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Comparaison de traitements sylvicoles visant à regénérer le bouleau jaune dans les peuplements mixtes du sud de la Gaspésie

Malenfant, Annie January 2009 (has links) (PDF)
En Gaspésie, dans le domaine biocfimatique de la sapinière à bouleau jaune, la régénération en bouleau jaune (Betula alleghaniensis Britt.) s'avère difficile. Suite aux diverses coupes effectuées, on note que peu de régénération en bouleau jaune s'est installée. Ce phénomène s'expliquerait principalement par la mauvaise qualité du lit de germination pour les semences et du substrat de surface pour la survie des semis. De plus, l'agressivité des essences de compétition, notamment l'érable à épis (Acer spicatum Lamb.) et le framboisier (Rubus idaeus L), diminuerait les résultats escomptés en régénération désirée. Au Québec et ailleurs, plusieurs possibilités s'offrent pour régénérer le bouleau jaune. Le défi réside donc dans le fait de définir celle qui pallie le mieux aux problématiques régionales gaspésiennes. La présente étude s'inscrit dans le cadre d'un projet portant sur l'essai et la comparaison de différents traitements sylvicoles visant l'installation de la régénération en bouleau jaune dans des peuplements mixtes du sud de la Gaspésie. Son objectif spécifique était de déterminer, parmi les traitements sylvicoles testés, le pourcentage d'ouverture optimum de la canopée permettant le maintien de la régénération en bouleau jaune et le contrôle de l'érable à épis et du framboisier trois ans après intervention. Pour y répondre, un suivi de la régénération a été effectué dans l'ensemble des quatre dispositifs du projet, totalisant seize traitements sylvicoles1. L'hypothèse soutenant que la coupe progressive d'ensemencement uniforme dont le prélèvement engendre une ouverture du couvert de 50%, combinée à un scarifiage du sol, est le traitement qui favorise le mieux rétablissement et le développement du bouleau jaune et exerce le meilleur contrôle sur le développement de la compétition a été confirmée. En effet, fa densité du couvert arborescent a eu une forte influence sur l'abondance du bouleau jaune, et, dans une moindre mesure, sur sa distribution. Passé 60 % de couverture résiduelle, on observe un déclin dans l'abondance de semis retrouvés, ce qui est représentatif du caractère semi-tolérant du bouleau jaune. La densité du couvert arborescent a également eu une forte influence sur le contrôle de la compétition en érable à épis et en framboisier. Bien que ces deux espèces répondent à un patron inverse, le maintien d'un couvert partiel (50%) uniformément distribué semble présenter un optimum de contrôle dans les deux cas. L'étude a également permis d'observer que l'utilisation du poquet a une forte influence sur l'abondance de la régénération en bouleau jaune et sur le contrôle de l'érable à épis, mais n'assure pas un milieu de croissance limitant le framboiser. Dans l'ensemble toutefois, on peut escompter une diminution significative de la compétition en alliant la conservation d'un couvert partiel uniformément distribué et la création de poquets. Finalement, le présent suivi a permis de constater que l'abondance de la compétition est un facteur critique quant à la survie des semis en bouleau jaune. En effet, le système par trouées, bien qu'ayant permis la régénération d'une cohorte abondante de bouleaux jaunes un an après intervention, a créé des conditions également propices au développement de la compétition. Ainsi, trois ans après intervention, on y observe un fort taux de mortalité en bouleau jaune. Dans une optique de gestion du risque, si le but de l'intervention est de régénérer le bouleau jaune dans le domaine de la sapinière à bouleau jaune du sud de la Gaspésie, la coupe par trouées ne semble pas être le système de régénération à privilégier. Bien que moins performantes, les coupes avec réserve de semenciers de densités allant de 10 à 50 semenciers/ha semblent être une alternative envisageable lorsque la coupe progressive n'est pas possible.
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Évaluation des travaux d'aménagement et de restauration des habitats de l'omble de fontaine dans la réserve faunique des Laurentides

