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Trois essais sur la politique monétaire / Three essays in monetary policyKhayat, Guillaume Anwar 06 September 2017 (has links)
Ce travail de recherche est consacré à l’étude de la stabilité de l’équilibre de long terme lié à une trappe à liquidité, à l’étude des conséquences d’une des politiques monétaires non-conventionnelles mises en places depuis la Grande Récession et à la possibilité de l’utilisation d’une caractéristique du cadre opérationnel de la politique monétaire comme un outil supplémentaire qui permettrait les banques centrales d’appliquer une politique qui renforce l’économie réelle tout en répondant simultanément à toute préoccupation concernant une augmentation du prise de risque dans l’économie due à des taux d’intérêts bas. / This thesis is organized in three chapters dealing with monetary policy since the Great Recession. Chapter one assesses if the euro area’s long term equilibrium (steady state) characterized by low inflation or deflation and the nominal short term interest rate in the economy stuck at its effective lower bound is locally stable. Chapter two considers empirically possible unintended effects of setting negative policy rates on banking flows and the exchange rate. Chapter three suggests a model where monetary policy is implemented through the central bank’s lending and deposit facilities and the corridor instead of the standard assumption that the central bank controls directly the short term interest rate in the economy.
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Le secteur du logement : son rôle dans la détermination de la politique monétaire canadienne et son impact sur l'économie globaleGeorge, Stéphanie 08 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de cette étude est d'analyser l'interaction entre le prix du logement et la politique monétaire au Canada et, partant, d'évaluer la pertinence de considérer le prix du logement comme une variable dans la détermination de la politique monétaire. Nous présentons dans l'introduction les hypothèses de notre étude et la portée que celle-ci pourrait avoir sur la politique monétaire canadienne. Nous exposons ensuite les raisons de notre choix du logement comme objet d'analyse. Dans le premier chapitre, nous recensons les écrits scientifiques sur le sujet, notamment les écrits sur a) les effets que peuvent avoir un choc de la politique monétaire sur les prix du secteur du logement et b) l'effet d'un choc du prix des logements sur les taux d'intérêt et d'autres variables macroéconomiques. Le second chapitre présente le modèle VAR structurel sur lequel nous nous basons pour évaluer la pertinence d'intégrer le secteur du logement dans la détermination de la politique monétaire. Nous y expliquons nos choix méthodologiques, leurs forces et leurs limites, ainsi que nos hypothèses liées à l'identification du modèle. Le troisième chapitre fait état des résultats; notre première hypothèse n'est pas confirmée, mais les effets d'un choc du secteur du logement sur les taux d'intérêt sont significatifs et non négligeables. Il en est de même quant aux effets de ce choc sur l'inflation. Aussi, nos résultats démontrent que le prix des logements et l'inflation sont des variables importantes dans l'explication des fluctuations du PIE réel. Ces résultats pourraient justifier que l'on accorde plus d'importance au prix du logement dans l'élaboration de la politique monétaire canadienne, ce qui la rendrait plus efficiente. Enfin, dans le quatrième chapitre, nous résumons les études faites au plan international sur l'importance du secteur du logement dans la détermination de la politique monétaire et, finalement, sur la base de nos résultats, nous concluons que la Banque du Canada tient déjà suffisamment compte du secteur du logement dans la détermination de sa politique monétaire.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : secteur du logement, politique monétaire, vecteur autorégressif, chocs structurels.
