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Le cycle de reproduction d'une étoile de mer couveuse subarctique Leptastérias polaris

Boivin, Yves January 1985 (has links) (PDF)
Le cycle de reproduction d'une espèce d'étoile de mer couveuse, Leptasterias polaris (Mül1er et Troschel) de 1'infralitoral de l'estuaire du St-Laurent (Québec) a été étudié. Ce comportement de couvaison a des implications sur la stratégie de reproduction, considérant qu'il impose aux femelles une période de jeûne. Nous avons donc tenté de caractériser le cycle de reproduction de cette espèce par rapport à des variations critiques dans des paramètres liés à la reproduction; tels la variation du poids des organes (gonade et hépatopancréas) et les populations de classes de tailles des cellules germinales. Chez le mâle et la femelle, on retrouve un cycle annuel de ponte, quoique l'amplitude de l'indice gonosomatique soit de 2 à 3 fois plus grand chez le mâle. Cette faible amplitude chez les femelles est due au peu d'ovocytes (environ 4 000) produits chaque année. La ponte n'entraîne pas un lessivage des ovaires qui présentent une réserve importante d'ovocytes et où on ne retrouve pas l'évidence de phagocytose. Chez la population, l'émission des ovocytes s'étire généralement de septembre à décembre et est suivie d'une période de couvaison de 4 à 5 mois. Chez le mâle, le début de l'émission des gamètes survient en septembre et se prolonge jusqu'en janvier. La synchronisation avec les femelles suggère une stimulation par un facteur exogène (température, phérornone). L'indice hépatosomatique évolue de façon si irrégulière qu'on ne peut établir une corrélation avec les variations de l'indice gonosomatique, comme on retrouve chez d'autres espèces d'étoiles de mer. Mais on peut tout de même observer une tendance à la baisse lors du recrutement annuel des gamètes femelles. Ainsi, L. polaris semble minimiser les pertes d'énergie en ne produisant que peu de gros oeufs (3 000 - 4 000) qui sont recrutés et subissent la maturation à partir d'un stade préexistant ayant déjà atteint un stade vitellogénique avancé. La ponte et la couvaison se manifestent en hiver, où l'investissement énergétique nécessaire pour les besoins métaboliques des couveuses sera à son minimum. De plus, les juvéniles étant libérées au printemps pourront profiter d'une part de la production et de la fixation maximale des microphytes benthiques, et d'autre part des larves des autres invertébrés ainsi que d'une température avantageuse pour la croissance.
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Cycle et comportement de reproduction du néogastéropode Buccinum undatum L. dans le golfe Saint-Laurent

Martel, André January 1985 (has links) (PDF)
Un programme d'échantillonnage en plongée sous-marine dans le secteur de l'archipel de Mingan a permis de démontrer que l'activité de reproduction du Prosobranche carnivore Buccinum undatum L. obéit à un cycle annuel bien défini. L'étude des variations de la masse de l'ovaire, du testicule, de l?oviducte palléal et de la vésicule séminale, en parallèle avec l'étude histologique des gonades, a permis de déterminer les périodes de copulation, de ponte et de gamétogénèse. La reproduction a lieu à la fin du printemps et durant l'été. Vers la mi-mai débute la période de copulation qui montre un maximum d'activité au cours du mois de juin pour se terminer vers la fin du même mois. Quelques jours à peine après l'accouplement les femelles peuvent pondre et leur capacité de conserver les spermatozoïdes pendant plusieurs semaines permet une période de ponte prolongée; celle-ci, après une période d'activité maximale survenant en fin juin-début juillet, peut se continuer parfois jusqu'à la fin d'août. L'emmagasinage des spermatozoïdes dans la vésicule séminale du mâle, plusieurs mois avant la copulation, a aussi permis d'expliquer une particularité unique dans la stratégie de reproduction chez le buccin en