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Distribution et abondance des larves d'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) au lac Saint-Jean

Gagnon, Karine January 2005 (has links) (PDF)
La pêche à la ouananiche (Salmo salar) au lac Saint-Jean génère une activité économique importante au Saguenay - Lac-Saint-Jean, ayant même été désignée emblème animalier régional. Malheureusement, les succès de pêche, le nombre de reproducteurs remontant les rivières et la croissance de la ouananiche varient énormément d'une année à l'autre. L'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax), qui représente la majorité des proies de la ouananiche, est la principale cause des fluctuations d'abondance de ce saumon d'eau douce, durant sa phase lacustre. L'abondance de l'éperlan influence la croissance et la survie de la ouananiche, particulièrement durant sa première année en lac. Afin de mieux connaître la biologie de l'éperlan, un programme de recherche a été mis sur pied. Avant 1995, aucun site de fraie d'éperlan n'était connu au lac Saint-Jean. Un volet du programme a donc porté sur la localisation et la caractérisation des sites de reproduction de l'éperlan. Les objectifs de cette étude sont de (1) décrire la dérive des larves de façon spatio-temporelle dans les rivières Ashuapmushuan, Mistassini et Péribonka afin d'y localiser les sites de reproduction, (2) de décrire la distribution spatiale et temporelle des larves dans le lac Saint-Jean en fonction de différents facteurs et (3) de vérifier si la dispersion des larves dans le lac Saint-Jean concorde avec les patrons de distribution des courants de surface, engendrés par les vents dominants. Pour rencontrer nos objectifs nous avons échantillonné les larves d'éperlan dans trois rivières (Ashuapmushuan, Mistassini et Péribonka) et sur toute la superficie du lac Saint-Jean (15 stations riveraines et 10 pélagiques), en 1998 et 1999. Au laboratoire, les larves d'éperlan ont été mesurées, comptées et triées par stade de développement (A à G, où les larves de stades A et B sont encore vésiculées et âgées entre zéro et deux jours). Selon nos résultats, il existe trois principaux sites de fraie, situés dans la partie nord du lac Saint-Jean, plus spécifiquement, dans les rivières Péribonka, Ashuapmushuan et Mistassini. Nous avons observé que la dérive des larves est rapide, puisqu'elles n'ont pas une capacité natatoire développée. Elles sont entraînées au gré des courants et un à deux jours après l'éclosion, les larves ont quitté leur rivière natale. D'une année à l'autre, l'emplacement du site de fraie dans la rivière Ashuapmushuan peut varier quelque peu. L'incubation dans la rivière Péribonka est la plus longue et elle est la plus importante rivière en terme de production de larves. Nous avons aussi observé que la température de l'eau peut faire varier l'arrivée des premières larves au lac Saint-Jean. Une fois dans le lac Saint-Jean, le déplacement latéral des larves d'éperlan est fonction des courants du lac, qui eux sont fonction des vents dominants. En 1998, une dominance des vents nord-ouest aurait rapidement dispersé les larves du nord, où on retrouve les sites de reproduction, vers le sud du lac. En 1999, les premières larves arrivées au lac Saint-Jean étaient également situées au nord, près des sites de reproduction et durant la période qui a suivi leur apparition dans le lac, on a enregistré des vents dominants du sud-est, ce qui aurait confiné les larves des stades de développement A à C dans le secteur nord. Ensuite les vents se sont inversés (ouest et ouest-nord-ouest), dispersant rapidement les larves vers le sud et sur toute la superficie du lac. En 1998, des protolarves furent capturées au sud-ouest du lac; à ce moment on enregistrait des vents d'est-sud-est, suggérant alors que ces larves proviendraient d'un site de reproduction dans ce secteur et non du nord, en référence à la rivière Ashuapmushuan. D'ailleurs, en 1996 et 1997, des rassemblements de reproducteurs ont été capturés près de l'embouchure de la rivière Ouiatchouane.