Gobeil, Pascale January 2010 (has links) (PDF)
Annuellement, de nombreux adeptes de la pêche sportive sillonnent le territoire de la réserve faunique des Laurentides pour aller taquiner l'omble de fontaine. Ce sont environ 50 000 jours de pêche qui apportent des retombées économiques importantes pour les régions périphériques à la réserve, c'est-à-dire le Saguenay-Lac-Saint-Jean, Québec et celle du Bas-Saguenay. L'accessibilité des lacs sur le territoire de la réserve faunique a été réalisée en majeure partie lors des coupes par les compagnies forestières. Dans les années 90, des travaux de restauration de l'habitat de l'omble de fontaine ont débuté dans la réserve faunique afin d'assurer le maintien de la qualité de la pêche. En 2006, 55 sites sur le territoire avaient subi des interventions. Malgré de nombreux investissements, aucune étude sur la productivité biologique n'a été entreprise. Dans la présente étude, nous posons comme hypothèse de travail que les statistiques de pêche démontreront une amélioration de la qualité de la pêche dans les lacs aménagés comparativement aux lacs en général. L'objectif principal de cette étude était de mesurer l'impact des aménagements réalisés dans l'habitat de l'omble de fontaine sur la qualité de la pêche. La réserve faunique des Laurentides possède une banque de statistiques de pêche de plus de 20 ans, compilées année après année par les gestionnaires du territoire. Le projet consistait plus spécifiquement à comparer les données d'exploitation de la période avant l'aménagement avec celles de la période après l'aménagement. Les statistiques de pêche des lacs aménagés ont ensuite été comparées avec les données de lacs contrôles situés sur le même territoire. Finalement, des données morphométriques, des données descriptives des bassins de drainage et des données de perturbations anthropiques dans chacun des bassins de drainage des lacs aménagés ont été comparées à celles des lacs contrôles. Les résultats de cette étude montrent que le succès et le rendement de pêche ce sont maintenus entre 1985 et 2006 dans les lacs de la réserve. Cependant, dans les lacs où des aménagements ont été réalisés, une augmentation du succès de pêche a été observée. Le projet permet de conclure que les travaux réalisés ont favorisé les populations d'ombles de fontaine dans les lacs aménagés.
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Diversité et résilience végétales des pessières noires à lichens de la forêt boréale québécoise deux années après perturbations sylvicoles