ce qui concerne le développement du testicule comparé à celui de l'ovaire. Le cycle de développement et de gamétogénèse de ces deux organes est totalement inversé puisqu'au moment où l'ovaire est mature (fin de la vitellogénèse) et atteint sa plus grande taille (en hiver), le testicule du mâle est petit et non-développé. L'inverse se produit durant l'été où l'ovaire est dépensé et petit après la ponte, alors que le testicule est développé et en pleine spermatogénèse. Cette relation inverse dans le développement de ces deux organes n'avait pas encore été démontrée chez un invertébré marin. Quant au cycle d'alimentation, les individus adultes se nourrissent surtout tard en automne, en hiver et au printemps. Au début de la période de reproduction, l'activité d'alimentation diminue beaucoup et demeure ainsi jusqu'au début de l'automne. Plusieurs aspects de la reproduction du buccin ont pu être observés en aquarium et surtout lors des nombreuses plongées effectuées durant la période d'étude. Ces observations se réfèrent entre autre à l'agrégation et à la polygamie en période de copulation, aux déplacements des femelles à la recherche de substrats de ponte et au comportement social de ces femelles lors du dépôt des masses d'oeufs. Les aspects de perte au niveau des masses d'oeufs, due à la prédation par les oursins ou à d'autres facteurs, le recrutement annuel d'embryons de même que les périodes de développement et d'émergence des juvéniles sont aussi discutés. Une méthode originale, mise au point à partir de l'analyse systématique de la présence de spermatozoïdes dans l'oviducte palléal des femelles, nous a permis de suivre dans le temps leur transfert et leur conservation lors de la reproduction. Cette nouvelle méthode nous a aussi permis d'obtenir beaucoup d'informations sur le cycle et le comportement de reproduction du buccin. Un transect permanent posé à proximité du site d'échantillonnage a permis, en parallèle avec les données du cycle de reproduction (méthodes conventionnelles), de démontrer la précision de cette méthode. Tout en étant une technique rapide et simple, l'observation des spermatozoïdes dans l'oviducte palléal nous a donné des résultats plus précis que ceux fournis par les méthodes conventionnelles pour déterminer le début des périodes de copulation et de ponte.
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Analyse chimique des astérosaponines chez Leptastérias polaris et leur rôle dans la réponse défensive de Buccinum undatum

Harvey, Christian January 1985 (has links) (PDF)
Des études chimiques et biologiques ont été réalisées avec les mélanges de saponines extraits des différentes structures anatomiques de l'étoile de mer Leptasterias polaris. De ces travaux, les principaux résultats obtenus démontrent que: 1- la composition des mélanges de saponines varie selon la structure anatomique 2- le xylose, le fucose, le quinovose et le galactose sont les quatre sucres formant la partie hydrate de carbone des saponines extraites 3- la quantité totale et les proportions relatives de chaque sucre diffèrent selon l'origine du mélange 4- il existe une relation prédateur-proie évidente entre Leptasterias polaris et Buccinum undatum, et que le facteur d'alarme impliqué dans celle-ci est de nature chimique 5- la réponse de retrait du pied du buccin et le comportement de fuite manifestés suite à l'application des extraits supposent une implication de ceux-ci dans la relation étudiée 6- la réaction défensive typique aux gastéropodes face aux étoiles de mer n'a pu être provoquée d'une façon significative par les mélanges de saponines 7- la réponse de fuite semble être le comportement défensif privilégié par le buccin en présence des extraits et que les extraits des structures externes semblent les plus actifs à ce niveau 8- la réponse défensive du buccin est spécifique aux étoiles de mer prédatrices de mollusques 9- la taille du buccin influence son comportement défensif.