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Amorçage et séparation des graines d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) : amélioration de la germination des lots de semences forestières

Gaudreault, Mélanie January 2005 (has links) (PDF)
Au Québec, l'épinette noire est l'essence la plus utilisée pour le reboisement. Toutefois, les lots employés pour la production des plants forestiers sont de qualité variable. L'intérêt d'améliorer la qualité des lots réside dans la diminution des coûts d'opération des pépinières et une utilisation optimale des graines disponibles. L'objectif général de cette étude est de vérifier l'efficacité de procédés de conditionnement et de sélection des graines dans le but d'améliorer la germination des lots de semences d'épinette noire destinés à la production de plants forestiers. Les expérimentations ont été effectuées sur trois lots de qualité distincte. Dans un premier temps, un traitement d'amorçage dans l'eau a été appliqué. Dans un second temps, des graines ont été séparées selon leur taille et leur densité. Une évaluation quantitative de leur contenu lipidique et protéique a ensuite été réalisée. La germination des semences a été évaluée lors de chaque étape. L'amorçage améliore la vitesse et le pourcentage de germination des semences. Le tamisage et la séparation par densité permettent de discriminer les semences selon leur pourcentage de germination, leur vitesse de germination et leur vigueur. L'impact des techniques de séparation est plus important lorsque la qualité du lot est faible. La séparation par densité est plus efficace que le tamisage pour sélectionner les semences selon leur potentiel de germination. Les quantités de protéines et de lipides contenues dans les semences n'expliquent pas les variations de germination observées entre les graines de tailles et de densités différentes. L'amorçage ne permettrait pas d'améliorer la production de plants en récipients. Toutefois, les techniques de séparation occasionneraient une augmentation de l'uniformité de la production des plants forestiers, si on semait séparément les différentes fractions obtenues. La revalorisation de certains lots de graines d'épinette noire dont le pourcentage de germination est jugé trop faible serait aussi possible en utilisant la séparation densimétrique. Des études ultérieures devraient cependant vérifier si ce traitement apporte des bénéfices à l'ensemble des lots de faible potentiel germinatif et si des résultats semblables peuvent être obtenus dans des conditions de culture réelles.
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Mortalité hivernale de l'éperlan arc-en-ciel d'eau douce

Bérubé, Amélie January 2005 (has links) (PDF)
La compréhension des facteurs affectant la survie des éperlans arc-en-ciel (Osmerus mordax) juvéniles est primordiale puisqu'il constitue la principale nourriture de la ouananiche du lac Saint-Jean (Salmo salar). Ce saumon d'eau douce connaît actuellement une très faible abondance, mais également une très faible croissance. Les fluctuations inter-annuelles d'abondance de ce poisson fourrage peuvent devenir un facteur clé dans la production de plusieurs espèces de poissons de pêche sportive. Ces fluctuations pourraient être contrôlées par les facteurs climatiques, particulièrement près des limites nordiques de distribution de l'espèce, situées tout près du lac Saint-Jean. Notre objectif principal était d'évaluer l'effet des facteurs climatiques sur le recrutement des jeunes éperlans arc-en-ciel d'eau douce de l'année, en évaluant l'effet de la longueur de la saison de croissance sur l'accumulation lipidique et la taille des individus, et l'effet de la sévérité de l'hiver sur la mortalité sélective liée à la taille et la diminution des lipides pendant cette période. Des échantillons ont été récoltés dans trois lacs québécois situés entre 45°02'N et 48°20'N, et ayant entre 990 et 1980 degrés-jours. Les lacs ont été visités le plus tard possible à l'automne 2002 et 2003 et le plus tôt possible au printemps 2003 et 2004. Trente-deux poissons provenant de chacun des lacs et de chacune des périodes d'échantillonnage ont été utilisés pour l'extraction des lipides, et un sous-échantillon de dix poissons a été sélectionné pour la lecture de la microstructure de l'otolithe. Un index de croissance a été mesuré en utilisant le rayon de l'otolithe à 75 jours, correspondant à la durée du stade larvaire. Les poissons des populations nordiques ont un meilleur taux de croissance et d'accumulation de lipides que ceux des populations du sud. Pour les trois lacs échantillonnés, aucune mortalité hivernale sélective liée à la taille n'a été détectée pendant le stade larvaire. L'épuisement des réserves lipidiques ne semble pas être le seul facteur responsable de la mortalité hivernale. Conséquemment, la courte saison de croissance et la sévérité de l'hiver ne semblent pas responsables des importantes fluctuations d'abondance de l?éperlan arc-en-ciel.
