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Managing microfinance institutions : linking performance with service and capital portfolios / Impact de la gouvernance et des modes de financement sur les performances économiques et sociales des institutions de microfinance

Khachatryan, Knar 18 June 2013 (has links)
Les développements actuels de microfinance encouragent les IMF à fournir un éventail plus large de services financiers au sein d'un portefeuille multiservices comprenant de la micro-épargne, de la micro-assurance, des services bancaires mobiles. L'une des caractéristiques de cette tendance s'exprime par la volonté des IMF de développer le marché de l'épargne afin d'atteindre les clients les plus pauvres mais également d'attirer des dépôts à moindre coûts. L'évolution rapide de la microfinance a également engendré un processus de commercialisation qui implique l'ouverture du secteur aux pratiques marchandes et qui se concrétise par un changement des modes de financement des IMF. Le domaine de la microfinance est donc sujet à de nombreuses modifications qui touchent aussi bien les pratiques des IMF, que leur organisation ou leur mode de financement. L'objectif de cette thèse est alors de contribuer à la compréhension de l'impact de ces modifications sur le développement et l'efficacité des sociétés de microfinance. Pour se faire, nous nous proposons d'explorer trois thèmes particuliers, correspondant aux trois chapitres de la thèse. Premièrement, nous chercherons à identifier des mécanismes originaux d'incitations relatifs aux nouvelles pratiques des IMF (en particulier l'offre couplée de services financiers) et permettant d'assurer l'exécution des contrats de financement. Deuxièmement, nous tenterons d'évaluer la performance des IMF offrant des services de microfinance couplés (crédit plus épargne) par rapport aux IMF traditionnelles. Enfin, nous étudierons l'impact des nouvelles modalités de financement des IMF sur leurs performances à la fois financières et sociales. / It has been commonly acknowledged that in order to reach the target clienteles with loans at attractive terms and conditions, an appropriate technology for delivering financial services must be developed. Next to this, current developments in microfinance industry encourage MFIs to offer wide-ranging services within a multiservice portfolio including microsavings, microinsurance, remittances, mobile banking etc. One of the main pillars of this trend has become MFIs increasing interest in the expansion into the savings market to reach more poor clients as well as to lower costs by attracting presumably cheaper deposits. Joint services are tailored to better meet needs of the poor and aim at building sustainable financial systems and establishing closer and long-term relationship with clients. Furthermore, the rapid evolution of microfinance has generated another essential and closely related trend: commercialization. The focus of this dissertation is on three emerging issues associated with the development of microfinance sector: incentive mechanisms to address contract enforcement and screening problems, performance of MFIs though the lenses of combined microfinance services (credit plus savings), and performance of MFIs though the lenses of capital structure. The essays in the dissertation vary in research methodology: one essay is theoretical and two are empirical. Moreover, the data come from diverse microfinance units: Microfinance Information Exchange (MIX) online database and Microfinance Centre for Central & Eastern Europe and the New Independent States (MFC). As far as methods are concerned the empirical essays use less frequently applied methodologies in microfinance studies: seemingly unrelated regression (SUR) and propensity score matching (PSM).
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Impacts socio-économiques des bonnes pratiques du développement durable sur une entreprise et ses parties prenantes : de l’opérationnalisation de la performance sociale à une action collective dans la promotion immobilière / Socio-economic impacts of Sustainable Development good practices on a corporate and its stakeholders : from social performance operationalization to collective action in real estate development

Komi, Abdoul Karim 12 April 2016 (has links)
La Performance Sociale de l’Entreprise (PSE) s’inscrit dans une approche principes-processus-résultats fondée sur la Théorie des Parties Prenantes. Son opérationnalisation renvoie à des difficultés notamment imputables au concept de Développement Durable : complexité des enjeux socio-techniques, préoccupations (sociales, environnementales, économiques) incompatibles, ... A ces difficultés, s’ajoutent celles d’une approche par les Parties Prenantes (PP) : identification, conflits intra/inter-catégorie, dynamique des relations, … Partant, il s’agit de coordonner les PP pour éviter les conflits. Entre alors en jeu la question de l’action collective relative à l’opérationnalisation de la PSE. Cette "thèse CIFRE" s’intéresse particulièrement aux conditions de l’émergence et de la pérennisation d’une telle action ; ces conditions émanant de la concertation des PP et fondamentalement du dépassement (compromis) de leurs conflits. L’outillage proposé par les théories de l’action collective est mobilisé pour dépasser les difficultés de l’opérationnalisation de la PSE ; la théorie de l’ordre négocié pour mieux identifier les PP évoluant entre conflits et coalitions, s’inscrivant alors dans une dynamique ; les approches en termes d’Economies de la Grandeur pour saisir leurs conflits et compromis. Dans le secteur de la Promotion Immobilière, il y a une crise de confiance et - pour une action collective - il faut des règles. Notamment, le conflit fondé sur la valeur et sa création est profond ; et le compromis écolo-marchand en découlant est controversé. Si l’action collective y est donc voulue commune, elle ne peut être une "action à plusieurs" et reste une "action ensemble". / Corporate Social Performance (CSP) is part of an approach principles-process-results based on Stakeholder Theory. Its operationalization refers to difficulties particularly due to the concept of Sustainable Development: complex socio-technical issues, incompatible concerns (social, environmental and economic) ... To these difficulties, are added those of an stakeholder approach: identification, intra/inter-category conflicts, relationship dynamics, ... Accordingly, it is to coordinate the stakeholders to avoid conflicts. This engages the question of collective action on CSP operationalization. This "CIFRE-thesis" is particularly interested in the conditions for the emergence and sustainability of such action; these conditions emanating from the consultation of stakeholders and fundamentally the exceeding (compromise) of their conflicts. The tools offered by the theories of collective action is mobilized to overcome the difficulties in the CSP operationalization ; approaches in terms of "Economies de la Grandeur" to capture the conflicts and compromises; the theory of negotiated order to better identify the stakeholders moving between conflicts and coalitions, then enrolling in a dynamic. In the sector of real estate development, there is a deep crisis of confidence and - for collective action – rules are needed. Especially, the conflict based on value and its creation is deep; and the "écolo-marchand" compromise resulting is controversial. If collective action is therefore required "common", it cannot be an "action à plusieurs" and remains an "action ensemble".