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Détermination des répercussions de l'élevage en pisciculture du saumon atlantique (Salmo salar L.) sur son comportement et ses performances dans une rivière naturelle

Legault, Michel January 1985 (has links) (PDF)
La présente recherche vise à déterminer les répercussions que peuvent avoir les différences de comportement des saumons atlantiques (Salmo salar) juvéniles d'élevage, suite à leur introduction dans une rivière naturelle. Dans la rivière aux Saumons, au Québec, nous avons vérifié s'ils utilisaient les mêmes habitats que les saumons sauvages. Leur taux de survie et de croissance aux différents stades de leur développement a également été calculé. Nous avons aussi observé en plongée leur comportement après leur introduction dans une rivière. De plus, le temps d'ajustement de la flottabilité des saumons atlantiques juvéniles d'élevage a été déterminé afin de vérifier si leur position plus élevée maintenue dans le plan d'eau par comparaison aux sauvages, pouvait résulter d'une plus grande flottabilité. Enfin, nous avons déterminé si les saumons d'élevage ajustaient leur flottabilité comme les sauvages après un séjour de trois mois dans un milieu naturel. Les jeunes saumons d'élevage se retrouvent aussi fréquemment que les sauvages dans les sections d'eau vive mais ils semblent utiliser moins efficacement ce type d'habitat, ce qui se traduit par un taux de croissance moins élevé. Il existe une mortalité importante dans les premières semaines suivant l'ensemencement, mais les survivants ont par la suite un taux de survie équivalant aux saumons sauvages. La dispersion des fretins débute très tôt après l'ensemencement. Ils peuvent même effectuer une migration de 2,5 km lorsqu'il n'y a pas d'habitats convenables vacants à proximité des lieux d'ensemencement. Introduits dans un courant, les saumons atlantiques d'élevage ajustent leur flottabilité en moins de 24 heures. Il n'y a pas de différence significative entre la flottabilité des saumons atlantiques juvéniles d'élevage et sauvages lorsque ceux-ci sont dans un milieu sans courant. Par contre, les saumons atlantiques d'élevage sont plus flottants que les sauvages lorsqu'ils sont dans un courant. Même après avoir séjournés près de trois mois dans une rivière, les saumons atlantiques d'élevage ajustent toujours leur flottabi1ité de la même façon. L'acquisition d'un comportement de pisciculture semble être responsable de la différence d'ajustement de la flottabilité des saumons atlantiques juvéniles d'élevage. En conséquence, une flottabilité plus élevée pourrait amener les saumons atlantiques d'élevage â nager plus près de la surface que les sauvages. Il appert également que les modifications de comportement observées lorsque les jeunes saumons sont élevés en pisciculture, demeurent pour une période d'au moins trois mois suite a leur implantation dans un milieu naturel. Les saumons d'élevage doivent donc lutter contre une vitesse de courant plus élevée, augmentant ainsi leur dépense d'énergie et diminuant d'autant leur efficacité dans les sections d'eau vive. Les mauvaises conditions existant généralement durant le transport, ainsi qu'une forte prédation effectuée par les ombles de fontaine (Salvelinus fontina1is) sur les fretins nouvellement implantés pourraient expliquer, du moins en partie, l'importante mortalité observée lors des ensemencements. Le temps d'ajustement de la flottabilité étant très court, ce facteur ne devrait pas influencer d'une façon significative le taux de survie des jeunes saumons atlantiques, lors des ensemencements effectués dans les rivières. Il semble que ce sont les conditions environnementales rencontrées dans les piscicultures, et non la sélection génétique, qui soient responsables des contreperformances des saumons d'élevage. Ce sont les méthodes d'élevage et d'ensemencement qui sont remises en question. Il faudrait penser à produire des jeunes saumons possédant les qualités requises pour affronter les conditions rencontrées en milieu naturel, et non les élever pour les ensemencer sans se préoccuper de ce qu'il en adviendra par la suite.