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Étude descriptive des relations de croissance entre la tige, la racine pivotante et les racines horizontales chez le pin gris (Pinus banksiana) dans la région du Lac Saint-Jean, Québec

Fortin, Marie-Noëlle January 2004 (has links) (PDF)
Le pin gris (Pinus banksiana Lamb.) est une espèce boréale réputée pour sa bonne croissance sur les sols graveleux peu fertiles et relativement secs. Cependant, des observations récentes faites dans le secteur de la rivière Nestaocano, au nord du lac Saint-Jean, ont montré que les pins gris s'y trouvant présentent des taux de croissance faibles. Une étude descriptive détaillée de la croissance des tiges, des racines pivotantes et des racines horizontales de 5 pins gris provenant de ce secteur a été faite afin de tenter de trouver les causes de ces faibles taux de croissance. L'objectif principal de cette étude est donc de décrire les relations entre la croissance de la tige, de la racine pivotante et d'une racine horizontale chez les pins gris et d'analyser le ralentissement dans la croissance radiale de ces derniers. Les tiges et les systèmes racinaires des 5 pins gris ont été coupés et soumis à une analyse dendrochronologique. En général, les chronologies de la tige, de la racine pivotante et de la racine horizontale présentent un très bon synchronisme pour chaque pin gris, et d'un arbre à l'autre également. Les coefficients de corrélation calculés entre les chronologies de la tige, de la racine pivotante et de la racine horizontale d'un même individu indiquent que la meilleure concordance se trouve entre la racine pivotante et la racine horizontale (coefficients de 0,59 à 0,93) alors que la plus faible est entre la tige et la racine horizontale (coefficients de 0,02 à 0,55). Le profil longitudinal d'accroissement radial cumulé des tiges suit la forme classique de croissance décrite dans la littérature. Celui de chaque racine pivotante est inversé et condensé par rapport au profil de la tige s'y associant. Les profils longitudinaux d'accroissement radial cumulé des racines horizontales montrent une grande variabilité. De plus, ces profils montrent que la croissance en longueur des racines horizontales est très rapide au cours de la première décennie. Des réductions de croissance radiale significatives (plus de 40% de réduction) ont été observées dans les 5 arbres. Deux pins gris montraient une diminution de croissance radiale plus intense que les autres dans les trois parties de l'arbre, avec une diminution intense au cours des deux dernières décennies et des taux de réduction de croissance de 70% à 100% pour la dernière année avant la récolte. En général, les réductions de croissance observées dans les tiges se répercutent dans les racines pivotantes et horizontales. Trois diminutions de croissance synchrones sont observées dans les tiges, les racines pivotantes et les racines horizontales des 5 pins gris, soit de 1960 à 1962, de 1980 à 1982 et de 1988 à 1990. La comparaison du patron de croissance radiale annuelle moyenne des tiges des pins gris du secteur de la rivière Nestaocano avec celui de pins gris affectés par le nodulier du pin gris (Petrova albicapitana) dans le secteur Vauvert sur la Pointe Racine montre que des diminutions de croissance radiale synchrones se produisent en 1962, en 1984 et en 1990 dans les deux secteurs. Il semble donc que le nodulier du pin gris joue un rôle dans le ralentissement de la croissance des pins gris du secteur de Nestaocano, et que l'impact de ce dernier s'étende sur une grande superficie. Toutefois, la croissance plutôt lente lors de la phase juvénile des pins gris dans cette étude laisse supposer que d'autres facteurs pourraient également être à l'origine du ralentissement dans leur croissance radiale.