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Relation entre performance financière, niveau de risque et développement durable en contexte canadien.

Côté, Mathieu January 2014 (has links)
Cette recherche vise à analyser les liens entre la performance financière (PF) et le niveau de développement durable (NDD) dans le contexte canadien et adapté à la conjoncture actuelle. Le premier objectif est de déterminer si les mesures de PF peuvent être expliquées par les mesures du NDD, tout en contrôlant pour la taille, le risque et l’industrie des entreprises. Le deuxième objectif est de vérifier s’il existe un lien entre les mesures de risque d’une entreprise et les mesures du NDD, tout en contrôlant pour la taille et l’industrie des entreprises. Le troisième objectif est de déterminer si les mesures du NDD peuvent être expliquées par les mesures de PF, tout en contrôlant pour la taille et le risque.
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Three essays on social policy shareolder activism : actors and issues, types of targeted firms, and outcomes

Rojas Rodriguez, Miguel Eduardo January 2010 (has links) (PDF)
Les actionnaires de firmes qui affichent une faible performance sociale ou environnementale ont à leur disposition un certain nombre d'outils pour forcer les dirigeants à revoir les politiques de la firme. Un des mécanismes pouvant leur permettre de communiquer leurs préoccupations aux dirigeants est la soumission de résolutions d'actionnaire. Ce genre d'actions est régulé par la règle communément appelée Règle 14a-8, promulguée en 1942 par la Commission des valeurs mobilières des États-Unis (SEC par son sigle en anglais). Selon les dispositions de la Règle, les actionnaires des compagnies cotées en bourse peuvent déposer sans frais, s'ils remplissent certains critères, des résolutions (ou propositions) d'actionnaires pour être incluses dans la circulaire de sollicitation de procurations de la firme, si les dirigeants présentent des propositions eux-mêmes lesquelles seront votés par les actionnaires. Deux grands groupes caractérisent les résolutions d'actionnaires soumises selon les dispositions de la Règle 14 a-8. Le premier groupe de résolutions vise seulement à améliorer la performance financière de la firme, et ces résolutions sont appelées « résolutions de gouvernance d'entreprise ». Le deuxième groupe de résolutions a comme but l'amélioration de la performance sociale des firmes. Alors que la majeure partie de la littérature académique s'est concentrée sur les résolutions de gouvernance d'entreprise, l'objet de notre recherche est l'étude des résolutions du deuxième groupe. En effet, les résolutions de l'actionnariat à caractère social constituent un phénomène persistant (au moins un tiers de toutes les résolutions reçues par les firmes aux États-Unis appartiennent à ce groupe), ce qui motive notre intention de contribuer à la littérature en tentant de comprendre pourquoi certaines entreprises font l'objet de ce type de résolutions, quelles sont les principales sortes de résolutions à caractère social et qui sont les actionnaires qui les promeuvent et enfin, pourquoi certains résultats finaux des résolutions semble plus probables que d'autres. Nous avons alors bâti une base de données dans laquelle nous avons fusionné les informations sur les résolutions d'actionnaires, avec des données financières et comptables extraites de Compustat et des données de performance sociale colligées dans la base de la firme KLD Research and Analytics, Inc. Cette base de données originale nous a permis de valider empiriquement trois problématiques de recherche visant à contribuer à l'avancement des connaissances sur l'activisme actionnarial à caractère social. Le premier de ces papiers analyse le type d'entreprises ciblées par les activistes qui présentent des résolutions à caractère social. À cette fin, nous comparons deux groupes d'entreprises, celles ayant reçu une résolution d'actionnaires à l'intention du social (échantillon original) et un autre groupe de firmes témoins qui n'en ont pas reçu (du moins, pendant une fenêtre de temps appropriée). Les critères retenus pour sélectionner les entreprises témoins sont: la taille et le secteur d'activité. Nous avons cherché une firme témoin pour chaque résolution, même si certaines compagnies en reçoivent plusieurs chaque année. Notre hypothèse est que les actionnaires choisissent des firmes