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L'effet des variables macroéconomiques sur la volatilité des marchés boursiersLahmiri, Salim January 2006 (has links) (PDF)
Nous étudions l'effet des variables macroéconomiques sur la volatilité du marché des actions en utilisant des données américaines pour la période allant de janvier 1959 à décembre 2004. Nous essayons de mieux comprendre la volatilité des rendements réalisés et de déterminer comment cette volatilité réagit aux changements de la politique monétaire et de l'économie passés et futurs. Nous adoptons la méthodologie de Schwert (1989) pour examiner la relation entre la volatilité et le niveau de l'économie. Cependant, nous utilisons des données quotidiennes pour le calcul des estimés de la volatilité, lesquels sont moins biaisés. En plus, nous corrigeons notre modèle pour tenir compte du problème d'endogénéité et de l'autocorrélation des résidus qui sont évidents dans Schwert (1989). Enfin, non seulement nous étudions l'effet des variables macro économiques sur la volatilité du S&P ; mais aussi sur celles du NYSE et du NASDAQ. Nos résultats confirment les conclusions de Schwert (1989) que les chocs de l'offre de monnaie et de la production industrielle expliquent les variations dans la volatilité. Cependant, nos résultats ne confirment pas les conclusions de Schwert (1989) que la volatilité n'est pas reliée aux variations de l'inflation. Nos résultats suggèrent aussi que l'hypothèse d'efficience des marchés financiers est rejetée. Les taux de discount, de l'offre de monnaie, de l'inflation et d'utilisation de la capacité industrielle anticipés expliquent la volatilité future des marchés des actions. Cette dernière conclusion est soumise à l'appréciation du lecteur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Volatilité, Agrégats macroéconomiques, Politique monétaire, Endogénéité, Autocorrélation, Hypothèse des marchés efficients.
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La volatilité des cycles conjoncturels au CanadaRaymond, Valérie January 2006 (has links) (PDF)
Une diminution de l'ampleur des cycles économiques s'observe dans la majorité des pays industrialisés, y compris le Canada. Parmi les hypothèses avancées pour expliquer ce fait, il y a les chocs exogènes moins importants, le passage d'une économie de biens à une économie de services, la meilleure gestion des inventaires, la déréglementation du marché financier et l'amélioration des politiques monétaire et budgétaire. J'étudie ces hypothèses appliquées au cas du Canada et cela ne me permet pas d'affirmer que l'une ou plusieurs d'entre elles soient entièrement responsables de la baisse de volatilité des cycles économiques canadiens. Toutefois, les résultats que j'obtiens de l'étude de l'ouverture de l'économie aux marchés extérieurs suggèrent que ceci a contribué pour beaucoup dans l'explication de la baisse d'ampleur des cycles économiques canadiens. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Macroéconomie, Cycle économiques, Volatilité, Canada, Explications.
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La cyclicité des salaires réels agrégés aux États-UnisChampagne, Julien January 2007 (has links) (PDF)
Ce papier documente les caractéristiques cycliques divergentes des deux mesures de salaire réel agrégé les plus populaires aux États-Unis, soit le Average Hourly Earnings produit par le Bureau of Labor Statistics, et le salaire horaire moyen construit à l'aide des tables NIPA du Bureau of Economic Analysis. En analysant de plus près la mesure de salaire NIPA, on constate que le salaire réel agrégé aux États-Unis est acyclique et que sa volatilité relative par rapport au PIB augmente drastiquement après 1984. Nous montrons que cette augmentation de volatilité est due principalement à la hausse de la proportion de travailleurs avec plus d'habiletés (skilled) dans l'économie, ce type de travailleurs ayant une grande volatilité dans leurs salaires ainsi que dans leurs heures travaillées. Nous montrons aussi que la mesure agrégée de salaire provenant des tables NIPA est bien plus représentative de la population américaine que la mesure AHE, qui, quant à elle, n'a pas vu sa volatilité relative au PIB augmenter après 1984. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Salaires réels, Cycles économiques, Volatilité, Marché du travail.