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Les épidémies de tordeuse des bourgeons de l'épinette à travers les arbres subfossiles

Simard, Sonia January 2003 (has links) (PDF)
Des périodes épidémiques provoquées par la tordeuse des bourgeons de l'épinette {Choristoneura fumiferana Clem.) (TBE) ont eu lieu de façon récurrente dans l'est de l'Amérique de Nord depuis les trois derniers siècles. La TBE est un insecte défoliateur s'attaquant principalement au sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) mais aussi à d'autres espèces telles l'épinette blanche (Picea glauca (Moench) Voss) et l'épinette noire (Picea mariana Mill B.S.P.). La longévité des arbres limite l'étude des perturbations provoquées par cet insecte dans un passé plus lointain. C'est pourquoi des sections de tronc ont été récoltées dans une forêt vivante et dans une tourbière adjacente dans le but de retracer les épidémies de tordeuses passées. Des analyses dendrochronologiques ont été effectuées sur chaque individu récolté, soit sur 141 sapins et épinettes vivants et morts hors sol, de même que sur 138 sapins, épinettes et mélèzes enfouis dans la tourbière. Des analyses anatomiques ont été effectuées pour identifier l'espèce des arbres retrouvés dans la tourbière. Lors de périodes épidémiques, l'insecte laisse une signature particulière dans les cernes de croissance des arbres affectés, soit une réduction importante de la largeur de ces cernes pour un période d'au moins 5 ans avec très peu de variation de croissance entre ces années. À partir de cette signature, une chronologie d'environ 300 ans pour le sapin et une autre pour l'épinette noire ont pu être construites (1700-2001), de même que 2 chronologies flottantes, datant d'une époque antérieure à 1700 mais non définie, à partir d'épinettes sp. enfouies, d'environ 160 et 190 ans chacune. Le succès d'interdatation chez les arbres enfouis fut cependant très faible, moins de 18% des individus ayant été utilisés. La présence de réductions de croissance importantes a été un facteur déterminant pour le succès d'interdatation. Ces réductions ont pu être provoquées par la TBE. Pour extraire l'information reliée aux épidémies, le programme OUTBREAK a été utilisé. Les résultats obtenus montrent une récurrence épidémique pour les trois derniers siècles se situant autour de 32 ans, telle que déjà mentionnée dans la documentation scientifique. L'établissement des deux chronologies flottantes suggère une périodicité semblable chez les arbres enfouis. Cette périodicité synchrone au cycle entomologique de l'espèce constitue un indice supportant l'hypothèse de la présence de la tordeuse à des niveaux épidémiques dans le passé. Cette recherche a permis de retourner dans un passé beaucoup plus lointain et d'apporter des informations nouvelles concernant l'activité de la tordeuse.
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Croissance et dynamique de l'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) dans deux types écologiques de la forêt boréale québécoise, région écologique 6e-Coteaux de la rivière Nestaocano

Bouchard, Marie-Hélène January 2003 (has links) (PDF)
Le ministère des Ressources naturelle du Québec (MRNQ) a entrepris un programme de classification écologique territoire forestier. Selon différentes variables, le territoire a été divisé en régions écologiques et chacune d'elles comprend un certain nombre de types écologiques. Des inventaires écologiques et dendrométriques sont effectués dans chaque région écologique afin d'analyser la croissance et la dynamique des essences forestières. Dans le cadre de ce programme, des analyses de tige ont été effectuées dans les types écologiques de la région 6e-Coteaux de la rivière Nestaocano et des courbes de croissance en hauteur, en diamètre et en volume ont été élaborées pour les arbres dominants sélectionnés. Les épinettes noires étudiées semblaient démontrer des différences de croissance en hauteur pour un même type écologique. La présente étude s'inscrit à l'intérieur de ces travaux. Les deux types écologiques les plus abondants en forêt boréale ont été sélectionnés, soit la sapinière à épinette noire et la pessière noire à mousses. Le principal objectif est d'expliquer les différences de croissance observées chez l'épinette noire dans ces deux types écologiques, qui présentent des caractéristiques similaires au niveau de leur dépôt de surface et de leur drainage. L'hypothèse de recherche est qu'il est possible d'expliquer, du moins en partie, les différences de croissance observées dans les peuplements d'épinettes noires par l'histoire des peuplements. Pour ce faire, les structures d'âge de 6 peuplements, analysés par le MRNQ et situés au nord-est de la région écologique 6e, ont été élaborées. Pour chaque type écologique, deux peuplements datant du 19e siècle et un peuplement datant du début du 20e siècle ont été étudiés. Par ailleurs, des analyses de variance à mesures répétées ont été effectuées sur les courbes de croissance en hauteur pour déterminer si les différences de croissance observées étaient significatives. Pour la sapinière à épinette noire, les structures d'âge ont révélé que le jeune peuplement était équienne après feu, alors que les vieux peuplements présentaient deux cohortes d'individus. Tous les peuplements de la pessière noire à mousses étaient équiennes après feu. Les analyses de variance à mesures répétées ont permis de constater que les différences de croissance étaient significatives entre les jeunes et les vieux peuplements. Les résultats de cette étude ont démontré d'une part que peu importe le type écologique, les jeunes peuplements ont eu une meilleure croissance que les vieux. Certaines hypothèses, qui ne sont pas encore confirmées, peuvent expliquer ce phénomène : des conditions climatiques plus favorables lors de l'installation des jeunes peuplements, des épidémies de tordeuse des bourgeons de l'épinette plus sévères lors de l'installation des vieux peuplements, ou encore une augmentation du taux de CO2 atmosphérique depuis le milieu du 20e siècle. D'autre part, les résultats permettent de faire des hypothèses sur la différence de dynamique entre la sapinière à épinette noire (RS) et la pessière noire à mousses (RE). En effet, les sites étudiés dans la sapinière à épinette noire ont démontré des structures d'âge différentes, ce qui influence la croissance des individus.