qui présentent certaines caractéristiques pour les cibler avec des résolutions. L'article montre que les actionnaires ont tendance à cibler des firmes de grande taille, peu performantes sur le plan financier, et qui affichent des indicateurs de risque élevés. Nous supposons que les deux résultats puissent être reliés à la possibilité que l'impact négatif des enjeux à caractère social sur la valeur des firmes puisse s'avérer plus important quand la performance économique est insatisfaisante et le risque plus élevé, favorisant ainsi davantage le monitoring. L'article montre aussi que les firmes peu performantes sur le plan social ont plus de probabilité d'être ciblées par les actionnaires. Nous avons aussi exploré la possibilité que les différents types d'actionnaires puissent privilégier différents types d'entreprise. Nous découvrons qu'en général les actionnaires ne choisissent pas ou ne ciblent pas tous les mêmes entreprises, mais que cette différence n'est pas notoire. Notre deuxième article propose des typologies pour les acteurs qui soumettent des résolutions ainsi que pour les sujets considérés dans les résolutions. Sur la base de ces typologies, l'article examine aussi les résultats des résolutions, en mettant l'emphase sur la capacité des actionnaires qui soumettent des propositions de négocier avec les dirigeants en échange du retrait de la résolution de la circulaire de sollicitation de procurations. La littérature disponible a assimilé le retrait des résolutions au succès, c'est-à-dire à la capacité d'exercer une influence sur les dirigeants. Cet article remet en question cette perspective et présente les raisons suggérant que dans certaines circonstances les actionnaires puissent s'incliner pour retirer leurs résolutions, et ce dans le but d'occulter des résultats décevants. En prenant en considération cet aspect, l'article montre que certains types d'actionnaires (tels les fonds de pension, les fonds communs de placement, et dans une moindre mesure, les investisseurs religieux) ont plus de capacité à influencer les dirigeants. C'est aussi le cas de certains types de sujets considérés dans les résolutions, tels que la diversité dans les conseils d'administration, l'égalité dans l'emploi, l'énergie et l'environnement, et le respect des droits humains et du travail à l'international. Sur la base des résultats que nous avons obtenus dans le deuxième papier, notre troisième et dernier article cherche à voir si un certain nombre de caractéristiques de la firme et de caractéristiques des résolutions elles-mêmes augmentent la probabilité d'un règlement entre actionnaires et dirigeants, et ce, avant que la résolution ne soit votée lors de l'assemblée générale annuelle. Nos résultats indiquent que la taille de l'entreprise ne favorise pas la négociation en faveur de l'actionnaire, même s'il est démontré que les actionnaires préfèrent s'attaquer aux grandes firmes. Une rentabilité plus élevée de la firme réduit la probabilité d'un règlement négocié, mais une performance sociale plus élevée augmente cette probabilité. Le contrôle par la firme de marques de grande valeur (qui pourraient être ternies par le refus des dirigeants de changer la politique sociale de la firme) ne semble pas avoir un impact sur la probabilité d'un règlement favorable pour les actionnaires. Néanmoins, nous reconnaissons que les indicateurs comptables utilisés pour mesurer la valeur des actifs intangibles peuvent êtres biaisés, comme cela a été suggéré par un nombre de chercheurs en comptabilité. Certaines catégories de sujets et d'initiateurs des propositions peuvent avoir une influence sur le dénouement de la résolution. Il est important de souligner que certaines variables perdent leur signification statistique quand le pourcentage de vote reçu par la proposition la dernière année est introduit comme variable indépendante dans les modèles de régression. Le fait que cette dernière variable domine sur les autres témoigne du pouvoir du processus de soumission des résolutions d'actionnaires en tant que mécanisme de transmission des attentes des actionnaires aux dirigeants. Dans cet article nous examinons également l'impact des variables mentionnées plus haut sur le pourcentage de vote reçu par les propositions. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Résolutions de l'actionnariat, Gouvernance d'entreprise, Performance sociale, Résolutions à caractère social.
