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Apports et limites de l'auto-évaluation des compétences par les diplômés de l'enseignement supérieur

Ce travail présente un large spectre de l'approche et de l'usage empirique du concept de compétences. A un extrême, on trouve la nécessaire discussion des subtilités du concept de compétence. A l'autre, des analyses économétriques rigoureuses pour répondre à une question essentielle: "Dans quelle mesure l'auto-évaluation des compétences est-elle fiable? ". Une investigation étymologique nous a aidé à fournir une justification en faveur de l'utilisation préférentielle, en anglais, du terme de " compétence " par rapport à celui de " competency ". En outre, nous avons retrouvé les racines du concept dans la littérature française, où il était en service bien avant son apparition dans la littérature anglaise. De plus, nous avons trouvé que l'utilisation du concept de compétences était répandu dans les différentes régions du globe et on en a déduit que l'intérêt pour la compétence est vraiment devenu internationalisé. La littérature anglaise et française nous a aidé à cet égard. Avant de procéder aux analyses économétriques, il a été nécessaire d'analyser scrupuleusement la littérature sur l'évaluation des compétences. Les analyses rigoureuses ont révélé que l'auto-évaluation des compétences est fiable à un niveau modeste. Nous avons testé la fiabilité de l'auto-évaluation des compétences acquises et requises, effectuée par les diplômés de l'enseignement supérieur. Nous pouvons affirmer la fiabilité dans les deux cas, cependant, à un niveau modeste. Nous avons simplifié la question de recherche de la façon suivante. : 1. Dans quelle mesure les niveaux de l'auto-évaluation des compétences acquises par les diplômés de l'enseignement supérieur sont-ils fiables? 2. Dans quelle mesure les niveaux de l'évaluation des compétences requises par l'emploi des diplômés de l'enseignement supérieur jeunes travailleurs sont-ils fiables? Nous avons testé les données pour les deux questions précédentes et nous avons trouvé une réponse positive pour chacune des deux. Le critère de falsifiabilité de Karl Popper nous a aidé à conclure que : 1. l'auto-évaluation des niveaux des compétences acquises par les diplômés de l'enseignement supérieur est fiable, quoiqu'à un niveau modeste. 2. l'évaluation des niveaux des compétences requises par les jeunes travailleurs est fiable, quoiqu'à un niveau modeste. L'ensemble des données utilisées dans cette étude a été fourni par l'équipe de Reflex. Nous avons fait usage de SPSS et Stata pour les analyses. Un certain nombre de techniques statistiques ont été utilisées, comme le probit ordonné, la régression par les moindres carrés ordinaires et des analyses paramétriques ainsi que non paramétriques sur les écarts. On a remarqué une similitude assez étonnante aux niveaux de signification pour les coefficients des estimations du probit ordonné et de régression MCO. Cela pourrait induire une réflexion plus profonde pour les statisticiens. La limitation primordiale de cette étude est le fait que nous soyons restés confiné à un ensemble de données. Nous proposons de reproduire ces analyses avec plus de variables et sur d'autres ensembles de données de taille comparable.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00590482
Date11 December 2009
CreatorsShah, Ashfaque Ahmad
PublisherUniversité de Bourgogne
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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