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La transmission de la politique monétaire aux taux bancaires en Europe. Sa dynamique et sa détermination vues au travers de modèles univariés et multivariésJeudy, Raphaël 10 February 2010 (has links)
La thèse est une étude de la transmission des taux du marché monétaire sur les taux bancaires en Europe. La recherche s’appuie sur une analyse empirique économétrique du pass-through des taux d’intérêt. Dans un premier temps, l’objectif est de trouver des hétérogénéités ou des similitudes ou dans les dynamiques du pass-through dans la zone euro depuis le début des années 1990 : ruptures ou convergences dans le processus de transmission dans les modèles à correction d’erreur. L’analyse de modèles à seuil a permis de suivre l’évolution d’effets asymétriques liés au signe ou à l’amplitude des variations des taux du marché monétaire. Par la suite, une analyse est réalisée sur les déterminants des niveaux ou des vitesses du processus de transmission à l’aide de l’économétrie de panel. Enfin, une analyse est faite de la transmission sur l’ensemble de la structure par terme des taux d’intérêt à l’aide de modèles multivariés (SVAR et VECM). / The thesis is an econometrics analysis of the pass-through of policy rates and money market rates on retail interest rates in Europe. In a first place, the aim is to find heterogeneities or likeness in pass-through dynamics in the Euro area since the 90s: common structural breaks or convergences of the pass-through process in error correction models. The analysis of asymmetric dynamics with the use of threshold models as been done to underline the evolution of sign and size effects. In a second place, the analysis focuses on the determinants of the pass-through levels and speeds with the use of econometrics panel. Finally, the analysis is done on the yield curve transmission of the monetary policy rates with multivariate models (VAR,SVAR, VECM).
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La politique monétaire française de 1981 à 1988 : entre contrainte extérieure et enjeux politiques nationaux / No English title availableReichart, Alexandre 27 June 2014 (has links)
Un spectre hante l’Europe : le spectre de l’éclatement de la zone euro. A la suite de la crise des subprimes qui éclate, aux Etats-Unis, au cours de l’année 2007, la face du monde change radicalement. La crise immobilière américaine se mue alors en crise financière aux Etats-Unis puis, via les mécanismes de titrisation, en crise financière internationale, qui, par le canal de la restriction du crédit, va déboucher sur une crise économique internationale. Plusieurs pays européens, notamment méditerranéens, subissent particulièrement les effets de la crise économique, dégradés par les agences de notation, s’assignant bon gré mal gré à des politiques d’austérité, quand d’autres, à l’instar de l’Allemagne ou de l’Autriche maintiennent de niveaux de croissance et de chômage satisfaisants.La disparité des situations macroéconomiques des pays européens soulève alors une question fondamentale : la zone euro est-elle viable ? Peuton conserver une monnaie et une politique monétaire unique pour dix huit pays connaissant des situations conjoncturelles et des réalités structurelles si différentes ? Revient alors à nos esprits le nom d’un économiste canadien, Robert Mundell, et d’un concept forgé par celui-ci en 1961 : la zone euro est elle une zone monétaire optimale ? L’évolution de la théorie économique permet de mettre en relief divers critères, puis d’inverser le raisonnement, avec la théorie endogène des zones monétaires optimales : la mise en œuvre d’une monnaie unique permet t'elle d’enclencher un processus de convergence macroéconomique ? L’Histoire économique permet d’étayer ces réflexions. Après la suspension de la convertibilité du dollar en or, décidée unilatéralement par le Président américain Richard Nixon, et annoncée à la télévision, le dimanche 15 août 1971, le système monétaire international vole en éclat. Dès 1972, les pays européens, ne pouvant tolérer un régime de changes totalement flottants entre leurs devises, s’organisent et mettent en place le Serpent monétaire européen, dont le fonctionnement n’est pas de tout repos. Une nouvelle pierre à l’édifice monétaire européen est posée le 13 mars 1979, jour de la création du Système Monétaire Européen. [...] / No English summary available.