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Three essays on the relation between social performance and firm risk

Bouslah, Kais 07 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse consiste en trois articles qui examinent divers aspects de la relation entre le risque et la performance sociale (PS). Le premier article examine la relation entre PS et le risque des entreprises non financières durant la période 1991-2007. Nos résultats montrent que la mesure agrégée de PS, qui combine les forces et les faiblesses sociales, est négativement reliée à la volatilité des rendements et au risque idiosyncratique. Après avoir divisé la mesure agrégée de PS afin de distinguer les forces et les faiblesses sociales, nous constatons que les forces et les faiblesses sociales sont positivement reliées à la volatilité et au risque idiosyncratique. Il y a une relation asymétrique dans laquelle l'impact des faiblesses sociales sur le risque est plus élevé que l'impact des forces sociales. Nous avons examiné également la question de causalité inverse et avons trouvé que les risques total et idiosyncratique sont positivement associés aux forces et aux faiblesses sociales. Cela implique que le risque affecte à son tour PS. Enfin, nous avons examiné la direction de causalité entre le risque et PS. Les résultats montrent qu'il y a une relation bidirectionnelle entre les forces sociales et le risque, et une relation unidirectionnelle du risque vers les faiblesses sociales. Le deuxième article examine la relation entre les dimensions individuelles de PS et les risques total et idiosyncratique pour les entreprises non financières durant la période 1991-2007. Nos résultats montrent que seulement certaines dimensions de PS affectent le risque. Pour les entreprises du S&P500, les faiblesses sociales des dimensions employés, gouvernance et diversité augmentent le risque, tandis que les forces des dimensions communauté (diversité) réduisent (augmentent) le risque. Pour les entreprises non incluses au S&P500, les faiblesses (forces) sociales de la dimension employée (diversité) augmentent le risque, tandis que les forces en matière d'environnement réduisent le risque. Enfin, nous avons examiné les liens de causalités et avons trouvé que la causalité a tendance à varier selon les différentes dimensions de PS. Le troisième article examine l'impact de PS sur le risque (total, systématique, idiosyncratique, Valeur à Risque (VaR)) pour un échantillon d'entreprises financières durant la période 1991-2007. Nous avons trouvé que la mesure agrégée de PS (faiblesses sociales) est négativement (positivement) reliée à toutes les mesures de risque. L'impact négatif du PS sur le risque est donc dû principalement à des faiblesses sociales, ce qui suggère une relation asymétrique entre PS ct le risque. Nous avons trouvé aussi que les faiblesses sociales des dimensions employées, produit et gouvernance affectent positivement toutes les mesures de risque, tandis que les forces sociales en matière de produit affectent positivement la VaR. Enfin, une analyse supplémentaire montre que PS affecte le risque des banques et des firmes d'investissement (courtage), mais non pas les entreprises d'assurance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Volatilité, risque idiosyncratique, risque systématique, valeur à risque (VaR), performance sociale, forces sociales, faiblesses sociales.
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Relation entre la performance financière et la performance sociale/environnementale : une analyse critique

Tebini, Hajer 01 1900 (has links) (PDF)
Pour un nombre croissant d'épargnants, il ne convient plus d'investir dans les entreprises qui ne respectent pas leurs employés, l'environnement, les droits de l'homme ou les minorités visibles, ou qui adoptent des comportements qui ne sont pas compatibles avec leurs valeurs. Pour l'ensemble de ces raisons, l'investissement socialement responsable (ISR) a connu une croissance fulgurante durant les dernières années. Pour répondre aux besoins de ces investisseurs, des organisations qui certifient ou évaluent la performance sociale des entreprises ont vu le jour partout dans le monde. Plus encore, certains pays ont même adopté des lois pour baliser les externalités des firmes et les Nations Unies, par le biais des principes régissant l'ISR, ont catalysé et renforcé cette tendance. Toutefois, l'argument incontournable de la croissance de l'ISR est la preuve irréfutable qu'investir dans les entreprises socialement responsables est aussi rentable et risqué qu'investir de manière traditionnelle. Malheureusement, jusqu'à maintenant, les diverses recherches n'ont pas réussi à trouver des résultats concluants et convergents. Les trois principales explications avancées pour expliquer cette divergence sont : la diversité des choix méthodologiques, la complexité de la relation et son caractère dynamique. D'un côté, examiner les liens de dépendance entre certains facteurs méthodologiques et la relation entre la performance sociale (PS) ou environnementale (PE) et la performance financière (PF), et d'un autre côté, étudier ce lien dans un cadre conceptuel non contraint linéairement et à travers le temps, revêt donc toute sa légitimité. Cette thèse composée de trois articles consiste principalement à examiner les divers aspects de la relation entre la PS ou la PE et la PF. En utilisant la PS (PE) des entreprises américaines, mesurée par KLD sur la période de 1991 à 2007, nous avons pu tester empiriquement trois problématiques de recherche visant à contribuer à l'avancement des connaissances autour de la relation entre la PS (PE) et la PF. L'objectif du premier article consiste à examiner les différents facteurs expliquant la divergence des résultats quant à la relation entre la performance sociale (PS) et la performance financière (PF). Pour ce faire, nous conduisons une recherche expérimentale afin d'apprécier l'impact des aspects d'ordre méthodologique sur la nature de la relation. Ces facteurs méthodologiques ont trait à la période d'étude retenue, au choix des mesures de PS et de PF, à l'échantillon et à la