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Fertilité des sols et nutrition des pins gris et épinettes noires 10 ans après boisement des terrains dénudés boréaux

Touchette, Maud January 2012 (has links) (PDF)
Les terrains dénudés sec (DS) étant classés comme improductifs au sein de la forêt boréale du Québec, leur capacité de support face au boisement, et particulièrement la fertilité du sol, a été jusqu'à maintenant peu étudiée. Étant donné le statut improductif des DS et leur abondance au sein de la forêt boréale québécoise, les boiser revêt un intérêt économique non négligeable. Compte tenu des nombreuses incertitudes propres à cette idée, il s'avère nécessaire de procéder à une évaluation rigoureuse de la capacité de support de ces terrains, notamment sur le plan de la fertilité. Les premiers dispositifs expérimentaux de boisement qui incluent deux types de peuplements, soit les dénudés secs (DS) et les pessières à mousses (PM), sont en parcelle principales. Ces derniers ont été implantés en 1999 et ont permis de montrer que l'épinette noire (Epn) et le pin gris (Pig) arrivent à croître de manière soutenue dans les DS scarifiés avant plantation. Il reste tout de même des limitations significatives pour la croissance et la régénération dans les DS qui seraient hypothétiquement reliées à la fertilité initiale des sols. Les résultats de plusieurs études supportent l'idée que les traits physiologiques et morphologiques des arbres influencent leur environnement édaphique immédiat. Ainsi, le fait que les DS soit hypothétiquement peu fertiles avant boisement mène à l'hypothèse que les espèces plantées en régénération influenceront davantage leur environnement dans les DS que dans le peuplement témoin productif (pessière à mousses) dont la fertilité supérieure (ou plus élevée) n'est pas contestée. Comparer deux essences au taux de croissance différent (Pig et Epn) permet également de tester d'une autre façon cette hypothèse de liens fonctionnels entre les traits des arbres et la fertilité des sols. Suite à l'analyse des traits morphologiques (hauteur, hauteur de cime vivante, rayon de cime, diamètre à la base, longueur des racines) des épinettes noires et des pins gris, les résultats montrent que la croissance est similaire dans les DS et les PM. De plus, les résultats montrent que la concentration en nutriments foliaires est aussi similaire dans les deux types de peuplements. Par contre, les analyses de sol montrent des différences significatives entre les DS et les PM. En effet, des échantillons de sol récoltés autour des arbres études révèlent que la concentration en nutriments est significativement inférieure dans les DS que dans les PM. Le fait que les arbres plantés dans les DS croissent de manière similaire à ceux plantés dans les PM et qu'ils ne présentent pas de carence en nutriments démontre une plasticité physiologique certaine. Aussi, les résultats découlant des analyses sur la minéralisation de l'azote totale montrent l'influence positive du boisement sur l'environnement édaphique immédiat dans les PM. Bien que l'étude de Girard (2004) ait montré que trois ans après plantation, les concentrations en nutriments dans la solution de sol étaient inférieures dans les DS et qu'aujourd'hui, sept ans plus tard, des différences soient toujours visibles sur le plan de la fertilité, ces différences ne seraient pas uniquement imputables aux concentrations initiales dans le sol des DS. En effet, les aspects reliés aux communautés microbiennes du sol et/ou à la présence d'interférences allélopathiques dans les DS seraient à explorer plus en profondeur.