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L'effet des variables macroéconomiques sur la volatilité des marchés boursiersLahmiri, Salim January 2006 (has links) (PDF)
Nous étudions l'effet des variables macroéconomiques sur la volatilité du marché des actions en utilisant des données américaines pour la période allant de janvier 1959 à décembre 2004. Nous essayons de mieux comprendre la volatilité des rendements réalisés et de déterminer comment cette volatilité réagit aux changements de la politique monétaire et de l'économie passés et futurs. Nous adoptons la méthodologie de Schwert (1989) pour examiner la relation entre la volatilité et le niveau de l'économie. Cependant, nous utilisons des données quotidiennes pour le calcul des estimés de la volatilité, lesquels sont moins biaisés. En plus, nous corrigeons notre modèle pour tenir compte du problème d'endogénéité et de l'autocorrélation des résidus qui sont évidents dans Schwert (1989). Enfin, non seulement nous étudions l'effet des variables macro économiques sur la volatilité du S&P ; mais aussi sur celles du NYSE et du NASDAQ. Nos résultats confirment les conclusions de Schwert (1989) que les chocs de l'offre de monnaie et de la production industrielle expliquent les variations dans la volatilité. Cependant, nos résultats ne confirment pas les conclusions de Schwert (1989) que la volatilité n'est pas reliée aux variations de l'inflation. Nos résultats suggèrent aussi que l'hypothèse d'efficience des marchés financiers est rejetée. Les taux de discount, de l'offre de monnaie, de l'inflation et d'utilisation de la capacité industrielle anticipés expliquent la volatilité future des marchés des actions. Cette dernière conclusion est soumise à l'appréciation du lecteur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Volatilité, Agrégats macroéconomiques, Politique monétaire, Endogénéité, Autocorrélation, Hypothèse des marchés efficients.
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Le rôle de la politique monétaire endogène en contexte d'équilibre général dynamiqueChouchane, Afef 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire cherche à déterminer le rôle que joue une règle monétaire endogène dans la transmission des chocs monétaires et technologiques dans le cadre d'un modèle d'équilibre général dynamique moderne. Étant donné certaines incertitudes quant à la spécification exacte de la règle selon qu'elle est entièrement rétrospective (Taylor, 1993), contemporaine ou anticipatoire, nous évaluons la sensibilité de la transmission des chocs à ces divers types de règles. Nous utilisons un modèle DSGE où il y a concurrence imparfaite sur le marché de travail et sur le marché des biens. Les prix et les salaires sont établis par des contrats à la Calvo (1983) pour les firmes et les ménages. Nous présentons divers sentiers de réponse de variables macroéconomiques suivant un choc monétaire et un choc technologique en fonction de la spécification particulière de la règle de Taylor. Les simulations différent aussi en fonction d'un jeu de rigidité nominales portant soit sur les prix seulement, les salaires seulement ou les salaires et les prix. Les résultats trouvés montrent que pour les deux types de chocs les sentiers de réponse ne présentent pas de différences marquées si la règle de Taylor est contemporaine ou rétrospective alors que les résultats peuvent être très différents lorsque la règle est prospective. Aussi nous trouvons que le degré de lissage joue un rôle majeur pour ce qui est d'amplifier les effets d'un choc monétaire mais pas ceux des chocs technologiques.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : choc monétaire, choc technologique, règle monétaire, rigidités nominales, sentiers de réponse, lissage, règle rétrospective, règle prospective, règle contemporaine.