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Évaluation de la contribution des ensemencements de larves d'éperlan arc-en-ciel dans l'estuaire moyen du Saint-Laurent et dans le Lac Saint-Jean

Cleary, David January 2013 (has links) (PDF)
L'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) est un poisson-fourrage important dans plusieurs écosystèmes aquatiques. Au Lac-Saint-Jean, la pêche sportive à la ouananiche est un moteur économique considérable. Depuis le début des années 2000, les stocks de l'espèce se sont effondrés. Puisque la proie préférentielle de la ouananiche est l'éperlan arcen- ciel, ces observations coïncident avec la baisse importante des stocks d'éperlans observés. Afin de rétablir les stocks d'éperlans du Lac Saint-Jean, des incubateurs ont été installés sur la rivière Métabetchouan à Desbiens depuis 2003 produisant en moyenne 20 millions de larves annuellement. Dans l'estuaire moyen du Saint-Laurent, le récent déclin de la population d'éperlans arc-en-ciel de la rive sud du Saint-Laurent a incité le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune à l'inclure sur la liste provinciale des espèces vulnérables en 2005. Depuis 1992, des incubateurs ont été installés dans l'estuaire moyen du Saint-Laurent, au ruisseau de l'Église à Beaumont produisant environ 28 millions de larves annuellement. L'objectif général de ce projet est d'évaluer la contribution des larves d'éperlans arc-enciel issues des incubateurs aux populations naturelles du lac Saint-Jean et à celles de la population de la rive sud de l'estuaire moyen du Saint-Laurent. Pour atteindre cet objectif, les otolithes de plusieurs millions d'embryons ont été marqués à l'alizarine rouge S dans les incubateurs de la rivière Métabetchouan en 2005-2006 et du ruisseau de l'Église de 2004 à 2007. Le temps d'immersion des larves a été de 24h à une concentration de 150 mg L"1 et après 12h le tiers de la concentration initiale d'alizarine a été ajouté. Le succès de marquage a été de 100% et le taux d'éclosion était similaire aux années précédentes, lorsqu'il n'y avait pas de marquage (autour de 90%). L'échantillonnage des larves d'éperlans arc-en-ciel a été réalisé à trois reprises dans chacun des écosystèmes. Le premier échantillonnage avait lieu en mai, pendant Péclosion et les deux autres avaient lieu au cours de l'été. Toutefois, en 2007, dans l'estuaire du Saint-Laurent, l'échantillonnage de mai s'est concentré en grande partie en amont de l'incubateur. Au lac Saint-Jean, les résultats démontrent que pendant la dérive (mai, période d'éclosion) les larves ensemencées représentaient 57,25% et 5,88% des captures en 2005 et 2006 respectivement. En 2005, 2/3 des larves avaient été marquées tandis qu'en 2006 toutes les larves ont été immergées dans la solution d'alizarine. Il n'y a pas eu de différence significative entre la proportion de larves marquées obtenue et celle attendue (%2 = 1,933; p = 0,1644), en 2005, contrairement à 2006 (5,8% de larves marquées capturées). Dans l'estuaire du Saint-Laurent, elles représentent 4,50%, 2,25% et 2,46% des individus capturés pendant la dérive de 2005; 2006 et 2007 respectivement. Les larves produites par les incubateurs ne sont plus détectables un mois après éclosion dans les deux écosystèmes. La faible proportion de larves marquées capturées au Lac Saint-Jean en 2006 pourrait être expliqué par deux facteurs : 1) une reproduction en lac pourrait avoir lieu dans le secteur de la rivière Métabetchouan 2) des larves ensemencées en 2003 et 2004 auraient pu venir se reproduire dans la rivière Métabetchouan. Dans l'estuaire du Saint-Laurent, en 2007, un apport massif de larves a été observé en amont de l'incubateur, entre la pointe de l'île d'Orléans et Beaumont, avant le début de Péclosion de l'incubateur. Ces résultats suggèrent donc qu'il y ait présence d'une frayère entre la pointe de l'île d'Orléans et Beaumont. L'analyse génétique démontre que la quasi-totalité des larves dérivant dans le chenal sud du Saint-Laurent appartiennent à la population de la rive nord (94,54% des larves dont le PCR a réussi son issue de la population de la rive nord). Ainsi, l'abondance très importante de larves de la PRN masque la quasi-totalité de la production de la PRS. La population d'éperlans de la rive sud n'est donc pas très productive par rapport à la population de la rive. Bien que les quantités de larves ensemencées semblent très importantes (plusieurs millions), les résultats de cette étude suggèrent qu'il serait fort utile de connaître l'ordre de grandeur de la production naturelle de larves d'éperlans arc-en-ciel dans le lac Saint-Jean et l'estuaire moyen du Saint-Laurent. De cette façon, il serait plus facile d'estimer le nombre de larves à ensemencer pour supporter réellement les populations naturelles.
