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Travail de nuit et obésité : étude descriptive chez des infirmières, infirmières auxiliaires et préposées aux bénéficiaires d'un centre hospitalier de la région de Québec

« Thèse présentée à l'École des gradués de l'Université Laval pour l'obtention du grade de maître ès arts (M.A.) (Relations industrielles) » / « Le recours au travail de nuit est devenu, au cours des années, une pratique de plus en plus courante. Or, la recherche laisse apparaître des conséquences toujours plus nombreuses de cette pratique. Le présent travail s'attache particulièrement au phénomène de l'obésité chez les travailleuses de nuit en milieu hospitalier. En effet, la littérature a montré que l'obésité est principalement causée par de mauvaises habitudes alimentaires. Or, le travail de nuit vient perturber les habitudes de vie en général et celles qui touchent à la nourriture en particulier. De plus, au moins une étude mentionne l'impact des corticostéroïdes qui amèneraient une prévalence des cas d'obésité chez la femme par rapport à l'homme. L'objectif poursuivi ici consiste à vérifier s'il existe au Québec, chez le personnel hospitalier féminin, un problème particulier d'obésité relié au travail de nuit. L'hypothèse suppose que les cas d'obésité seront plus nombreux chez les travaiIIeurs(euses) de nuit que chez ceux(celles) de jour et que cette différence sera plus marquée chez les femmes que chez les hommes. La population complète de femmes œuvrant de nuit dans un centre hospitalier constituait le groupe exposé. Trois autres groupes ont servi de groupes témoins: un échantillon d'hommes œuvrant de nuit et deux échantillons (hommes et femmes) œuvrant de jour. Chaque individu retenu faisait l'objet de différentes mesures pour en déterminer le poids et devait répondre à un questionnaire sur des caractéristiques biologiques, psychologiques, organisationnelles, socio-démographiques et individuelles. Les résultats montrent qu'il existe des différences statistiquement significatives entre les travailleuses de nuit et les travailleuses de jour. Toutefois, une différence se retrouve aussi chez les hommes. Le plan d'analyse prévoyait de mesurer l'impact d'un grand nombre de variables médiatrices. Or, à ce niveau, deux variables semblent importantes chez les femmes (le nombre de semaines de vacances, la catégorie d'emplois) et deux autres chez les hommes (l'âge et la régularité des heures de sommeil). L'interprétation décrit les explications possibles au lien entre le travail de nuit et l'obésité. Chez la femme, ce lien s'expliquerait principalement par les exigences physiques du travail, l'âge et l'ancienneté. Chez les hommes, ce serait plutôt l'âge et la fréquence des repas. Si le travail de nuit permet de mettre en évidence de nombreux cas d'obésité chez les travailleuses et travailleurs exposés, la recherche future devrait peut-être s'attacher à voir si les corticostéroïdes ne représenteraient pas un élément majeur d'explication. »--Pages préliminaires

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/64022
Date20 February 2024
CreatorsGauthier, Dominique
ContributorsBoulard, René
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Formatxiii, 171 feuillets, application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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