formulation linéaire. À partir d'un protocole expérimental basé sur la réplique de l'étude de Waddock et Graves (1997), nous testons tour à tour l'effet de chacun de ces facteurs de divergence ainsi que leurs effets conjoints. Nos résultats montrent que la relation varie selon la période retenue, la mesure de PS et de PF, l'échantillon ainsi que leurs effets conjoints et montrent que finalement, cette relation n'est pas forcément linéaire, telle que supposée dans la littérature pertinente. Nos conclusions permettent ainsi de confirmer que la nature de la relation est contingente aux choix méthodologiques et que ces derniers expliquent effectivement la disparité des résultats dans les études antérieures. L'objectif du deuxième article est d'examiner les facteurs sous-jacents à l'impact financier de la performance sociale (PS). Plus précisément, nous analysons la relation dans un cadre non linéaire et moins restrictif qu'une forme concave ou convexe; cadre qui permet d'apprécier l'impact financier à différents niveaux de la PS. Nous testons également, dans une perspective contingente, l'effet de certains facteurs spécifiques à l'entreprise qui modèrent la relation entre la PS et la PF, à savoir la taille, le risque et les dépenses en investissement. Enfin, et pour tenir compte de la dimension temporelle de la relation, nous examinons la stabilité de la relation à travers le temps. Les résultats obtenus permettent de valider une relation en paliers entre la PS et la PF. En effet, l'impact financier est positif pour les entreprises ayant une bonne PS, il est négatif pour les entreprises dont la PS est faible et il est neutre pour les entreprises ayant des niveaux intermédiaires de PS. De plus, cet impact est encore plus marqué pour les entreprises de petite taille, à risque élevé et ayant un niveau élevé de dépenses en investissement. Enfin, l'estimation de la relation à différentes sous-périodes nous a permis de montrer qu'elle n'est pas stable à travers le temps. En effet, l'impact de la PS sur la PF est plus important durant les périodes récentes (i.e. 2001-2007) que durant les précédentes (i.e. 1991-2000). Il semble que l'intensification de la prise de conscience de la RSE et de l'ISR s'est traduite par une relation plus forte traduisant l'importance croissante des critères ESG dans l'environnement financier des entreprises. Le troisième article se concentre sur un enjeu majeur de la PS, soit l'environnement. Enjeu émergent des années 80 et central durant les décennies suivantes, l'environnement est la dimension de la PS la plus défendue par les investisseurs et les activistes américains. L'objectif du dernier papier est d'examiner la dynamique de long terme de la relation entre la performance environnementale (PE) et la performance financière (PF). Plus précisément et pour mieux capturer cet aspect dynamique, nous introduisons des variables retardées de la PE (i.e. 1, 2 et 3 ans). En fonction de la mesure de la PE, deux types d'analyses ont été conduites. La première examine l'impact sur la PF de la mesure agrégée de la PE, qui combine les forces (strengths) et les faiblesses (concerns) environnementales. Les résultats montrent que l'impact courant de la PE sur la PF est négatif. Toutefois, l'estimation de l'effet dynamique de la PE sur la PF révèle que la relation est positive et persistante sur trois ans. De plus, cet effet est marqué de façon plus importante pour les entreprises de grande taille ayant un faible niveau de risque et de dépenses en investissement. La deuxième analyse examine l'impact financier respectif des forces et des faiblesses prises séparément. Les résultats montrent que l'effet contemporain des forces et des faiblesses est négatif sur la PF. L'analyse dynamique montre plutôt un effet négatif persistant du score des faiblesses sur la PF. Cet effet est plus important pour les entreprises les moins risquées et les moins innovantes. L'effet du score des forces sur la PF, quant à lui, est neutre durant les deux premières années. Il devient positif seulement lors de la dernière année. Par ailleurs, cet impact positif est marqué davantage pour les entreprises innovantes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Performance sociale, performance financière, performance environnementale, facteurs de divergences, non-linéarité, non-uniformité, dynamique.
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La contribution de l'usage des TI au triple bilan de l'organisation

Rose, Jean-Mathieu 04 1900 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs années, le développement durable et la responsabilité sociétale sont des sujets qui attirent beaucoup d'attention. Malgré l'intérêt qu'ils suscitent, encore peu de recherches ont abordé le rôle que les technologies de l'information (TI) peuvent y jouer. Les études recensées abordent principalement les aspects négatifs associés aux technologies (p. ex. la consommation énergétique, la pollution) au lieu de les considérer comme piste de solution aux enjeux associés à la durabilité. De plus, ces travaux se limitent généralement aux aspects écologiques de la durabilité plutôt que de la considérer dans son sens large. Face à ces lacunes, cette recherche vise à répondre à deux objectifs : (1) découvrir les différentes manières dont l'usage des TI peut contribuer au triple bilan d'une organisation; et (2) identifier les principales conditions à même d'influencer cette contribution. Pour atteindre ces objectifs, ce mémoire présente les résultats d'une étude exploratoire examinant huit solutions soutenues par les TI qui abordent des aspects associés à la durabilité. Les concepts théoriques avancés sont le fruit d'une analyse inductive menée dans l'intention de développer la théorie à partir des données sur un sujet d'actualité, pertinent et naissant. Suivant une approche qualitative reposant sur l'étude de cas et certaines procédures empruntées à la théorisation ancrée, cette recherche vise à contribuer au développement théorique sur la valorisation des TI en élaborant une série de propositions à partir d'observations dégagées d'exemples concrets tirés de la pratique. De