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Réaction des micromammifères et des oiseaux à l'aménagement forêt/bleuet dans des pinèdes grises de l'ouest du lac Saint-Jean

Lavoie, Julie January 2009 (has links) (PDF)
Grâce à ses éléments nutritifs et nutraceutiques, le bleuet sauvage (Vaccinium rnyrtilloides, Michaux et V. angustifolium, Aiton) a acquis une notoriété mondiale. Afin de répondre à une demande croissante sur les marchés internationaux et de développer son exploitation tout en maintenant la production de matière ligneuse sur un même territoire, un nouvel aménagement agroforestier a été créé au Québec. Cet aménagement nommé forêt/bleuet, comprend des bandes alternées de 60 m et de 42 m de largeur allouées à la production respective de bleuets et de bois. Les peuplements de pins gris {Pinus banksiana Lambert) situés sur des sites plats et bien drainés sont principalement ciblés pour cet aménagement dans la région du Saguenay-Saint-Jean, car Ils offrent des qualités Intéressantes pour la culture de bleuets. En produisant une perte nette d5habltat (agriculture du bleuet), une modification (récoltes forestières, éclaircies) et une fragmentation (création de bandes forestières) de ce dernier, l'aménagement forêt/bleuet saura-t-il préserver une faune représentative de celle retrouvée dans la pinède grise comparativement à la bleuetière conventionnelle? Ces peuplements font l'objet de pressions anfhropiques Importantes, notamment pour la production agricole de bleuets en champs (bleuetière conventionnelle) et cela, malgré que leur communauté faunique soit peu étudiée et que certaines espèces rares et peu connues semblent occuper cet habitat. Les objectifs de cette étude sont de déterminer si à l'échelle du peuplement et à court terme 1) la présence d'espèces avlaires et de micromammlfères5 2) la diversité des espèces et 3) l'assemblage de ces communautés sont similaires dans la pinède grise naturelle, la bîeuetlère conventionnelle et la forêt/bleuet. Des inventaires de points d'écoute (oiseaux) et des grilles de trappes (micromammifères) ont permis d'estimer l'abondance des espèces présentes dans 45 stations (15 par milieux). L'approche par sélection de modèles (AICc) basée sur des modèles d'occupation de sites, montre que 8 espèces avlaires sur 10 occupent autant les sites en pinède grise témoin qu'en forêt/bleuet ainsi qu'en bleuetière conventionnelle. Toutefois, d'après les analyses de variance (ANOVA), l'abondance des oiseaux forestiers en forêt/bleuet est moindre qu'en pinède grise et à l'inverse, l'abondance des oiseaux généralistes est plus élevée en forêt/bleuet qu'en pinède grise en 2007. Le campagnol à dos roux de Gapper (Afyodes gapperi Vigors), un micromammifère associé aux forêts matures a vu son abondance décliner en forêt/bleuet alors que la souris sylvestre (Peromyscus mamiculatus Wagner), une espèce généraliste, y est devenue plus abondante. Les abondances de ces deux mammifères ressemblaient davantage à celles observées en bleuetière conventionnelle que celles retrouvées en pinède grise. Toutefois, en termes de richesse spécifique et de nombre de captures, les sites en forêt/bleuet ne différaient pas de ceux en pinède. Les analyses de similarité (ANOSIMs), suivi des tests de comparaisons pairées, indiquent que la communauté avlaire en forêt/bleuet se distingue de celle retrouvée en pinède grise et ce, dès la première année d'inventaire. Toutefois, elle ressemble davantage à cette dernière qu'à celle observée en bleuetière conventionnelle. Les différences observées chez les communautés de micromammifères et d'oiseaux entre la pinède et la forêt/bleuet semblent s'accentuer à la deuxième année. D'après nos résultats, l'aménagement forêt/bleuet semble maintenir des communautés fauniques s'approchant davantage de la pinède naturelle que de la bleuetière conventionnelle, bien que l'abondance de certaines espèces (p. ex., souris sylvestre et campagnol à dos roux de Gapper) soit plus près de celles retrouvées en bleuetière conventionnelle. Cependant, cette conclusion à court terme ne tient pas compte de l'effet cumulatif des différents aménagements prévus à l'échelle d'une révolution forestière complète en forêt/bleuet. Le développement de ce type d'aménagement devrait donc s'effectuer avec prudence sur le territoire forestier québécois, tant que les effets fauniques sur une plus longue période temporelle demeurent méconnus.