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Estimation des variables biophysiques des cultures et étude de l'effet du changement d'échelle sur leur variabilité spatiale

Aitouda, Hanane January 2012 (has links) (PDF)
Un grand nombre d'études se consacrent au développement de méthodes d'estimation des paramètres biophysiques du couvert végétal à partir des données de télédétection. Dans les domaines du visible et du proche infrarouge, parmi les paramètres recherchés, on trouve le taux de couverture, la biomasse, et l'indice de surface foliaire (LAI). Ces derniers jouent un rôle important dans les processus de photosynthèse et de fonctionnement des écosystèmes. Les techniques habituelles pour mesurer ces paramètres de croissance végétale en conditions de champs sont longues et fastidieuses. Le but de cette recherche consiste à estimer ces variables biophysiques à partir de données de télédétection hyperspectrale, et à évaluer l'effet du changement d'échelle sur leur variabilité spatiale. Pour ce faire, des indices de végétation ont été calculés à partir de réflectances spectrales mesurées au sol, durant un cycle végétatif, à la ferme expérimentale de L'Acadie appartenant au Centre de Recherche et de Développement en Horticulture (CRDH) d'Agriculture et Agroalimentaire Canada à Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec). L'utilisation de modèles de régression simple a permis l'obtention de relations significatives interprétables entre les indices spectraux (NDVI, Green NDVI, RDVI, MSR, SAVI, MSAVI, OSAVI, SAVI, EVI, MTVI1 et MTVI2) et les variables mesurées au sol. Des analyses statistiques ont prouvé que les indices de végétation ci-dessus étaient plus ou moins affectés par la saturation aux niveaux élevés des variables biophysiques. Les indices OSAVI, MSAVI et MTVI2 calculés par simulations sur des bandes multispectrales (TM) se sont avérés les meilleurs estimateurs des variables biophysiques (LAI, taux de couverture et biomasse). L'équation de prédiction de chaque variable biophysique a été appliquée aux données CASI {Compact Airborne Spectrographic Imager) de différentes résolutions : 1 m, 2 m, 4 m 10 m, 15 m et 20 m. Les statistiques qui sont extraites des images générées démontrent Une concordance entre les prédictions à partir des images CASI et les mesures au sol. Enfin, on a remarqué que le coefficient de variation, qui est un indicateur de la variabilité, diminue avec les images à plus faibles résolutions (10 m, 15 m et 20 m) pour les trois variables biophysiques. Les données hyperspectrales CASI à haute résolution spatiale (1 m, 2 m et 4 m) présentent donc un grand potentiel de détection de l'hétérogénéité spatiale des variables biophysiques au niveau de champs agricoles de petites dimensions.
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Variabilité spatiale du zooplancton et de l'alimentation des larves de maquereau bleu (Scomber scombrus) dans le sud du golfe du Saint-Laurent

Paradis, Vanessa January 2012 (has links) (PDF)
Chez les poissons, la disponibilité en proies adéquates durant le stade larvaire est un facteur clé à l'émergence d'une forte classe d'âge. Il existe des contradictions dans la littérature sur l'importance des différentes proies zooplanctoniques pour le recrutement du maquereau bleu du sud du golfe du Saint-Laurent. Des études précédentes ont identifié le copépode Calanus finmarchicus comme étant la plus importante proie pour le recrutement du maquereau bleu alors qu'une étude plus récente a démontré l'importance des copépodes Pseudocalanus spp. Le but de cette recherche était d'examiner l'influence de divers assemblages de proies zooplanctoniques sur l'alimentation des larves de maquereau bleu. Les larves de maquereau bleu et leurs proies zooplanctoniques ont été échantillonnées sur une grille de 65 stations couvrant l'ensemble du sud du golfe du Saint-Laurent en juin 2008 et juillet 2010. Les stations ont été rassemblées en quatre groupes basés sur les assemblages d'espèces zooplanctoniques. Un assemblage était dominé par les copépodes Oithona spp. et Temora longicornis et les autres était dominés par diverse proportion à'Oithona spp. et de Pseudocalanus spp. Le contenu stomacal de chaque larve de maquereau bleu a été identifié et analysé selon trois classes de taille différentes. La biomasse en carbone de chaque proie a été estimée à l'aide de régressions longueur-poids et des ratios de poids-carbone. La sélectivité alimentaire des larves de maquereau bleu a été mesurée en comparant les proies zooplanctoniques de leur contenu stomacal au zooplancton trouvé dans le milieu selon l'indice de Chesson. Finalement, afin de comparer les résultats de trois études sur l'alimentation des larves de maquereau bleu, un indice énergétique (c.-à-d. la biomasse moyenne par proie) a été calculé. Étonnamment, la diète des larves des classes de taille de 3.5-5.4 mm et de > 5.4 mm était dominée par les nauplii des copépodes Oithona spp. et T. longicornis. Ces proies étaient généralement positivement sélectionnées par les larves, contrairement aux copépodes Pseudocalanus spp. Cette étude est la première qui démontre une prédation importante des larves de maquereau bleu sur les nauplii & Oithona spp. Ces résultats indiquent que les nauplii des copépodes Oithona spp. semblent être plus importants dans la diète des larves de maquereau bleu lorsqu'il n'y a pas ou peu de grosses proies copépodes comme Pseudocalanus spp. ou G finmarchicus. Par contre, lorsqu'il y une forte abondance des grosses proies copépodes, les larves de maquereau bleu semblent s'y intéresser davantage. Ces résultats concernant les proies préférentielles des larves de maquereau bleu seront utiles pour ajuster les modèles prédictifs du recrutement de ce poisson commercial.