manière générale, les résultats de ce mémoire indiquent que l'usage des TI peut avoir une contribution bénéfique au triple bilan de l'organisation par l'entremise de ses effets sur les processus organisationnels. Les résultats indiquent également que les principales conditions ayant une influence sur cette contribution sont : (1) la poursuite d'objectifs durables délibérés et cohérents avec la stratégie d'affaires; (2) la présence de ressources complémentaires; (3) l'accès aux ressources d'un tiers; et (4) la présence de mécanismes pour encadrer l'utilisation de la solution. Nos résultats démontrent que les TI peuvent effectivement représenter une piste de solution pour les entreprises qui cherchent à améliorer leur triple bilan et peuvent servir de point de départ pour guider la recherche future dans ce domaine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : durabilité, responsabilité sociétale des entreprises, valorisation des TI, triple bilan
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La performance en droit des affaires / Performance and business law

Pepino, Camille 06 December 2018 (has links)
Les opérateurs économiques sont confrontés à un fort accroissement de la concurrence combiné à des préoccupations sociales et environnementales désormais devenues indispensables. De ce constat, il semble que la performance qu’elle soit de type économique, social ou environnemental, soit devenue une valeur intrinsèque qui s’intègre ponctuellement à des obligations, ou engendre des obligations. Elle sera parfois extérieure au contrat et imposée par le droit lui-même. En ce sens, le législateur impose que la rémunération de certains dirigeants de sociétés soit obligatoirement indexée sur des critères de performances. Mais la performance sera parfois interne au contrat et constituera un élément essentiel pour ce dernier. Ces manifestations traduisent un mouvement d’ensemble rendant nécessaire la construction d’une réflexion juridique sur la performance, prisme de lecture devenu inévitable et particulièrement crucial. En dépit de l’attrait de la quête de performance, le droit est à la recherche d’un point d’équilibre de nature à permettre un développement économique dans les meilleures conditions, adossé au respect de l’environnement, naturel, humain, voire sociétal. C’est dans cette perspective que la dynamique de cette étude est construite. Elle appréhende la performance comme le fait d’atteindre un objectif, avec des moyens et des méthodes efficientes, tout en limitant les pertes financières et les effets néfastes. La performance est la nouvelle clé de lecture de la vie en société, et le droit des affaires s’impose à cet égard comme l’un des premiers relais / Economic operators are facing a sharp increase in competition combined with social and environmental concerns that have become of the essence. From this observation, it seems that the performance, be it economic, social or environmental, has become an value that is part of obligations, or creates itself obligations. It will sometimes be outside the contract and imposed by the law itself. In this sense, the legislator requires that the remuneration of certain companies executives is compulsorily indexed on performance criteria. But the performance will sometimes be internal to the contract and will be an essential element for the latter. These events reflect an overall movement making it necessary to construct a legal dissertation on performance, a new reading prism that has become inevitable and particularly crucial. Despite the attractiveness of the quest for performance, the law is seeking a point of balance likely to allow economic development in the best conditions, backed by respect for the environment, natural, human, even societal. It is in this perspective that the dynamics of this study is built. It understands performance as achieving a goal, with efficient means and methods, while limiting financial losses and adverse effects. Performance is the new key to reading life in society, and business law is one of the first relays
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Application des arbres décisionnels en grappes pour prédire la performance des institutions microfinancières / Application of decision-trees for predicting the performance of microfinance institutions

Bou Kheir, Roy 28 June 2013 (has links)
Les performances financières et sociales sont des caractéristiques institutionnelles importantes qui permettent aux pauvres et aux ‘quasi-pauvres' d'avoir accès aux crédits dans des conditions favorables, et aboutissent en même temps à un fonctionnement durable et aux mécanismes efficaces de gouvernances dans les institutions micro financières (IMFs). Dans ce contexte, cette étude a été menée afin de déterminer les variables financières/sociales/gouvernables qui peuvent influer les indicateurs de performance financière et sociale des IMFs à l'échelle mondiale; et de développer pour la première fois des arbres logiques décisionnels (en grappes) simples et pratiques qui peuvent être considérés comme des outils précieux aidant la mise en œuvre de stratégies efficaces pour les différents types des IMFs (à but lucratif et non lucratif) à l'échelle nationale.La première partie de cette thèse expose les données financières et sociales globales qui ont été extraites au cours des cinq dernières années (2007-2011) à partir de plusieurs bases de données bien connues (ex. Microfinance Information Exchange, Mix Market, Rating fund, etc…) pour les IMFs choisies classées comme ayant 4 ou 5 diamants (soit, 263 IMFs à but non lucratif et 135 IMFs à but lucratif) distribuées à travers les continents. Parmi les 263 IMFs à but non lucratif, l'échantillon de données a été composé de 192 organisations non-gouvernementales (ONGs), 42 institutions non bancaires et 29 coopératives. Un grand nombre de variables prédictives (54) ont été recueillies reflétant les aspects de l'environnement financier de ces IMFs (par exemple l'index des dépenses administratives, l'index de solvabilité, le coût par prêt, le nombre des déposants, etc…), les caractéristiques sociales (ex. profondeur, pourcentage des emprunteurs actifs ‘femmes', marché rural/urbain, niveau de pauvreté, etc…) et les mécanismes de gouvernance (ex. la taille de l'entreprise, la taille du conseil, la régulation, l'audit, l'affiliation à un réseau, l'assurance, etc…). Cette 1ère partie compare également l'efficacité de la plupart des méthodes/modèles statistiques les plus utilisés (incluant la régression linéaire, la régression logistique, les méthodes bayésiennes, les réseaux artificiels des neurones, l'analyse en composantes principales, etc….) pour estimer les indicateurs de performance financière et sociale au sein des IMFs. Elle inclue aussi une description détaillée du processus de construction des arbres décisionnels en grappes qui peut être utilisé pour cette estimation ainsi que toutes les étapes reliées (comprenant l'évaluation des divisions, l'assignement des catégories aux nœuds, les valeurs manquantes avec des répartiteurs de substitution, les critères d'arrêt, etc….).La deuxième partie explore les relations quantitatives entre les quatre indicateurs de performance financière les plus couramment utilisés [autosuffisance opérationnelle (operational self-sufficiency OSS), marge bénéficiaire (profit margin PM), rendement des actifs (return on assets ROA), et rendement des capitaux propres (return on equity ROE)] et les principales variables prédictives pour les IMFs choisies à but non lucratif (incluses à partir de 53 pays) à travers l'application de la modélisation par arbre de régression. Pour chaque indicateur de performance financière, plusieurs arbres de régression non élagués (684) ont été développés : (i) en utilisant toutes les variables prédictives, (ii) en utilisant toutes les variables prédictives financières seulement, (iii) en utilisant toutes les variables prédictives sociales seulement, (iv) en utilisant toutes les variables prédictives de gouvernance seulement, (v) en appliquant une seule variable prédictive à la fois, (vi) en excluant chaque variable à la fois du groupe potentiel des variables prédictives, et (vi) en forçant la séparation initiale de l'arbre à travers l'utilisation de la variable prédictive préférée afin d'explorer le pouvoir prédictif ... / Financial and social performances are important institutional characteristics that allow ‘the poor and the near-poor' to have access to credit in favorable conditions, and drives sustainable efficiency and effective governance mechanisms in MFIs (microfinance institutions). In this context, this study was conducted to determine the most influencing financial/social/governance variables (with their relative importance in %) that may affect the financial and social MFI performance indicators on worldwide basis; and to develop simple and practical microfinance tree-models (for the first time) that can be considered valuable tools helping with the implementation of efficient strategies among nonprofit and profit MFIs at a national scale.The first part of this thesis exposes the global financial and social data that has been extracted over the five recent years (2007-2011) from several well-known databases (e.g., Microfinance Information Exchange, Mix Market, Rating fund, etc.) for the chosen MFIs ranked four or five diamonds (i.e., 263 nonprofit MFIs and 135 profit ones) distributed widely over the continents. Among the 263 nonprofit MFIs, the data sample was composed of 192 Non-Governmental Organizations (NGOs), 42 non-bank institutions and 29 cooperatives. A large number of predictor variables (54) have been collected capturing aspects of the financial environment of these MFIs (e.g., administrative expense ratio, ratio of solvency, cost per loan, number of depositors, write-off-ratio, etc.), the social characteristics (e.g., depth, percent of women active borrowers, rural/urban market, poverty level, etc.) and the governance mechanisms (e.g., firm size, board size, regulation, audit, network affiliation, insurance, etc.). This first part compares also the efficiencies of the most used statistical methods/models (including linear regression, logistic regression, Bayesian methods, artificial neural networks, cluster analysis, principal component analysis, decision-trees, etc.) for estimating diverse financial and social performance MFIs' indicators. It includes also a detailed description of the tree building process that has been used for such estimation and all related steps (involving evaluating splits, assigning categories to nodes, missing values with surrogate splitters, stopping criteria, etc.).The second part explores quantitative relationships between the four commonly worldwide used financial performance indicators (operational self-sufficiency OSS, profit margin PM, return on assets ROA, and return on equity ROE) and key financial/social/governance predictor variables for the chosen non-profit MFIs (included from 53 countries) through the application of regression-tree modeling. For each financial performance indicator, several un-pruned regression trees (684) were developed: (i) using all predictor variables, (ii) all financial predictor variables only, (iii) all social predictor variables only, (iv) all governance predictor variables only, (v) applying only a single variable at a time, (vi) excluding each variable one at a time from the potential pool of predictor variables, and (vii) forcing the initial split of the tree using the preferred predictor variable for exploring the predictive power of independent predictors. The obtained results demonstrate that the strongest relationships were associated with ROE and ROA, the proportion of variance explained being equal to 99.8% and 99.5% respectively, followed by PM (97%) and OSS (95%). The second part also showed that the financial predictor variables did interfere differently in building the financial performance regression trees and associated relationships where ; administrative expense ratio influenced ROE (100%) ; average loan balance per borrower affected OSS (100%); cost per borrower, number of depositors, operating expense:loan portfolio, and risk coverage had significant impacts on ROA/ROE (98.5-100%).