Gonzalez, Esteban January 2011 (has links) (PDF)
L'épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP) est l'espèce qui domine le paysage du domaine de la Pessière noire à mousses (PM). Bien que cette espèce soit adaptée au passage des perturbations naturelles, des accidents de régénération peuvent avoir lieu, créant des îlots forestiers de faible densité. L'ouverture des peuplements forme des pessières noires à lichens, ces dernières sont également appelées dénudés secs (DS) et constituent un état alternatif stable des PM. Actuellement, près de 7% de ce domaine écologique est formé par des DS. Ces milieux sont considérés comme étant fragiles et improductifs. Toutefois, la réponse des DS aux perturbations sylvicoles n'ayant pas encore été testée, la productivité et la capacité du support à court terme des DS demeurent méconnues. Dans la présente étude, l'objectif général est d'expérimenter les effets des perturbations sylvicoles sur la productivité des DS, afin d'en évaluer sa resilience écologique après perturbations sylvicoles. Les objectifs spécifiques sont de mesurer le recouvrement et la composition végétale du sous-bois, de déterminer la variation des matrices floristiques entre les DS et les PM avant-après perturbations et d'analyser la réponse physiologique de trois bioindicateurs, l'épinette noire (EPN) de <1 m, le kalmia à feuilles étroites (KAL) et le rhododendron du Labrador (RHO). Un dispositif expérimental factoriel en six blocs complets totalisant 36 ha a été mis en place à -220 km au nord du Lac Saint-Jean en 2005. Le suivi du recouvrement et de la biodiversité végétale ainsi que des mesures physiologiques de photosynthèse nette (Pn) et de statut nutritif foliaire des bioindicateurs, ont été effectués avant (2005) et après les perturbations (2006-2007) et ont permis de comparer les DS aux PM. Les travaux sylvicoles ont permis de créer trois niveaux de perturbations; coupe (S0), coupe et scarifiage (SI) et bande non-perturbée (NP). Également, cinq microsites de perturbation ont été suivis; bande non-perturbée (NP), intersentier (S0i) et sentier de débardage (S0s), intersillon (Sli) et sillon de scarifiage (Sis). Un inventaire exhaustif de la végétation a permis d'évaluer le recouvrement dans tous ces microsites. Les résultats montrent que la différence du recouvrement initial en EPN entre les DS et les PM ne se maintient pas après les perturbations, une baisse marquée du recouvrement étant observée dans les PM. De plus, la variation dans le temps des matrices floristiques montre une efficiente capacité de restructuration des DS. Dans le cas des KAL et des RHO, la différence initiale entre les peuplements n'était pas affectée par les perturbations. En termes de biodiversité, une similarité entre les peuplements est observée. Toutefois, les perturbations semblent améliorer l'équirépartition des espèces présentes dans les SOs et dans les Sis des PM, ces microsites étant hautement altérés par la machinerie. Également, l'abondance spécifique des espèces dans les PM a été fortement inhibée dans le niveau S0, notamment dans le microsite SOs, cette différence entre les peuplements est observée un an après les perturbations. Excepté pour les teneurs en N et en P des EPN, où des gains ont été notés après les travaux sylvicoles, les résultats physiologiques présentent peu de différences entre les peuplements étudiés et entre les périodes avant-après perturbations. Les taux de Pn sont davantage affectés dans les DS, les valeurs étant près ou inférieures à celles retrouvées dans les NP. Nos résultats suggèrent une stabilité et une capacité de support comparables entre les DS et les PM, ce qui laisse croire à une resilience élevée dans les DS et jette un nouveau regard sur la fragilité présumée dans ce type d'écosystème.
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Méthode automatisée pour la détection et la classification des sifflements de béluga

Leblanc, Elisabeth January 2010 (has links)
No description available.
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Remise en production de dénudés secs à cladonies du domaine de la pessière à mousses du Québec : réponse hâtive des semis d'épinette noire (Picea mariana[Mill])

Tremblay, Pascal January 2010 (has links) (PDF)
Le domaine bioclimatique de la pessière noire à mousses du Québec est parsemé de milieux ouverts présentant un fort recouvrement au sol en lichens qui portent le nom de dénudés sec à cladonies (DSc). Ce type de milieu est souvent créé par des accidents de régénération survenus dans des peuplements d'épinette noire (Picea mariana Mill) ayant subi des perturbations successives au cours d'un intervalle de temps ne permettant pas la constitution d'une banque de graines viables en quantité suffisante pour régénérer les peuplements à leur densité initiale. La reconstitution de l'historique de certains de ces sites démontre qu'ils ont déjà supporté des peuplements plus denses et plus productifs, ce qui laisse supposer qu'un aménagement et des travaux sylvicoles appropriés pourraient conduire à une remise en production. La récolte, le scarifiage et le reboisement ont donc été appliqués sur 6 peuplements de ce type et six pessières à mousses (PM) fermées adjacente (témoin) afin de tester cette hypothèse. Les plants de reboisement (deux gabarits, IPL 67-50 et IPL 126-25) ont été mis en terre dans des sillons de scarifiage et dans des sentiers de débardage. Un an après la plantation, les plants des PM présentent une croissance plus élevée que ceux des DSc mais ne présentent aucune différence au niveau du contenu foliaire en nutriments et des échanges gazeux. Le scarifiage pour sa part a augmenté la survie, la hauteur et la biomasse totale des plants. Pour ce qui est des gabarits de plants, une différence dans l'indice d'élongation racinaire (REI) a conduit à des différences au niveau des statuts hydrique et nutritionnel favorisant les plants de plus petites dimensions. Les résultats à court terme (1 an) suggèrent que la remise en production des DSc est envisageable lorsqu'une préparation de terrain adéquate est appliquée. Certaines limitations à la croissance semblent toutefois affecter les plants des DSc durant la phase d'établissement, ce qui mériterait un approfondissement dans les travaux à venir.
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Dynamique de la banque de semis de sapin baumier (abies balsamea) sous couvert forestier : 12 ans de suivi