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Influence de la salinite sur la productivite du phytoplancton du fjord du Saguenay

Cloutier, Sylvain January 1984 (has links) (PDF)
Des données de chlorophylle a, de production primaire et de composition taxonomique ont été recueillies à trois stations situées dans les parties amont, centrale et aval du fjord du Saguenay entre les mois de juin et novembre 1931. L'étude comparative et statistique de ces données montre d'une part que les espèces phytoplanctoniques d'eau douce comme Asterionella formosa et Tabellaria fenestrata sont relativement résistantes à la variation de salinité et que d'autre part, le contrôle de leur productivité se fait plutôt par l'action simultanée des paramètres température, salinité et concentration des éléments nutritifs. Des expériences menées parallèlement sur des communautés phytoplanctoniques d'eau douce du Saguenay maintenues en culture continue ont confirmé la résistance de ces communautés et l'augmentation de la salinité et ont permis d'identifier les diatomées Asterionella formosa et Tabellaria fenestrata parmi les espèces les plus résistantes.
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Pétrographie et géochimie des dykes du camp minier de Chibougamau, Quebec

Maillet, James January 1978 (has links) (PDF)
Dans le camp minier de Chibougamau, les veines de sulfures qui constituent les gisements de cuivre-or sont métamorphisées et remobilisées. Ces sulfures ont été relocalisés, dans la plupart des cas, le long des murs et des toits de dykes pré ou syn-tectoniques, dans des zones de cisaillement de direction nord-ouest et ouest nord-ouest. Ces dykes peuvent être classifies en sept (7) types, selon leur minéralogie, leur texture, la nature des phénocristaux, ainsi que leur teneur en SiCL et ICO. Ce sont, dans l'ordre de mise en place: 1 - Diorite et méladiorite 2 - Porphyre à feldspath et hornblende 3 - Tonalité et tonalité porphyrique 4 - Porphyre à feldspath 5 - Porphyre à quartz et feldspath (type 2) 6 - Porphyre à quartz et feldspath (type 1) Le septième type, communément appelé "Grey", ou, dyke gris à grain fin, serait une variété à grain fin de la roche qui constitue les dykes à texture porphyrique. Cette variété de dykes à grain fin forme très souvent les zones de trempe en bordure des dykes porphyriques. Les dykes peuvent être associés minéralogiquement et chimiquement aux différentes phases intrusives du Pluton de Chibougamau, et ont été mis en place dans le système de fractures relié a l'intrusion de ce pluton; les dykes ont un patron d'orientation général en éventail par rapport au contact du Pluton de Chibougamau, et à l'intérieur de ce patron, trois (3) directions sont préférentielles, soit le nord-est, le nord-ouest et l'ouest nord-ouest. Les relations observées entre les dykes et la minéralisation ne nous ont toutefois pas permis de conclure à l'existence d'un lien génétique direct entre les dykes et la minéralisation du type cuivre-or dans le camp minier de Chibougamau.
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Geology of the chibex gold deposit, Chibougamau, Quebec

Wagner, Wayne R January 1978 (has links) (PDF)
A gold copper deposit in Archean mafic volcanic rocks, near the eastern limit of the Abitibi Greenstone belt about 2 km north of the Grenville Front, and 65 km southwest of Chibougamau, Quebec, is described with reference to major mineralogy, textures and alteration. Host rocks consist of an intrusive subvolcanic gabbro sill and mafic and felsic volcanic rocks formed in a volcano-sedimentary environment* This sequence was intruded by felsic and diabase dykes. Mineralization consists of native gold and chalcopyrite in brecciated quartz veins, formed as fracture-fillings, located in three subparallel shear zones cutting the gabbro, mafic and felsic volcanic rocks. Chalcopyrite, pyrite, pyrrhotite and minor sphalerite are found in breccia interstices and in disseminations near the veins but are not spatially related to the gold mineralization. The gold is contained in quartz and albite. Textures show it was the last mineral to be deposited in the veins. A mineral identified as anhydrite is found in the 'main' shear and the mafic volcanic rock unit of the mine sequence. As anhydrite has not been found elsewhere in the region it may be possible to use its presence as a stratigraphie indicator. A hydrothermal lateral secretion origin is postulated for the deposit. Basic, reducing, carbonate and H2S-bearing fluids have the capability to transport the mineralization of the deposit and to produce the alteration noted in the host rocks. The deposition of the gold mineralization took place during late stages of, or after, regional metamorphism.