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Écologie de nidification du pic à dos noir (Picoides arcticus) en forêt boréale non brulée

Tremblay, André January 2009 (has links) (PDF)
Le Pic à dos noir (Picoides arcticus) se trouve en plus grande densité dans les forêts brûlées que les forêts non brûlées et certains auteurs ont associé intimement le Pic à dos noir avec les forêts brûlées. Ces derniers ont émis l'hypothèse que les forêts non brûlées représentent des habitats puits pour le Pic à dos noir. Les objectifs de cette thèse de doctorat consistaient à définir le rôle des forêts non brûlées dans l'écologie de nidification et dans la démographie du Pic à dos noir dans un paysage issu de l'exploitation forestière et de feux de forêts en milieu boréal. La thèse est structurée selon trois chapitres principaux qui représentent des articles scientifiques publiés ou à être soumis (Chapitres II, III et IV), d'une introduction générale (chapitre 1) et d'une conclusion générale (Chapitre V). Le Chapitre 11 compare l'écologie de nidification du Pic à dos noir dans les forêts brûlées et non brûlées et évalue l'hypothèse selon laquelle les forêts brûlées constituent des habitats puits pour cette espèce. Afin d'évaluer l'hypothèse source-puits, des nids ont été suivis dans les deux types de forêts et le taux d'accroissement intrinsèque a été estimé dans ces habitats sous divers scénarios d'estimés de survie d'adultes et de juvéniles. Le succès pendant les périodes d'incubation et de nidification, ainsi que le développement des jeunes au nid étaient similaires entre les nids des forêts brûlées et non brûlées. Cependant, les nids dans les forêts brûlées ont produit davantage de jeunes par nid achevé que îes nids dans les forêts non brûlées (forêts brûlées : 3,0 ± 0,0"[moyenne ± erreur-type] ; forêts non brûlée : 2,1 ± 0,3). Le taux d'accroissement intrinsèque des populations des forêts brûlées et non brûlées était semblable selon les divers scénarios d'estimés de survie d'adultes et de juvéniles. Les résultats du Chapitre II suggèrent que le Pic à dos noir maintient des populations nicheuses dans les forêts non brûlées à proximité de forêts récemment brûlées et que les deux types de forêts sont comparables dans leur apport à la dynamique des populations. Ainsi, les forêts non brûlées constituent des habitats importants dans la démographie du Pic à dos noir et la dépendance de cette espèce aux forêts brûlées est ambiguë. Le Chapitre III se concentre sur la sélection d'habitat et à évaluer la taille du domaine vital du Pic à dos noir en forêt boréale non brûlée. La sélection d'habitat par cette espèce a été spécifiquement étudiée lors de l'établissement de son domaine vital et la quête alimentaire. Les résultats de ce chapitre indiquent que le Pic à dos noir établit son domaine vital dans des secteurs où des habitats ouverts et de vieilles forêts sont disponibles. Toutefois, lors de sa quête alimentaire, les individus sélectionnent fortement les secteurs dominés par les vieux peuplements de conifères. De plus, les résultats du Chapitre III suggèrent que la distribution spatiale des vieux peuplements de conifères influence l'utilisation de l'espace du Pic à dos noir ; la superficie des domaines vitaux augmente avec la distance médiane entre les peuplements de vieux conifères disponible dans le paysage. Finalement, les résultats de ce chapitre suggèrent que, pour nicher avec succès dans la forêt boréale non brûlée, le Pic à dos noir nécessite un minimum de 35 m3 ? ha"1 de bois mort, lequel était constitué dans l'étude de 40% (14 m3* ha"1) de bois récemment mort. Dans le Chapitre IV, je décris le comportement alimentaire du Pic à dos noir dans la forêt boréale non brûlée et non affectée par une épidémie d'insectes. Il a été observé que le Pic à dos noir s'alimente sur les arbres vivants, les chicots et les débris ligneux au sol et principalement sur le tronc des chicots récemment morts (67,2 %) ayant un diamètre à hauteur de poitrine moyen de 18.3 ± 0.4 cm. Les résultats de ce chapitre suggèrent que le diamètre et le stade de dégradation sont des predicteurs