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When CSR meets the stock market : the role of investor attention / Responsabilité sociale de l'entreprise et performance financière : quel rôle pour l'attention des investisseurs

El aouadi, Amal 23 November 2016 (has links)
Cette thèse se compose de trois essais empiriques qui étudient le rôle de l’attention des investisseurs comme étant un déterminant de la relation entre la performance sociale de l’entreprise (PSE) et sa performance financière (PFE). Notre objectif étant de repenser la littérature controversée sur les répercussions financières des activités de l’entreprise en matière de RSE, nous émettons un nouveau postulat – l’attention des investisseurs joue un rôle important dans la relation PSE-PFE. En effet, en complément à l’attrait de l’attention des investisseurs sur les marchés financiers tel que suggéré par un bon nombre d’articles académiques, une littérature émergente mais conséquente a récemment souligné le rôle de la visibilité de l’entreprise ainsi que celui de l’attention des différentes parties prenantes comme étant des facteurs pertinents de la relation entre la PSE et la PFE. Par conséquent, nous avons jugé utile de revisiter les retours sur investissements de la PSE, tout en intégrant l’effet de l’attention des investisseurs.Un important courant de la littérature empirique sur la PSE témoigne d’une forte cohésion entre l’entreprise socialement responsable et ses différentes parties prenantes telles que les consommateurs, les employés, les fournisseurs, les investisseurs les analystes financiers ainsi que les militants et activistes, cette cohésion étant encore plus forte, pour les entreprises bénéficiant d’une attention plus accrue de la part des différentes parties prenantes. Dans ce travail de recherche, nous poursuivons dans une telle logique et plus particulièrement, nous mettons en œuvre une analyse plus fine de ce constat, à savoir, nous évaluons le rôle de l’attention des investisseurs, en tant que ressource cognitive rare et limitée, dans la relation PSE-PFE. Cette thèse comporte quatre chapitres. Un chapitre préliminaire passe en revue la littérature existante sur la valeur marché de la PSE. En particulier, nous identifions trois courants de recherche principaux portant sur cette question et discutons du rôle des mécanismes internes et externes qui affectent la réaction des marchés financiers à la performance sociale. Plus important encore, nous accordons une attention particulière à la littérature sur le rôle de la visibilité de l’entreprise pour traduire la PSE en PFE. Ce dernier constat ouvre le débat sur la pertinence probable de l’attention de l’investisseur comme un déterminant clé de la relation PSE-PFE. Ainsi, dans une deuxième partie, nous portons un intérêt particulier à la littérature antérieure sur l’attention, le traitement de l’information et la prise de décision sur les marchés financiers. Puis, après avoir correctement défini l’attention et présenté son rôle sur les marchés financiers, nous essayons dans la dernière section de ce chapitre, d’établir le lien entre la littérature sur l’attention des investisseurs et celle sur l’impact financier de la PSE afin de déceler les perspectives de recherche futures. En dernier lieu, nous concluons et donnons le ton à la question de recherche complexe et stimulante que nous essayons d’élucider tout au long des trois essais de cette thèse à savoir, comment l’attention des investisseurs transforme la PSE en PFE. [...] / This thesis consists of three empirical essays investigating the role of investor attention as a determinant of the relationship between corporate social performance (CSP) and financial performance. Our aim is to rethink the controversial literature on the financial implications of CSR activities by exploring a new premise – investor attention may shape the financial returns on corporate social impact. Since a growing stream of literature has highlighted the role of firm visibility as well as stakeholder attention to connect CSP to financial performance in addition to the complementary literature of investor attention and stock prices, we expect that controlling for firm-specific investor attention would provide novel insights to the literature on the potential financial effects of CSP.A consistent strand of literature has provided interesting evidence of a strong relationship between the firm CSP and its stakeholders such as consumers, employees, suppliers, investors, analysts, activists and communities, and regulators, with the benefits being stronger, the greater the attention to and salience of social activities among stakeholders. We complement and extend this literature by implementing a more granular analysis and particularly we focus on the relevance of investors’ attention, a scarce and limited cognitive resource.This research is divided in four chapters. The first chapter is a survey of prior theoretical and empirical literature on the controversial debate of the relation between CSR and financial outcomes. We have particularly reviewed potential mechanisms that allow CSP to translate into CFP. Most importantly, we rely on studies claiming that firm visibility is a crucial factor to connect social impact to financial performance. Another argument of great appeal is the stakeholder attention theory as proposed by Madsen and Rodgers (2015) from which our research question draws its full legitimacy. Then, we have connected the literatures on attention, information, decision making and CSR to remake the CSP-CFP puzzle and highlight potential research hypotheses. A more readable view is provided by Figure 1 (later in this document) which integrates and synthesizes key predictors, outcomes, mediators, and moderators of the CSP-CFP relation by focusing on studies related to CSR and firm visibility thereby introducing the role of investor attention. Figure 1 is not an exhaustive conceptualization of all the intervening variables in this relationship but rather meant as a multilevel lens and guiding framework to which other variables can be added in the future. However, despite all the advancements in assessing the returns on CSR investments, this debate remains unsettled and has yielded conflicting results. Thus, we conducted three empirical essays on the relation between CSP and financial performance and particularly provide new and unique evidence on the role of investor attention to shape this controversial empirical issue. Therefore, in the first essay, we conduct a multi-country event study and investigate the impact of environmental, social and governance (ESG) news headlines on the shareholder wealth. We find that investors do not value positive ESG news headlines but negatively react to negative ESG news headlines. This result is consistent with the idea that social responsibility and irresponsibility are not the two sides of the same coin. Furthermore, evidence reveals that shareholders only react to negative corporate governance related headlines. This suggests that investors may be especially prone to attend to corporate social responsibility (CSR) initiatives that directly impact their own interests as previously suggested by T. M. Jones et al. (2007). Most importantly, investor attention was found to shape the punishment and reward of CSP, after controlling for the additional role of firm’s internal moderators such as firm size and advertising expenditure. [...]

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