Les textes de Maria Velho da Costa et de Teolinda Gersão sont habités par des paysages, des archétypes et des autoréflexivités configurés dans des marges, lieux périphériques, qui révèlent simultanément la place centrale occupée par le sujet féminin. La notion de paysage, matière de la première partie de cette étude, s'articule avec celle d'archétype (de relation archétypique) et d'autoréflexivité, notions traitées respectivement dans la deuxième et troisième parties, à travers - une coordonnée commune - l'espace envisagé sous les trois aspects suivants : le physique, le social et le mental. Les paysages apparaissent dans une marge physique par rapport au centre occupé par le sujet qui les construit. Les archétypes de l'Amazone, de la Sorcière et de la Folle, dans lesquels les personnages féminins se retrouvent, actualisent leur exclusion du cercle social en les renvoyant vers les marges périphériques que peuvent être la nature sauvage ou l'asile psychiatrique. L'autoréflexivité à la marge du texte, " à côté " de ce qui serait censé être le contenu de l'œuvre, s'avère un lieu marginal par rapport au centre traditionnellement occupé par la diégèse. L'intention sous-jacente à cette étude est d'analyser les configurations de paysages, d'archétypes, de relations archétypiques et de réflexions sur l'écriture au sein des récits fictionnels, qui manifestent une dimension marginale périphérique et paradoxalement contribuent à l'actualisation des subjectivités et des quêtes identitaires " au féminin " recherchées par les Auteurs, les narratrices et les personnages femmes dont la vitalité centrale déstabilise dichotomies et dualismes.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00978569 |
Date | 16 March 2010 |
Creators | Martins de Carvalho, Adilia Cristina |
Publisher | Université de la Sorbonne nouvelle - Paris III |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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