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Couverture du risque de prix des intrants via les marchés à terme agricoles à l'aide d'un critère alliant la valeur à risque et la marge de sécurité sur charges : application aux producteurs porcins finisseurs du QuébecOuellet, David 02 February 2024 (has links)
La couverture du risque de prix via les marchés à terme constitue un outil permettant aux agriculteurs d'endiguer les conséquences financières de la volatilité des prix des produits agricoles. Plusieurs critères ont été développés dans la littérature afin de guider les décisions de couverture de manière optimale. Cependant, ces approches reposent sur une conception limitée du risque et de ses conséquences financières du point de vue de l’exploitation agricole. S’enquérant du cas des producteurs porcins finisseurs du Québec, la présente thèse élabore un critère de couverture conjuguant le risque de prix encouru et dénoté par une mesure de valeur à risque (VaR), au risque de prix soutenable pour l’entreprise. Des simulations de couverture de risque comparant l’efficience du critère par rapport à l’absence de couverture et par rapport à l’efficience des critères alternatifs du ratio de couverture optimal et de la marge cible pour différents profils d’entreprises sont réalisés sur une période de 14 années, soit de 2006 à 2019. Les résultats montrent qu’en moyenne, le critère VaR proposé améliore la marge de sécurité sur charges (MSC) des entreprises de manière statistiquement significative. Le critère est également plus efficient que les critères alternatifs pour certains profils d’entreprises, bien que l’ampleur de l’effet soit faible à modéré. L’amélioration de la situation financière découlant de l’application du critère VaRest cependant plus prononcée lors d’épisodes de hausses marquées du prix des intrants. De plus, la méthodologie développée permet de soulever que même si la couverture mène à une diminution marquée du risque tel que défini par la mesure conventionnelle de variance des rendements, ses impacts tels que mesurés par la MSC sont considérablement moindres. Ceci souligne que la mesure d’efficience choisie peut ne pas refléter les impacts de la couverture sur la situation financière réelle de l’entreprise. La thèse contribue à la littérature portant sur l’application de la VaR en agroéconomie en offrant une description détaillée des répercussions de la couverture du risque du point de vue de l’entreprise agricole. Des pistes de réflexions quant à la mesure du risque de prix et d’efficience de la couverture à utiliser sont également proposées. / Hedging price risk using futures markets is a tool that farmers can use in order to decrease the consequences of agricultural commodity price volatility. Numerous criteria have been developed by authors as a means to optimize hedging decisions. However, these approaches are based on a limited conceptualization of risk and of its financial consequences from the view point of the farm as an enterprise. This thesis develops a hedging criterion that combines the incurred price risk denoted by a value-at-risk (VaR) measure and the price risk the farm can sustain and applies the method to the case of Quebec hog finishers. Hedges are simulated for various farm profiles over a 14-year period (2006 to 2019) and an effectiveness measure is compared with the absence of hedging and that of alternative criteria, namely the optimal hedge ratio and the target margin. Results show that on average, the VaR criterion improves the security margin on cost (SMC) of farms in a statistically significant way and is more effective than the alternative criteria for certain farm profiles, albeit to a small to moderate degree. Improvements with regard to the financial situation of farms following the application of the VaR criteria are more pronounced during episodes of markedly rising input prices. Moreover, the developed methodology signals that even if hedging leads to a large decrease of risk as measured by the variance of returns, its impacts as measured by the SMC are considerably less. This suggests that the chosen effectiveness measure may not reflect the impacts of hedging on the actual financial situation of the farm. This thesis contributes to the literature concerned with the use of VaR in agricultural economics by addressing price hedging from a clinical rather than inferential level of analysis. A more detailed account of the repercussions of hedging on farm finances is presented and potential avenues with regard to price risk and hedging effectiveness measurement are offered.
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Estimation et prévision de la volatilité de l'indice S&P 500Fares, Carole January 2008 (has links) (PDF)
La prévision de la volatilité future constitue l'un des principaux enjeux actuels dans la finance contemporaine. De ce fait, une estimation précise de la volatilité, seul paramètre inobservable sur le marché, est cruciale pour la prise de décision en allocation d'actifs et en gestion des risques. Les modèles GARCH se basent sur les cours boursiers passés pour calculer ou estimer la volatilité. L'hypothèse qui se cache derrière cette approche est que l'on peut se servir du passé pour prédire l'avenir. Les modèles GARCH semblent toutefois peu adaptés à la prévision à long terme puisqu'ils présentent un retour à la moyenne. Nous avons alors utilisé le modèle EWMA qui présente l'avantage de ne pas retourner à la moyenne et nous avons estimé les paramètres des modèles étudiés pour reconstruire une volatilité historique de l'indice S&P500 par le biais de chaque modèle afin de les comparer avec le modèle de la volatilité réalisée. Les résultats de notre recherche montrent que la volatilité estimée par le modèle GARCH de Heston et Nandi (2000) n'est pas en mesure de reproduire la trajectoire suivie par la volatilité de l'indice S&P500 et ce modèle ne pourrait donc être employé pour faire des prévisions sur celle-ci. Nous avons trouvé également que le modèle EWMA semble significativement reproduire la même trajectoire que celle associée à la volatilité réalisée de l'indice et par conséquent on peut l'utiliser pour prévoir la volatilité future de l'indice S&P500. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Volatilité, S&P500, GARCH, EWMA, Heston et Nandi, VIX.