importants des substrats d'alimentation du Pic à dos noir dans les forêts boréales non brûlées étudiées. Également, le Pic à dos noir s'alimentait davantage par excavation que dans des études en milieux brûlés ou touchés par des épidémies d'insectes. Cette espèce devrait être considérée comme un spécialiste de l'alimentation par excavation, mais ies diverses techniques utilisées lors de sa recherche alimentaire en font un oiseau opportuniste qui peut varier ses sources alimentaires. Les résultats de cette thèse montrent que le Pic à dos noir est davantage un spécialiste des habitats associés aux insectes xylophages accessible par excavation qu'un spécialiste strict des forêts brûlées, tel que précédemment suggéré dans îa littérature. Les résultats de cette thèse supportent également que ies efforts de conservation pour le Pic à dos noir, et par conséquent les autres espèces dépendantes du bois mort récent, devraient prioriser le maintien de bîocs intacts de forêts de conifères surannées (affichant un recrutement régulier de bois mort récent) dans îe paysage et, devraient favoriser les pratiques sylvicoîes irrégulières qui conservent des arbres vivants et morts conifériens £18.0 cm, particulièrement dans Ses pessières noires.
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Croissance et recrutement larvaire de l'éperlan arc-en-ciel dans le fjord du Saguenay

Diab, Gabriel January 2009 (has links) (PDF)
Le fjord du Saguenay constitue le plus important tributaire de l'estuaire du St-Laurent. Il abrite une faune ichtyologique diversifiée constituée d'espèces dulcicoies, diadromes et marines. Au cours des 20 dernières années, la pêche sportive hivernale sur le Saguenay a connu une popularité croissante devenant un attrait touristique important pour la région du Saguenay. L'espèce la plus exploitée par cette industrie, en terme de nombre de captures, est l'éperîan arc-en-ciel (Osmerus mordax). Cette espèce constitue une proie de prédilection pour bon nombre d'espèces de poisson, notamment des poissons de fond, également exploités lors de la pêche sportive hivernale. Avant les présents travaux, aucune étude n'avait été faite sur le recrutement larvaire de l'éperîan arc-en-ciel dans le fjord du Saguenay. Face à ce constat, on a cherché à mieux définir les facteurs biotiques et abiotiques ayant une influence sur le recrutement larvaire de Péperlan arc-en-ciel, qui constitue une population propre au fjord du Saguenay. Deux campagnes d'échantillonnage terrain ont eu lieu à l'été 2004 et 2005. Six et cinq missions ont été effectuées respectivement en 2004 et 2005. Lors de ces missions, sept transects ont été échantillonnés sur trois stations pour un total de 21 stations. L'ichtyoplancton a été échantillonné avec un filet bongo et un chalut Tucker de 500 um. Le zooplancton a été récolté, à l'aide d'un filet de 158 um, ainsi que les paramètres physico-chimiques, à l'aide d'une sonde CTD, ont également été prélevés. L'ensemble des larves de poisson ont été dénombrées et identifiées et les otolithes sagittas ont été prélevés sur un total de 576 larves d'éperlan arc-en-ciel. Des calculs de densité, de croissance récente et de trajectoire de croissance ont été faits pour les larves des deux années. Les résultats de cette étude ont démontré que le recrutement larvaire de l'éperlan arc-en-ciel serait principalement limité par deux facteurs. Premièrement, les fluctuations du débit d'eau douce de la rivière Saguenay auraient une influence sur la répartition des larves dans le fjord, les années de fort débit étant défavorables. Deuxièmement, la croissance larvaire de l'éperîan arc-en-ciel serait favorisée par de fortes concentrations du calanoïde Eurytemora affinis. Ces deux facteurs seraient intimement liés puisque les forts débits contribueraient à éloigner les larves d'éperlan des zones à forte concentration de E. affinis dont la Baie des Ha! Ha!. Par ailleurs, les conditions très variables dans le fjord du Saguenay auraient favorisé l'extension de la période d'éclosion qui s'échelonne sur près de deux mois.

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