Simard, Andrée-Anne January 2010 (has links) (PDF)
L'étude démographique des semis de sapin baumier sous couvert forestier est importante afin de comprendre pleinement le modèle cyclique de régénération des sapinières boréales. L'objectif consiste à caractériser l'installation, la croissance et la survie à long terme des semis afin de mieux comprendre la stratégie d'établissement de la banque de semis. Pour ce faire. 4 sapinières ont été identifiées. Les sites établis depuis 1994 ont déjà contribué à d'importantes découvertes. Les résultats ont démontré que la majorité des semis sont temporaires. Les années semencières surviennent de manière aléatoire mais sont synchrones pour tous les sites. Ces semis subissent une très grande mortalité initiale au cours des trois premières années d'établissement. Toutefois, ils constituent la majeure partie de la banque de semis. Pour les semis représentés par le groupe des cohortes de 1994 qui était constitué de semis d'âges inconnus, la mortalité initiale s'était déjà produite. Contrairement à notre hypothèse de départ, la banque de semis persistante ne s'installe pas ponctuellement iors d'un seul événement, elle est formée graduellement au fil des bonnes années semencières. De plus, la hauteur et la croissance apicale du groupe de cohortes de 1994 sont constamment supérieures à celles des plus jeunes semis, indiquant un avantage en taille pour éventuellement former le futur peuplement à la suite d'une ouverture du couvert forestier. Il serait intéressant d'observer la démographie des semis suite à une ouverture du milieu, pour savoir quelle cohorte réagirait le plus rapidement et serait la plus avantagée pour former le futur peuplement.
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Dynamique de la régénération des pins rouges (pinus resinosa) après feu en Mauricie, Québec

Lemieux, Véronique January 2010 (has links) (PDF)
Le pin rouge (Pinus resinosa Ait.) est une espèce de l'est de l'Amérique du Nord dépendante du feu. Selon îa littérature, le pin rouge a besoin de survivants pour se régénérer. Il est possible de retrouver ces survivants en comptant l'âge de tous les pins rouges d'une population, ceux-ci étant plus âgés que la date du feu. Cette recherche consiste, pour chacune des populations, à localiser les pins rouges ayant survécu à l'incendie (les semenciers survivants). Plus spécifiquement, il s'agit d'étudier la structure d'âge des pins rouges, d'inventorier la régénération et de cartographier les pins rouges afin d'analyser la distribution de îa régénération en lien avec les arbres semenciers. Sur le site du lac Wapizagonke, 19 survivants ont été identifiés. De ce nombre, seulement quatre (4) avaient la taille requise pour être classés comme semenciers. Au site du lac Alphonse et au site du lac Kénogami, aucun survivant n'a été retrouvé. Pour ce qui est du site de Grandes- Piles, on a retrouvé 31 pins rouges morts et 10 survivants. Les structures d'âge montrent que le pin rouge commence à s'instaîler dès l'année suivant le feu. Au site de Grandes-Piles, on a pu constater que les semis s'étaient tous établis au cours de l'année suivant le feu (résultat de l'échantillonnage réalisé trois ans après le feu). Pour les sites du lac Wapizagonke, du lac Alphonse et du lac Kénogami, les inventaires de régénération ont révélé une absence de semis de pin rouge en sous-étage de ces populations matures. La cartographie et la distribution des semis selon la distance du premier semencier au site du lac Wapizagonke ont indiqué que plusieurs semenciers semblent manquants. Au site de Grandes-Piles, la carte et le graphique montrent que les pins rouges morts ont pu contribuer à la régénération. Cette recherche ouvre donc la porte vers d'autres études sur cette espèce, afin de mieux connaître certains détails de son mécanisme de régénération, dont le rôle potentiel de semencier des pins rouges tués lors du passage du feu.
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Expansion postcoloniale du tremble (Populus tremuloides) dans le bassin de la rivière York, en Gaspésie