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Utilisation des éléments traces métalliques (ETM) dans les aiguilles d'épinette noire (Picea mariana (MILL.) BSP) et dans l'humus à des fins d'identification d'une minéralisation polymétallique de la propriété Pontax, Baie-James

Gaudreault, Pierre-Luc January 2012 (has links) (PDF)
Le développement de nouvelles techniques d'exploration minérale avec l'analyse chimique des composantes biologiques de l'environnement pourrait présenter un grand intérêt commercial. La présente étude vise à comprendre la dynamique des éléments traces métalliques (ETM) bioaccumulé dans les aiguilles d'épinette noire (EPN) et adsorbé à l'humus (horizon Ah) des sols pour la détection d'occurrence polymétallique sous couvert de dépôt glaciaire. Cette étude a été initiée en septembre 2009, dans la région de la Baie- James. Le site Pontax est localisé à 350 km au nord de Matagami dans le secteur de la rivière Pontax. Dans un premier temps, ce travail a pour objectif de comprendre la dynamique des ETM dans l'environnement afin d'établir un lien entre l'enrichissement en ETM et le site d'échantillonnage (environnement d'échantillonnage) et ainsi, mieux comprendre la génération de fausse anomalie géochimique. Dans un deuxième temps, l'étude vise à valider l'utilisation de l'humus comme indicateur d'occurrence polymétallique. Dans un troisième temps, ce travail a pour but de valider l'utilisation de l'épinette noire comme bioindicateur d'occurrence polymétallique et ainsi, mieux concevoir l'interaction géochimique de cette plantes avec son environnement. L'hypothèse testée est la suivante: les concentrations en ETM dans l'humus et dans les EPN sont liées à la géologie du socle et la géochimie du site d'échantillonnage. L'étude est divisée en deux dispositifs. La Partie I permet de vérifier l'effet de l'environnement d'échantillonnage sur l'enrichissement en ETM à l'aide d'une grille d'échantillonnage systématique de 1082 échantillons d'humus, espacés de 25 m, le long de 20 lignes. Une analyse de variance (ANOVA) suivie d'un test de Tukey montrent des différences significatives en enrichissement en ETM entre trois sites d'échantillonnages : tourbière, forestier et bordure de rivière. La Partie II permet de valider l'utilisation des aiguilles d'EPN et de l'humus comme indicateur d'occurrence polymétallique en Zinc (Zn) (Minéralisation du Lac Chambois). Le dispositif en deux transects (transect Minéralisation (TM) ; transect Témoin (TT)) de 270 m chacun compte une station d'échantillonnage au 10 m avec un duplicata d'échantillon d'humus et d'EPN à chaque station. Le TM recoupe perpendiculairement la minéralisation du Lac Chambois et le TT n'est disposé sur aucune anomalie géophysique de polarisation provoquée. Les résultats des teneurs en Zn (mg.kg1) dans l'humus et dans les EPN indiquent distinctement la signature de la minéralisation. Les résultats démontrent la validité de l'utilisation de l'humus et des EPN pour cibler une occurrence polymétallique sous couvert de dépôt glaciaire. L'ensemble des connaissances acquises permet d'intégrer l'effet de l'environnement sur la génération de fausses anomalies géochimiques et aussi avoir des ouvertures importantes sur des projets de réhabilitation de sites contaminés.
