La bête fantastique, dans sa dimension carnassière, a admirablement servi l'optique initiale de la littérature fantastique, au début du XIXe siecle : créer la peur. La "peur de la bête", incarnée dans des avatars du prédateur dévorant, a connu ainsi un usage fréquent et varié. Par la suite, au XXe siècle, confronté à un lectorat urbanisé moins sensible à cette peur, le projet du fantastique est devenu davantage intellectuel. La zoologie fantastique a pu alors faire une place conséquente à des bêtes capables, sans dévoiler une gueule menaçante, de bouleverser l'homme par leur étrangeté angoissante et leur subtile invraisemblance. L'ouverture aux littératures et cultures étrangères, principe même de la littérature comparée, nous donne l'occasion de considérer, des oeuvres venues de tous horizons. C'est là une étape indispensable pour une appréhension globale de la bête dans la littérature fantastique
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00457638 |
Date | 22 November 2007 |
Creators | Cally, Jean William |
Publisher | Université de la Réunion |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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