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Le Modèle de Heston et l'estimation de la volatilité de l'indice S&P500Azzi, Georges January 2008 (has links) (PDF)
L'énorme incertitude qui règne sur les marchés financiers se traduit par de la volatilité intégrée dans les prix des options qui augmentent lorsque les investisseurs prévoient des fluctuations importantes des prix des actions. Le recours à une formule d'évaluation d'options est alors nécessaire pour extraire la volatilité anticipée des prix d'options cotés. Dans ce cas, les hypothèses jointes d'efficience informationnelle du marché des options et de validité du modèle d'évaluation d'options retenu sont impliquées. Motivés par ces faits, nous avons adapté le modèle de Heston pour générer la volatilité de l'indice boursier S&P 500 à partir des prix des options écrites sur cet indice. Puis nous avons estimé les paramètres du modèle pour reconstruire une volatilité historique et la comparer avec la volatilité réalisée. Les résultats de notre recherche montrent que la différence entre la volatilité estimée par le modèle de Heston et la volatilité réalisée est peu significative, ce qui nous a permis de valider et d'appliquer ce modèle pour prévoir la volatilité future de l'indice S&P 500. Nous avons trouvé également que les résultats dépendent de la quantité des options sélectionnées et de la largeur de l'intervalle des prix d'options disponibles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Volatilité, Options, S&P500, Heston, GARCH, VIX.
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La grande modération canadienne : une étude comparative avec le cas américainCigana, Jennifer January 2009 (has links) (PDF)
Cette étude documente l'occurrence de la grande modération au Canada en utilisant le cas américain comme référence. À l'aide d'un test de bris structurel sur un estimateur de la variance et en utilisant un échantillon plus vaste que ce qui est utilisé dans la literature sur le sujet, le deuxième trimestre de 1992 et le premier trimestre de 1985 sont retenus comme les dates les plus probables pour la grande modération au Canada et aux États-Unis, respectivement. À l'aide des mêmes tests, les dates les plus probables d'une cassure dans la volatilité des composantes désagrégées du PIE sont estimées. Ceci permet de constater que pour les États-Unis, il y a une synchronisation entre la date de brisure du PIB et les investissements résidentiels, les importations et les exportations. Au Canada, la consommation en biens durables, la consommation en biens non durables ainsi que l'investissement résidentiel démontrent une date de brisure dans leurs volatilités respectives qui coïncident avec la grande modération canadienne. Nous procédons aussi à une décomposition du changement de la variance du PIB avant et après les dates retenues qui quantifie de combien chaque composante du PIB a contribué à la réduction de la volatilité agrégée. Finalement, les cinq explications proposées couramment dans la littérature sur le cas américain sont mises à l'épreuve à l'aide des résultats obtenus dans le cadre de cette recherche. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cycles économiques, Volatilité, Produit intérieur brut, Canada, États-Unis.