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Développement et caractérisation d'une banque de Staphylococcus aureus résistants à la méthiciline (SARM) et évaluation de l'activité antibiotique de Pinus banksiana lamb

Ouellette, Marie-Ève January 2012 (has links) (PDF)
Une mauvaise utilisation des antibiotiques a mené à l'apparition de bactéries résistantes, notamment les Staphylococcus aureus résistants à la méthiciline (SARM). Présentement, la plupart des SARM sont sensibles au linézolide ainsi qu'à la vancomycine. Cependant, les scientifiques craignent l'émergence de SARM résistants à ces antibiotiques. Il est donc important de développer de nouvelles classes d'antibiotiques ayant de nouvelles cibles, afin de contrer la résistance bactérienne. Près de 68 % des antibiotiques utilisés par les cliniciens sont d'origine naturelle ou leurs dérivés. La forêt boréale québécoise abrite près de 3 000 plantes qui sont une source potentielle de nouveaux médicaments. Parmi elles, le pin gris {Pinus banksiana), utilisé par les Amérindiens pour soigner les plaies profondes. Le principal objectif de ce projet visait à identifier de nouveaux composés ayant des propriétés antibiotiques pour traiter les bactéries résistantes (SARM) à partir de biomasse de la forêt boréale. Pour ce faire, nous devions caractériser une banque de SARM isolés cliniquement, évaluer l'activité antibiotique d'extraits de bourgeon de Pinus banskiana et identifier les molécules responsables de l'activité antibiotique. Les souches bactériennes (SARM) ont été prélevées à partir de patients du Centre hospitalier de Chicoutimi entre 2007 et 2008. Trente-cinq souches ont été identifiées et caractérisées à l'aide d'antibiogramme (disque et microdilution). La plupart des SARM cliniquement isolés étaient résistants à plusieurs antibiotiques. En effet, les résultats des antibiogrammes effectués sur les 35 souches de SARM ont révélé que 77 % des SARM étaient résistants à la pénicilline, amoxicilline/acide clavulanique, ciprofloxacine, moxifloxacine, lévofloxacine, clindamycine, érythromycine et céfoxitine. En opposition, 88,5 % de SARM ont démontré une sensibilité au linézolide, au TMP-SMX, à la rifampicine et à la gentamicine. Pour ce qui est de la vancomycine, 65,7 % des SARM y étaient sensibles, alors que 34,3 % se sont retrouvés dans la zone intermédiaire. Les bourgeons du pin gris ont été récoltés, séchés et extraits à partir de solvants de polarité croissante : hexane, dichlorométane et méthanol. La séparation bioguidée grâce aux antibiogrammes a permis la sélection de molécules actives qui ont été identifiées par GC/MS. Au total, trois extraits ont été testés pour leur activité antibiotique. Seul l'extrait à l'hexane a été fractionné sur colonne chromatographique. Sept fractions ont été obtenues et testées sur Staphylococcus aureus. Les fractions 2 (IC50 : 25 ± 5 ug/ml) et 3 (IC50 : 13 ± 7 ug/ml) ont été trouvées actives. Neuf acides résiniques ont été identifiés par GC/MS à partir de la fraction 2 : l'acide abiétique, déhydroabiétique, abiét-8-énique, palustrique, pimarique, isopimarique, lévopimarique, sandaracopimarique et le néoabiétol. Tous les acides résiniques isolés du pin gris se sont avérés actifs contre les SARM, avec une concentration minimale inhibitrice (CMI) variant entre 13 et 32 uM.
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Impacts d'un site de nourrissage à des fins d'observation sur l'utilisation de l'espace et la sélection de l'habitat de l'ours noir (Ursus americanus) en forêt boréale

Massé, Sophie January 2012 (has links) (PDF)
L'observation de la faune sauvage est une pratique populaire qui permet à l'être-humain d'interagir avec celle-ci. Toutefois, puisqu'il s'avère parfois fastidieux d'apercevoir certaines espèces dans leur milieu naturel, des activités de mise en valeur se sont développées. Ainsi, pour faciliter l'observation et augmenter les taux de succès, les animaux sont attirés vers des sites d'observation par un apport régulier de nourriture d'origine anthropique. Toutefois, ces pratiques sont controversées puisqu'elles sont susceptibles d'entraîner une variété de conséquences écologiques sur la faune sauvage, à l'échelle de l'individu, de la population ou même de l'écosystème. L'une des espèces concernée par ces activités de mise en valeur est l'ours noir (Ursus americanus). Compte tenu de l'importance qu'occupe la quête alimentaire dans le budget d'activité de l'ours, les impacts de ce type d'activités pourraient être considérables. Ces impacts pourraient influencer la dynamique de la population et se traduire par une altération du comportement naturel de l'espèce, la création d'une certaine dépendance et d'un conditionnement envers l'humain. Ces modifications du comportement naturel pourraient éventuellement engendrer une augmentation du nombre de conflits humains - ours. Notre objectif était d'évaluer l'hypothèse selon laquelle la fréquentation d'un site de nourrissage par les ours mâles influencerait leur utilisation de l'espace et leur sélection de l'habitat puisque leurs besoins alimentaires seraient susceptibles d'être plus facilement comblés par cet apport régulier de nourriture hautement énergétique. Nous avons muni un total de 27 mâles adultes d'un collier GPS de 2008 à 2011 en périphérie d'un site de nourrissage (n = 11) et dans un site témoin (n= 16) situé à proximité. Nos résultats permettent de démontrer que l'écologie spatiale des ours qui fréquentaient le site de nourrissage a été grandement influencée par la présence du site. Ces ours ont réduit considérablement la superficie de leurs domaines vitaux ainsi que leurs taux de déplacements. Ils ont également sélectionné fortement l'environnement autour du site de nourrissage et ont démontré une sélection beaucoup moins prononcée envers les milieux riches en nourriture, particulièrement à l'automne. Finalement, ces ours n'ont pas montré une attirance plus grande envers les structures anthropiques comme les routes et les habitations. De tels sites d'observation de la faune sauvage se doivent d'être gérés prudemment et il serait souhaitable qu'une réglementation spécifique soit mise en place afin de baliser ces activités. En effet, il est important de bien encadrer les activités d'observation impliquant le nourrissage des animaux sauvages afin d'améliorer notre capacité d'intervention lorsque ces activités peuvent causer des préjudices à la population humaine, à l'écosystème ou à la faune elle-même. De plus, une saine gestion des sites d'observation permettrait d'améliorer certains aspects de leur acceptabilité.
