Depuis plusieurs années, la quantification de risque est un outil essentiel pour tous les gestionnaires. Mais comment ces modèles et instruments financiers se comportent-ils durant des périodes plus tumultueuses, plus volatiles? Les marchés financiers étaient relativement stables au début des années 2000. Il va sans dire que les prévisions restent beaucoup plus faciles pour cette période, du moins au niveau de la volatilité des actifs. Les principales craintes des gestionnaires sont les sauts spontanés des rendements. Si les sauts sont largement positifs et anticipés, il est juste de croire que les conséquences, aux portefeuilles d'actifs, sont moins graves et même positives. Si les sauts sont négatifs, on peut s'attendre à plus de pertes en moyenne sur la totalité des marchés. Historiquement, les changements de la volatilité sur les marchés se regroupent de façons temporelles. C'était le cas pour la crise de 2008-2009 ayant connu une hausse soutenue de la volatilité des actifs sur les marchés en plus d'une baisse soutenue des rendements. Depuis plusieurs années, les recommandations du comité de Bâle tentent d'amortir les chocs des perturbations économiques et financières. Les véritables conséquences de ces recommandations sont extrêmement difficiles à quantifier pour la totalité des directives précises. Cependant, il est possible d'isoler quelques interventions afin d'observer les répercussions de telles recommandations sur les marchés standardisés. Une mesure commune et universelle d'interprétation et quantification du risque est la notion de valeur exposée au risque. Celle-ci requiert la modélisation des rendements d'un ou plusieurs portefeuilles d'actifs. La modélisation d'un portefeuille passe généralement par l'estimation des variances et corrélations conditionnelles entre actifs. Deux modèles seront retenus pour ces estimations, plus précisément les modèles DCC et t-DCC. À l'aide de ces modèles, il sera alors possible d'estimer des valeurs exposées aux risques pour toutes périodes prédéterminées par l'estimation des variances conditionnelles, covariances conditionnelles et corrélations conditionnelles. La comparaison d'estimations sera effectuée sur différentes périodes d'évaluations, compris la crise de 2008-2009. Il sera aussi possible d'observer si certaines recommandations du comité de Bâle étaient suffisantes ex post.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : VaR (valeur exposée au risque), volatilité et corrélation, modèle multivarié, DCC, t-DCC, indice de marché, Accords de Bâle, interdépendance financière.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.4975 |
Date | 07 1900 |
Creators | Chiasson, Émile |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/4975/ |
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