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Valeur exposée au risque : estimations par des modèles de corrélations conditionnelles dynamiquesChiasson, Émile 07 1900 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs années, la quantification de risque est un outil essentiel pour tous les gestionnaires. Mais comment ces modèles et instruments financiers se comportent-ils durant des périodes plus tumultueuses, plus volatiles? Les marchés financiers étaient relativement stables au début des années 2000. Il va sans dire que les prévisions restent beaucoup plus faciles pour cette période, du moins au niveau de la volatilité des actifs. Les principales craintes des gestionnaires sont les sauts spontanés des rendements. Si les sauts sont largement positifs et anticipés, il est juste de croire que les conséquences, aux portefeuilles d'actifs, sont moins graves et même positives. Si les sauts sont négatifs, on peut s'attendre à plus de pertes en moyenne sur la totalité des marchés. Historiquement, les changements de la volatilité sur les marchés se regroupent de façons temporelles. C'était le cas pour la crise de 2008-2009 ayant connu une hausse soutenue de la volatilité des actifs sur les marchés en plus d'une baisse soutenue des rendements. Depuis plusieurs années, les recommandations du comité de Bâle tentent d'amortir les chocs des perturbations économiques et financières. Les véritables conséquences de ces recommandations sont extrêmement difficiles à quantifier pour la totalité des directives précises. Cependant, il est possible d'isoler quelques interventions afin d'observer les répercussions de telles recommandations sur les marchés standardisés. Une mesure commune et universelle d'interprétation et quantification du risque est la notion de valeur exposée au risque. Celle-ci requiert la modélisation des rendements d'un ou plusieurs portefeuilles d'actifs. La modélisation d'un portefeuille passe généralement par l'estimation des variances et corrélations conditionnelles entre actifs. Deux modèles seront retenus pour ces estimations, plus précisément les modèles DCC et t-DCC. À l'aide de ces modèles, il sera alors possible d'estimer des valeurs exposées aux risques pour toutes périodes prédéterminées par l'estimation des variances conditionnelles, covariances conditionnelles et corrélations conditionnelles. La comparaison d'estimations sera effectuée sur différentes périodes d'évaluations, compris la crise de 2008-2009. Il sera aussi possible d'observer si certaines recommandations du comité de Bâle étaient suffisantes ex post.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : VaR (valeur exposée au risque), volatilité et corrélation, modèle multivarié, DCC, t-DCC, indice de marché, Accords de Bâle, interdépendance financière.
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Trois essais sur la volatilité boursière et ses variations asymétriquesBen Bader, Mohamed 03 1900 (has links) (PDF)
La volatilité boursière joue un rôle central en finance. Elle intervient dans une multitude de décisions telles que le choix de portefeuille et sa diversification, la gestion du risque financier et l'évaluation des contrats financiers dérivés. Connue comme étant l'une des principales mesures de risque, la volatilité a suscité l'intérêt des chercheurs qui visent, notamment, à l'estimer et expliquer son évolution. Plusieurs résultats révèlent que la volatilité se caractérise, entre autres, par ses variations asymétriques (Avramov, Chordia et Goyal, 2006; Mele, 2007; Shamila, Shambora et Rossiter , 2009; etc.). Cette asymétrie veut que pour la même variation absolue du rendement, la hausse de la volatilité due à la variation négative dépasse sa baisse résultant de la variation positive. La contribution de cette thèse, composée de trois essais, consiste à proposer un modèle permettant de refléter au mieux les variations asymétriques de la volatilité et caractériser la prime de risque qui s'y rattache. Dans le premier essai, nous couvrons, en général, les principaux écrits majeurs, notamment récents, sur la volatilité boursière. En particulier, nous vulgarisons d'abord le concept de la volatilité comme mesure de risque où nous distinguons, d'une part, entre risque et incertitude et d'autre part entre risque existant et risque perçu. Puis, nous présentons les résultats marquants sur ses composantes (systématique et spécifique) en contexte des modèles classiques (de marché, CAPM). Ensuite, nous discutons de l'effet du marché d'options sur la volatilité boursière. Notre intérêt à cet effet se justifie par la croissance grandissante du volume des transactions sur les marchés des options depuis la création en 1973 du marché standardisé des options à Chicago (CBOE). Finalement, nous synthétisons les acquis en matière d'estimation de volatilité et faisons un tour critique des principales classes de modèles servant à en décrire l'évolution où des modèles représentatifs de chaque classe sont caractérisés tant dans leurs hypothèses et leurs dynamiques que dans leur performance au niveau des tests subis. Dans le deuxième essai, nous proposons un modèle à volatilité stochastique où l'asymétrie de la volatilité résulte de deux effets : l'effet de levier financier et l'effet rétroactif (ou effet feedback). Notre modèle suppose que, pour une firme donnée, la volatilité de son rendement boursier dépend et de la variabilité de sa valeur marchande (reflet de son risque d'exploitation) et de son levier financier (reflet de son risque financier). Nous recourons au filtrage