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Les effets des chocs de la politique monétaire de la Chine de 1997 à 2005 : des données désagrégées, les variations provinciales et le marché boursier / The effects of monetary policy shocks in China 1977 to 2005 : disaggregated data, provincial variations and the stock marketLiu, Ying 27 September 2010 (has links)
Cette thèse étudie les effets des chocs de la politique monétaire sur l'économie chinoise de 1997 à 2005, en se fondant sur un modèle vectoriel autorégressif (MVA) avec les données mensuelles. Nous constatons que la production et les prix de la Chine diminuent de manière significative suite à un choc de politique de contraction, ce qui suggère la présence d'un canal de taux d'intérêt. Nos résultats sont renforcés par un MVA à facteur augmentée (MVAFA), qui extrait des informations d'un grand nombre de séries économiques. Nous constatons également que les industries lourdes et les entreprises privées répondent beaucoup plus fortement aux chocs de la politique monétaire que les industries légères et les entreprises d'État. Nous explorons ensuite les variations provinciales des réponses aux chocs de la politique monétaire. En général, nous constatons que la production et les prix sont plus sensibles à ces chocs dans les provinces côtières que dans les provinces de l’intérieur. Les analyses transversales de ces variations provinciales suggèrent que les provinces avec un taux de croissance plus élevé et un niveau plus élevé des activités de construction sont plus susceptibles de réagir fortement à des chocs de la politique monétaire. Enfin, nous examinons les effets des chocs de politique monétaire sur le marché boursier chinois et ses indices sectoriels. Nous concluons que la politique monétaire a peu d'effet sur le marché boursier global, mais certains que secteurs réagissent plus fortement aux chocs de la politique monétaire que les autres. / This thesis studies the effects of monetary policy shocks on the Chinese economy from 1997 to 2005 based on a VAR framework with monthly data. We find that China’s output and prices decrease significantly following a contractionary policy shock, suggesting the presence of an interest rate channel. Our results are reinforced by a Factor Augmented VAR (FAVAR), which extracts information from a large number of economic series. We also find that heavy industries and privately-owned enterprises respond much more profoundly to monetary policy shocks than light industries and state-owned enterprises, respectively. We then explore the provincial variations of the responses to monetary policy shocks. In general, we find that output and prices are more sensitive to such shocks in coastal provinces than in inland provinces. Cross sectional analyses of these provincial variations suggest that provinces with a higher growth rate and a higher level of construction activities are more likely to respond strongly to monetary policy shocks. Finally, we investigate the effects of monetary policy shocks on China’s stock market and its sectoral indices. We conclude that monetary policy has little effect on the overall stock market, but certain sectors do respond more strongly to monetary policy shocks than others.
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Le marché du travail est-il le foyer de l'asymétrie des effets de la politique monétaire?Boisjoli, Karine January 2006 (has links) (PDF)
Le présent mémoire s'attaque à l'étude de l'impact des chocs monétaires restrictifs et expansionnistes sur la production, la consommation, l'investissement, les prix, les salaires et le taux de chômage à l'aide d'une nouvelle mesure des chocs monétaires de l'économie américaine produite par Romer et Romer (2004). La méthode utilisée pour trancher sur l'existence d'effets asymétriques de la politique monétaire non anticipée, qui se veut facile à analyser et compte apporter un argument visuel, est inspirée des sentiers de réponse développés par Romer et Romer (1994, 2004). Nous simulons un choc positif d'un point de pourcentage du taux d'intérêt de court terme afin d'en tracer l'effet sur chaque agrégat pour les quarante-huit mois suivant le choc. Nous répétons l'exercice pour un choc négatif, ce qui nous permet de faire une comparaison visuelle de deux sentiers de réponse. Dans un premier temps, nous séparons la mesure des chocs monétaires en deux. D'un côté, nous conservons les valeurs des chocs monétaires positifs et nous attribuons la valeur zéro aux chocs négatifs. De l'autre, nous conservons les valeurs des chocs monétaires négatifs et nous attribuons la valeur zéro aux chocs positifs. Dans un deuxième temps, nous effectuons sur chaque agrégat une régression des deux séries de chocs retardés sur plusieurs périodes et de l'agrégat retardé aussi sur plusieurs périodes. Nous utilisons les coefficients de chaque régression pour tracer deux sentiers de réponse, l'un pour l'effet d'un choc positif, l'autre pour l'effet d'un choc négatif. La spécification de la régression apporte un problème: nous n'incluons pas d'autre type de choc pouvant affecter l'économie américaine. Un survol des études concernant les effets des chocs monétaires (Hoover et Perez, 1994; Romer et Romer, 1994) nous indique que les chocs de prix réel du pétrole peuvent affecter l'économie américaine. Nous introduisons les variations des prix réel pétroliers dans chaque régression en retardant cette série du même nombre de périodes que les deux séries de chocs monétaires. Après un examen des sentiers de réponse obtenus, nous confirmons que la politique monétaire non anticipée a un effet asymétrique sur la production, l'investissement, les salaires nominaux et le taux de chômage. Nous ne retrouvons pas de preuve suffisante pour tirer les mêmes conclusions pour la consommation, l'investissement fixe et les prix. Ainsi, il semble que le marché du travail soit le foyer de l'asymétrie des effets de la politique monétaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Asymétrie, Chocs monétaires, États-Unis, Sentiers de réponse.