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Variabilité spatiale de l'empreinte élémentaire des otolithes de larves et de juvéniles de perchaude (Perca flavescens) au lac Saint-Pierre, fleuve Saint-Laurent

Girard, Chantale January 2012 (has links) (PDF)
Dès le milieu des années 1990, les débarquements commerciaux des perchaudes (Perca flavescens) du lac Saint-Pierre ont chuté très rapidement pour atteindre des niveaux extrêmement faibles à partir de 2008. Menaçant la survie de cette population, la rupture de l'abondance serait attribuable à plusieurs années consécutives d'une pression de pêche trop importante de même qu'à une succession de faibles cohortes, reliées à une baisse de la qualité des habitats et aux conditions environnementales défavorables. Puisque les mesures mises en oeuvre par le MRNF et le MAPAQ pour réduire les prélèvements par la pêche n'offrent pas les effets escomptés, ces instances gouvernementales se tournent maintenant vers des actions susceptibles de favoriser la survie des jeunes stades et le recrutement de la perchaude, ainsi que dans l'identification de leurs sources de production. Comme les otolithes enregistrent des informations uniques sur l'historique des poissons, l'analyse de leur empreinte élémentaire est très appropriée pour étudier la dynamique source-puits chez les populations de poissons en établissant la provenance des individus capturés. Bien que plusieurs études aient déjà prouvé que cette méthode d'analyse était utile pour définir les stocks de poissons en milieu marin, celle-ci demeure encore rarement utilisée en eaux douces. L'objectif général de cette recherche consistait à évaluer la variabilité spatiale de l'empreinte élémentaire de l'otolithe des larves et des juvéniles de perchaude à l'intérieur du lac Saint-Pierre, le plus grand lac fluvial du Saint-Laurent. Puisqu'il présenterait plusieurs zones de productions de larves et des masses d'eaux contrastées, le lac Saint- Pierre constitue un milieu très intéressant pour ce genre d'étude. Des analyses sur le coeur des otolithes de perchaudes aux stades larvaire et juvénile ont été réalisées par ablation au laser et à l'aide d'un spectromètre de masse couplé à un plasma inductif (LA-ICPMS). Ces jeunes poissons ont été capturés dans cinq zones de production connues du lac Saint-Pierre et comparés à une station située en aval dans le secteur de Beaumont, près de Québec. Considérant le coeur de l'otolithe comme un indicateur de l'origine du spécimen, l'empreinte élémentaire du lieu d'émergence a été caractérisée à partir du Ca ainsi que de 14 autres éléments traces. Les données ont été analysées selon une approche univariée (ANOVA) et multivariée (MANOVA, analyse de la fonction linéaire discriminante et estimation du maximum de vraisemblance). Dans un premier temps, à partir de l'analyse des éléments traces présents à l'intérieur des otolithes des larves de perchaudes, il a été établi que cinq des éléments analysés différaient entre eux de façon significative, soit le B, K, Mg, Sr et Ba. À partir d'un modèle bâti avec ces cinq éléments, il a été déterminé que l'empreinte élémentaire était distincte non seulement entre les cinq zones de production échantillonnées au lac Saint-Pierre, mais aussi avec celle de la station de Beaumont. En se basant sur ce modèle, il est possible de discriminer les sites de capture avec un succès de reclassification de 69 %. Ces résultats sont très convaincants, compte-tenu de l'étendue relativement restreinte du lac Saint-Pierre. Dans un deuxième temps, une vérification de la possibilité d'établir un lien de connectivité entre les larves et les juvéniles ayant survécu à une première saison de croissance a été réalisée. Afin de déterminer le lieu d'éclosion des juvéniles, leurs signatures géochimiques ont été comparées à celles des larves, qui constituaient les références. Ces analyses ont révélé que les juvéniles proviendraient à plus de 76 % de trois des zones de production échantillonnées, soit Yamachiche, Nicolet et Girodeau. En établissant si ce patron demeure stable dans le temps, cela pourrait orienter les mesures de gestion, par exemple, en concentrant la protection de certains secteurs particulièrement favorables, afin d'assurer le rétablissement de la population de perchaude du lac Saint-Pierre.