Fortin, Sylvain January 2008 (has links) (PDF)
Le tremble (Populus tremuloides) est un élément dominant du paysage actuel du bassin de la rivière York, en Gaspésie. Cependant, des rapports d'explorateurs de la fin du XIXe siècle ne mentionnent pas sa présence dans leur description du paysage forestier de l'époque. À partir de l'hypothèse que l'espèce est plus présente dans le bassin de la rivière York depuis la colonisation européenne du territoire, des recherches ont été entreprises afin de documenter l'expansion postcoîoniale du tremble. Son comportement après diverses perturbations a été examiné de même que les facteurs qui permettent ou favorisent son expansion. Le sol de plusieurs tremblaies a été fouillé afin de retrouver des macrorestes qui permettraient de caractériser l'évolution du site en termes d'espèces arborescentes présentes. Une méthode originale pour distinguer les trembles installés par semis de ceux installés par drageons a été appliquée dans des jeunes tremblaies. De plus, le contexte historique de perturbations a été examiné. Il ressort des résultats que la majorité des tremblaies actuelles sont installées sur des sites jadis occupés par des conifères. Le tremble se développe par drageonnement après tout type de perturbation sur les sites où il est présent. De plus, il peut coloniser de nouveaux sites par graines lorsque le sol minéral est exposé. Le contexte régional de perturbations a changé de manière importante après la colonisation en raison de l'ajout de perturbations anthropiques récurrentes majeures. On ne retrouve pas d'indices nets de remplacement du tremble par d'autres espèces sur le territoire. Toutes les données convergent vers la démonstration que le tremble est une espèce dont la présence sur le territoire s'étend actuellement. L'applicabilité du concept de la succession végétale, au tremble, est réexaminée. Les résultats montrent que ses caractéristiques autécologiques en font une espèce capable de prendre de l'expansion après perturbations. De plus, en raison de la modification postcoloniale du contexte de perturbations qui lui est favorable, le statut du tremble semble davantage en être un d'espèce en expansion plutôt que d'espèce de transition.
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Impacts des coupes forestières sur l'alimentation de l'omble de fontaine (Salvelinus fontinalis) et la structure trophique de lacs en forêt boréale

