont-Ferrand I |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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