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Biologie de la reproduction de la Paruline à gorge grise (Oporornis agilis) dans les pinèdes grises du Lac-Saint-Jean, Canada

Saulnier, Marie-Christine January 2011 (has links) (PDF)
La Paruline à gorge grise est l'une des espèces les plus méconnue d'Amérique du Nord, sans doute en partie parce qu'elle se déplace, se nourrit et niche au sol. Une meilleure compréhension de sa biologie permettrait de mieux gérer ses populations qui sont peu abondantes et localisées partout dans son aire de distribution. En plus des études comportementales, les outils génétiques sont de plus en plus utilisés pour connaître la structure et la qualité d'une population. Comme le territoire actuel de la Paruline à gorge grise dans le nord du Lac-Saint-Jean subit d'importante fragmentation, il y a lieu de s'assurer qu'il demeure encore viable et que les transformations ne gêneront pas ces oiseaux dans leur reproduction. L'objectif principal vise à mieux comprendre la biologie de la reproduction chez la Paruline à gorge grise. Pour ce faire, nous avons travaillé plus spécifiquement sur deux sous-objectifs; 1) compiler les comportements liés à la reproduction et ce pour les deux sexes et 2) élaborer des méthodes d'analyses génétiques à partir d'ADN sanguin plus précisément en déterminant le sexe des jeunes et évaluant leur affiliation parentale. L'échantillonnage a été réalisé pendant trois étés, de 2007 à 2009. La fréquence de chant des mâles, diverses mesures morphométriques des oiseaux (jeunes et adultes), les mesures de nids ainsi que des oeufs ont été compilés. Des caméras connectées à des DVR (Digital Video Recording) ont enregistré tous les mouvements du comportement des parents pendant l'élevage des jeunes au nid. Du sang a été récolté pour les analyses génétiques chez les jeunes et les adultes. Les analyses ont démontré que les mâles en couple chantent moins que les mâles seuls. Les célibataires ont un patron de chant très régulier en pleine période de reproduction où les autres mâles (en couple) réalisent d'autres tâches en lien avec la nidification. Ceux qui se reproduisent, ont de quatre à cinq oeufs par nid qui sont incubés par la femelle uniquement, et ce pendant 11 jours. Après l'éclosion, les deux parents s'occupent des soins apportés aux jeunes (nourriture, sac fécal, thermorégulation), mais la nuit, il n'y a que la femelle qui les couve. Les jeunes quittent le nid vers huit jours. L'activité principale de la femelle est de couver les jeunes et celle du mâle est de chercher de la nourriture (hors du nid). Cela change pour la femelle à mesure que les jeunes grandissent, elle a moins besoin de réchauffer les jeunes et s'implique plus dans la recherche de nourriture. Les jeunes semblent être en mesure de réguler seul leur température corporelle vers l'âge de sept jours. Les deux adultes visitent le nid à un taux similaire et celui-ci augmente en même temps que les jeunes vieillissent, car ils ont besoin de plus en plus de nourriture. Les mâles retirent beaucoup plus de sacs fécaux que les femelles et le nombre de sacs augmentent avec l'âge des jeunes, puisqu'ils mangent davantage. Les adultes ingurgitent les sacs fécaux surtout lorsque les oisillons sont jeunes et les transportent de plus en plus à mesure qu'ils grandissent. Pour le second sous-objectif, nous avons utilisé des microsatellites créés pour deux autres espèces et qui amplifiaient également avec des oiseaux du genre Oporornis. Cinq loci ont été utilisé pour déterminer l'affiliation parentale malgré le fait que l'équilibre d'Hardy- Weinberg n'était pas rencontré (sans doute en raison du faible échantillonnage). Une étude plus approfondie avec davantage d'échantillons et en ciblant d'autres loci permettrait de réaliser plus efficacement l'affiliation parentale. Néanmoins, avec 5 loci et seulement 3 nids testés nos résultats suggèrent que les pères sociaux étaient également les géniteurs. Ce qui signifie qu'aucune copulation extra-couple ayant donnée un jeune n'a été reconnue pour ces nids. Pour ce qui est de la détermination du sexe des individus, nous avons utilisé une technique connue, mais non évaluée sur la Paruline à gorge grise jusqu'à ce jour et démontré que cette méthode fonctionne avec cette espèce.