Tremblay-Rivard, Isabelle January 2007 (has links) (PDF)
Les opérations forestières modifient directement les écosystèmes terrestres et indirectement les écosystèmes aquatiques. Cependant, il y a peu d'information traitant des effets de l'exploitation forestière sur les écosystèmes lacustres et leurs populations piscicoles. Il est ainsi nécessaire de mieux documenter les impacts des coupes forestières afin d'améliorer la gestion de la matière ligneuse et, par le fait même, d'assurer la pérennité de la pêche sportive dans les zones d'exploitation forestière. Suite à une coupe forestière, on prévoit un changement dans le régime alimentaire des poissons en ce qui concerne la structure et la composition des communautés de proies zooplanctoniques et zoobenthiques. Le projet avait pour objectif de déterminer l'impact de la coupe forestière sur les communautés zooplanctoniques et zoobenthiques de même que sur la diète et la sélectivité alimentaire de l'omble de fontaine. La structure trophique des lacs à l'étude a également été étudiée à l'aide de l'analyse des isotopes stables du carbone et de l'azote. Le site d'étude se situait à l'est du lac Mistassini, à environ 200 km au nord du lac Saint-Jean, sur le territoire d'approvisionnement de Bowater Inc. L'approche expérimentale utilisée permettait de comparer trois lacs « traité » et trois lacs « contrôle », les coupes forestières ayant eu lieu l'année précédant l'échantillonnage. Tous les lacs ont été échantillonnés une fois durant l'été 2005. Les méthodes taxonomiques et isotopiques ont été utilisées afin de détecter, si tel est le cas, un impact des coupes. Pour la méthode taxonomique, du zooplancton pélagique et littoral, des organismes zoobenthiques et des poissons ont été échantillonnés. Aucune différence significative n'a été observée dans les communautés zooplanctoniques et zoobenthiques entre les lacs traités et contrôle. Cependant, une plus grande proportion d'organismes zooplanctoniques dans la diète de l'omble de fontaine et une plus grande sélectivité pour ceux-ci, particulièrement Chaoborus sp. et Leptodora kindtii, ont été observées dans les lacs traités. L'utilisation des isotopes stables a permis de déterminer l'impact des coupes forestières sur la position trophique des organismes étudiés (ô15N) et sur les sources de nourritures de l'omble de fontaine (513C). Ainsi, une diminution du ratio d'isotope stable de carbone a été observée dans la matière organique particulaire (MOP) des lacs traités suggérant une plus grande contribution du phytoplancton à la MOP. Une diminution du ratio d'isotope stable d'azote a également été notée dans les ombles de fontaine suggérant un niveau trophique inférieur associé à la coupe forestière.
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Caractérisation de la régénération et des lits de germination des semis de Thuja occidentalis dans une vieille cédrière en Gaspésie, Québec, Canada

Hébert, Barbara January 2007 (has links) (PDF)
Dans un contexte où l'aménagement forestier durable tend à s'inspirer de la nature, l'étude de la dynamique de vieux peuplements vierges fournit des informations précieuses que des plans d'expérience limités dans le temps ou réalisés dans un contexte artificiel ne peuvent fournir. Nous avons choisi d'étudier une cédrière issue de plus de 350 ans d'évolution sans perturbation anthropique afin d'observer la dynamique naturelle de la régénération du thuya tant sous la canopée que dans les trouées naturelles du peuplement. Par cette étude nous avons voulu : 1) déterminer les meilleures associations semis/substrats pour le thuya et le sapin sous la canopée d'une cédrière vierge sur site mésique ; 2) vérifier si les débris ligneux constituent des microsites permettant la survie des semis au-delà de 5 ans et, 3) identifier les mécanismes de régénération qui participent au maintien du thuya dans cette vieille cédrière. Quatre-vingt-seize quadrats de 1 m ont été délimités le long de transects parallèles établis de façon à couvrir la surface d'étude. Tous les semis de moins d'un mètre présents dans les quadrats ont été localisés en regard de la microtopographie et de la litière qui les supportaient. Les semis ont été récoltés en entier (tige et racines) et le substrat d'enracinement (débris ligneux, substrat organique indifférencié ou minéral) a été déterminé. La hauteur et l'âge ont été mesurés en laboratoire. Les résultats indiquent que les substrats de surface et les substrats d'enracinement ont un impact significatif sur la présence de semis (p<0.0001) et que ce sont les monticules faits de débris ligneux grossiers qui se sont avérés être les microsites les plus favorables aux semis de thuya et ce, malgré la présence de mousses ou de feuilles sur les troncs. Les résultats suggèrent qu'ils peuvent y survivre plus de 5 ans. Les semis de sapin qui ont présenté une association positive avec les monticules couverts de mousses se sont montrés beaucoup moins spécifiques que le thuya à un type particulier de substrat de surface ou d'enracinement. Dans les trouées, la haute régénération constituée d'un important nombre de tiges de thuya issues de reproduction végétative (marcottes, boutures de branches cassées enracinées) suggère que ce mécanisme de régénération participe au maintien de l'espèce sur le site et montre que la régénération de thuya a le potentiel de bien répondre à une ouverture du couvert.

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