particulaire, technique attribuée à Gordon, Salmond et Smith (1993), pour tester notre modèle en considérant son caractère non linéaire. Notre étude empirique est menée avec un échantillon de 332 firmes américaines non financières à données journalières. Elle porte sur la période qui s'étend du 2 janvier 1996 au 31 décembre 2008. Les résultats montrent que l'inclusion de la variation du levier financier dans le processus de la volatilité permet d'améliorer la performance de prédiction du modèle. Ils révèlent également que l'asymétrie de la volatilité résulte, notamment, de l'effet rétroactif en périodes d'instabilité. Par contre, son ampleur dépend du niveau du levier financier en périodes de stabilité. Dans le troisième essai, nous caractérisons la prime de risque de la volatilité asymétrique ainsi que les facteurs qui expliquent ses variations. En utilisant les prix d'options (d'achat et de vente) sur l'indice américain S&P 100, pour la période qui s'étend du 3 janvier 2006 au 18 décembre 2010, nous trouvons que cette prime est, en moyenne, négative. Cela transparaît d'ailleurs doublement, et dans l'écart significatif entre la volatilité implicite dans les prix d'options et la volatilité instantanée du S&P 100, et dans le rendement moyen négatif des portefeuilles de réplication jugés sûrs à risque près, celui de la volatilité. De plus, la prime de risque de la volatilité asymétrique s'avère changeante et dépend du niveau de la volatilité et de l'échéance des options vu que la sous-performance des portefeuilles de réplication augmente en périodes de volatilité accrue, surtout pour les portefeuilles formés avec des options à longue échéance. Également, les résultats dévoilent une asymétrie dans la variation de cette prime voulant qu'en valeur absolue sa hausse due à une volatilité élevée dépasse généralement sa baisse résultant d'une relative stabilité du marché.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : risque, volatilité boursière, variation asymétrique, effet de levier financier, effet rétroactif, filtrage particulaire, prime de risque de la volatilité.
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Three essays on the relation between social performance and firm riskBouslah, Kais 07 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse consiste en trois articles qui examinent divers aspects de la relation entre le risque et la performance sociale (PS). Le premier article examine la relation entre PS et le risque des entreprises non financières durant la période 1991-2007. Nos résultats montrent que la mesure agrégée de PS, qui combine les forces et les faiblesses sociales, est négativement reliée à la volatilité des rendements et au risque idiosyncratique. Après avoir divisé la mesure agrégée de PS afin de distinguer les forces et les faiblesses sociales, nous constatons que les forces et les faiblesses sociales sont positivement reliées à la volatilité et au risque idiosyncratique. Il y a une relation asymétrique dans laquelle l'impact des faiblesses sociales sur le risque est plus élevé que l'impact des forces sociales. Nous avons examiné également la question de causalité inverse et avons trouvé que les risques total et idiosyncratique sont positivement associés aux forces et aux faiblesses sociales. Cela implique que le risque affecte à son tour PS. Enfin, nous avons examiné la direction de causalité entre le risque et PS. Les résultats montrent qu'il y a une relation bidirectionnelle entre les forces sociales et le risque, et une relation unidirectionnelle du risque vers les faiblesses sociales. Le deuxième article examine la relation entre les dimensions individuelles de PS et les risques total et idiosyncratique pour les entreprises non financières durant la période 1991-2007. Nos résultats montrent que seulement certaines dimensions de PS affectent le risque. Pour les entreprises du S&P500, les faiblesses sociales des dimensions employés, gouvernance et diversité augmentent le risque, tandis que les forces des dimensions communauté (diversité) réduisent (augmentent) le risque. Pour les entreprises non incluses au S&P500, les faiblesses (forces) sociales de la dimension employée (diversité) augmentent le risque, tandis que les forces en matière d'environnement réduisent le risque. Enfin, nous avons examiné les liens de causalités et avons trouvé que la causalité a tendance à varier selon les différentes dimensions de PS. Le troisième article examine l'impact de PS sur le risque (total, systématique, idiosyncratique, Valeur à Risque (VaR)) pour un échantillon d'entreprises financières durant la période 1991-2007. Nous avons trouvé que la mesure agrégée de PS (faiblesses sociales) est négativement (positivement) reliée à toutes les mesures de risque. L'impact négatif du PS sur le risque est donc dû principalement à des faiblesses sociales, ce qui suggère une relation asymétrique entre PS ct le risque. Nous avons trouvé aussi que les faiblesses sociales des dimensions employées, produit et gouvernance affectent positivement toutes les mesures de risque, tandis que les forces sociales en matière de produit affectent positivement la VaR. Enfin, une analyse supplémentaire montre que PS affecte le risque des banques et des firmes d'investissement (courtage), mais non pas les entreprises d'assurance.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Volatilité, risque idiosyncratique, risque systématique, valeur à risque (VaR), performance sociale, forces sociales, faiblesses sociales.
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