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Description du régime alimentaire et comparaison de la niche alimentaire des larves de trois espèces de poisson fourragères dans le nord du golfe du Saint-Laurent : le lançon, la stichée arctique et la lompénie-serpent

Demontigny, François January 2012 (has links) (PDF)
Le nord-ouest du golfe du Saint-Laurent est un écosystème qui a été fortement affecté par les pêches commerciales et les conditions climatiques au cours des dernières décennies du XXe siècle. Celui-ci est considéré comme un écosystème à contrôle descendant « top down » où la densité des proies est contrôlée par l'abondance des prédateurs. En réponse à l'effondrement de plusieurs stocks de grands poissons piscivores dans cette région au début des années 1990, une augmentation des espèces fourrages aurait dû être observée. Cependant, une étude récente de la communauté d'ichtyoplancton suggère que l'abondance de lançons (lançon d'Amérique ou lançon du Nord, Ammodytes spp.) est restée stable alors que les abondances de stichée arctique {Stichaeus punctatus) et de lompénie-serpent {Lumpenus lumpretaeformis) ont augmenté de façon significative. Dans le but d'expliquer ces observations, la composante alimentaire du stade larvaire de ces trois espèces a été analysée, puisque celle-ci est reconnue jouer un rôle primordial pour la survie et le recrutement des espèces de poissons marins. L'objectif de la présente étude était donc de caractériser la communauté zooplanctonique, l'alimentation des trois espèces d'ichtyoplancton et de déterminer la superposition de leurs niches alimentaires respectives. Pour ce faire, 34 stations situées dans le nord-ouest du golfe du Saint-Laurent ont été échantillonnées au mois de mai 2008 pour récolter le zooplancton et les données physicochimiques associées. Afin de comparer la niche alimentaire, les contenus des tubes digestifs des larves de lançons, stichées arctiques et lompénie-serpents ont été analysés pour déterminer l'espèce et le stade de développement des proies ingérées. Les données ont été analysées en utilisant l'index de Chesson, qui détermine le niveau de sélection d'un type de proie en fonction de la communauté zooplanctonique environnante. Ensuite, l'index de Schoener a été utilisé pour déterminer le taux de similarité entre deux niches alimentaires. La comparaison des communautés zooplanctoniques de chaque station par une analyse de groupement (CLUSTER) indique deux communautés différentes dans la région d'étude. Les paramètres physico-chimiques de la colonne d'eau ne permettent pas d'expliquer cette différence à l'exception de la salinité qui pourrait jouer un rôle dans les abondances de Fritillaria sp. En ce qui concerne la niche alimentaire, les lançons consomment principalement des oeufs et des nauplii de Calanus finmarchicus. La stichée arctique sélectionne des nauplii de Calanus glacialis/hyperboreus et des oeufs et des nauplii de Calanus finmarchicus. L'alimentation de la lompénie-serpent est quant à elle caractérisée par une sélection des nauplii Calanus glacialis/hyperboreus de stade 6 et de copépodites. La similarité des niches entre les lançons et la stichée arctique indique une potentielle compétition alimentaire entre les deux espèces. Cependant, les résultats indiquent aussi que la stichée arctique est une espèce plus généraliste qui pourrait être favorisée lorsque les ressources préférées sont limitées. De son côté, la lompénie-serpent a une niche alimentaire différente, impliquant une compétition très faible, voire nulle, avec les deux autres espèces.

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