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Dynamique de la politique monétaire depuis la grande modération : analyse à partir de la courbe de TaylorBoketsu Bofili, Jean Paul 06 1900 (has links) (PDF)
Ce travail utilise un modèle d'équilibre général dynamique et stochastique (DSGE) standard pour calculer la courbe de Taylor, mesurer ses mouvements et évaluer l'efficience de la politique monétaire pour les trois sous-périodes depuis la Grande Modération (l984T1-2010T1). Le but est d'apprécier le degré d'arbitrage auquel la Banque Centrale a été confrontée et l'efficacité de la politique monétaire suivie. Les résultats obtenus sont très pertinents pour la conduite de la politique monétaire. (i) Ils semblent indiquer un déplacement des points de performance vers les courbes d'efficience et un glissement de celles-ci vers l'origine. Toutefois, ce déplacement des points de performance ne s'est pas opéré dans la même direction. Sous la Grande Modération, le déplacement vers l'origine, dû à la réduction simultanée des volatilités de l'inflation et de la production, améliore significativement l'arbitrage pour la Banque Centrale, réduit fortement les pertes occasionnées et accroît l'efficience de la politique monétaire. Alors que pendant la Grande Récession post-2007, le déplacement du point de performance vers le coin Sud-Est détériore cet arbitrage, car, une faible réduction de la variabilité de l'inflation est réalisée au coût d'une forte variabilité de la production. Ce qui permet de conclure que certains choix de politique monétaire sont plus efficients que d'autres. (ii) Ils établissent également que le degré d'efficience de la politique monétaire est inversement lié à l'ampleur des chocs macroéconomiques aléatoires. Cette relation négative apporte une contribution majeure sur le débat relatif aux facteurs explicatifs de la Grande Modération et permet de montrer que tous les facteurs (good luck vs good policy) jouent un rôle important pendant la modération ou la récession économique. (iii) Et enfin, ils soulignent l'importance des gains d'efficacité, enregistrés par une politique monétaire agressive et crédible axée sur la maitrise de l'inflation, lesquels permettent d'anéantir les effets des chocs exogènes qui perturbent l'économie, surtout en période de crise lorsque l'instrument de politique monétaire devient quasi-inopérant.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Politique monétaire optimale, Grande modération, courbe de Taylor, courbe d'efficience, Arbitrage, modèle DSGE.
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Systèmes financiers et canaux de transmission de la politique monétaireMarone, Massaër 01 October 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse les conséquences des transformations de la sphère financière sur les canaux de transmission des décisions de politique monétaire, au cours de ces dernières années dans les pays industrialisés. Elle observe que du fait de ces transformations, les établissements bancaires sont passés d'un modèle d'" octroi et détention du crédit " (originate to hold) à un modèle d'" octroi puis cession du crédit " (originate to distribute), ce qui leur permet de recourir davantage aux produits dérivés et à des instruments de transfert du risque de crédit. Elle démontre que ces techniques de gestion actif/passif ont complètement bouleversé les fondements théoriques des canaux traditionnels, en particulier, du canal du crédit. Pour expliquer ces bouleversements, l'analyse a été structurée en deux parties. La première met en évidence, à travers le principe d'accélérateur financier, la manière dont la déconnexion partielle entre la croissance de l'offre de crédits et celle des dépôts bancaires a tendance à renforcer le canal du crédit alors qu'on devait s'attendre à son affaiblissement du fait que toutes les hypothèses-clés mises en avant par Bernanke et Blinder (1988) ont été fragilisées par les innovations financières. La deuxième partie montre, en s'appuyant sur les études empiriques, comment le canal des taux d'intérêt s'est renforcé grâce à la financiarisation croissance des économies industrialisées et à la flexibilité du cadre opérationnel de la politique monétaire.
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