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Impact d’une sécheresse prolongée sur le système racinaire de l’épinette noire

Les changements climatiques risquent d’avoir des impacts majeurs, et ce, dans plusieurs écosystèmes du monde entier. On prévoit au Québec, Canada, des périodes de sécheresse plus nombreuses et de plus longue durée. Les impacts que pourraient avoir ces sécheresses sur la forêt boréale, l’un des écosystèmes les plus importants du Canada, ne sont pas encore bien connus. C’est pourquoi une étude (Belien 2015) de simulation de sécheresse à l’aide de dispositif de toiles a été réalisée pendant trois ans afin de mieux comprendre les impacts potentiels d’une sécheresse de longue durée sur l’épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP), l’essence ligneuse dominante de la forêt boréale. Cette étude, qui s’intéressait principalement aux parties aériennes des arbres n’a démontré aucun signe de perturbation majeure. Alors, est-ce que l’épinette noire est réellement résistante face aux sécheresses ou encore est-ce que l’impact se retrouve plutôt dans les parties non considérées dans l’étude? L’objectif de la présente étude était donc de vérifier l’impact de cette sécheresse simulée au niveau racinaire. Pour ce faire, des racines ont été excavées ainsi que chacune de leurs ramifications afin d’analyser leur croissance et leur architecture. Les résultats ont démontré une forte résilience des arbres face au traitement de sécheresse. Il n’y a pas eu de production de ramifications en profondeur là où l’humidité est plus importante. Il n’y a pas eu de mortalité importante des racines fines (1-2 mm) qui ont été mentionnées dans la littérature comme étant sensibles aux sécheresses. Il n’y a pas eu non plus de diminution de la croissance radiale pendant les années de traitement, toutefois, on observe une augmentation significative par rapport aux témoins de la croissance radiale de 87 % aux extrémités distales des racines ce qui pourrait aider à l’hydratation des arbres. Cette augmentation pourrait améliorer l’efficacité des fonctions de transport des extrémités éloignées des racines. Les résultats suggèrent toutefois que l’épinette noire semble avoir une très forte résistance face aux sécheresses avec très peu de changements au niveau racinaire.

Identiferoai:union.ndltd.org:Quebec/oai:constellation.uqac.ca:3721
Date January 2015
CreatorsTremblay, Maxime
Source SetsUniversité du Québec à Chicoutimi
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou mémoire de l'UQAC, NonPeerReviewed
Formatapplication/pdf
Relationhttp://constellation.uqac.ca/3721/

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