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Conditions édaphiques optimales pour l’implantation d’un verger de camerisiers : la gestion du pH et de la fertilisation azotée

Tremblay, Catherine 12 1900 (has links) (PDF)
La camerise (Lonicera caerulea) est une nouvelle culture en émergence au Québec et très peu d’informations agronomiques ont été publiées dans la littérature scientifique jusqu’à maintenant. Les documents de références retrouvés indiquent que les camerisiers sont en mesure de croître dans divers milieux et de s’adapter à de vastes conditions édaphiques. Cependant, ces informations demeurent vagues puisqu’elles ne permettent pas de préciser les conditions optimales de culture pour la croissance et le développement de l’arbuste. Par exemple, selon les références, les camerisiers peuvent croître dans des sols à pH de 5 à 8. Toutefois, en sachant que la disponibilité des éléments nutritifs varie en fonction du pH du sol et que certaines formes de fertilisants azotés peuvent être plus facilement assimilables par les plantes en milieux acides, il devient pertinent de vérifier les effets combinés du pH et des fertilisants azotés sur la croissance des camerisiers pour éventuellement être en mesure d’établir une gestion de fertilisation adaptée à la culture. L’objectif principal de cette étude était donc de déterminer les effets de différents pH du sol et du type de fertilisation appliqué sur la croissance de jeunes camerisiers. L’expérience s’est déroulée en serre durant l’hiver 2016. Au total, quatre catégories de pH ont été expérimentées soient des valeurs de pH du sol comprises entre 4 et 7. Pour chacune des catégories de pH, cinq types de fertilisation ont été testés : un contrôle sans fertilisation, un témoin sans azote mais avec ajout de phosphore et de potassium, un traitement complet (N-P-K) avec l’azote provenant du sulfate d’ammonium (N-NH4+), un traitement complet avec l’azote provenant du nitrate de calcium (N-NO3-) et un traitement complet avec une fertilisation organique [fumier de poulet en granule (5-3-2)]. Les doses équivalentes à l’hectare ont été fixées à 40 kg d’N, 29 kg de P2O5 et 17 kg de K2O. Les apports d’azote avec engrais minéraux ont été fractionnés en quatre applications (~1 mois d’intervalle). Les camerisiers utilisés étaient de la variété Indigo Treat © et âgés d’une année. La croissance des jeunes camerisiers a été déterminée par les biomasses finales obtenues aux niveaux racinaire et aérien après 19 semaines de croissance. Les résultats montrent que les modifications du pH du sol et l’application de fertilisation azotée ont affecté significativement (P < 0.001) la croissance des jeunes camerisiers. En effet, les biomasses totales (BMT) produites par les camerisiers ont été trois fois plus importantes dans les sols aux pH faiblement acides (entre 5.5 et 6.0) que dans les sols aux pH fortement acides (entre 4.3 et 4.6). Comparativement aux sols faiblement acides, les sols moyennement acides (5.1 à 5.4) et neutres (6.3 à 7.0) ont également entrainé des diminutions en BMT de 35 % en moyenne. De plus, les apports en fertilisants azotés ont entrainé une diminution moyenne des BMT de 30 %. Toutefois, c’est au niveau des biomasses racinaires (BMR) que les effets négatifs des fertilisants azotés ont été observés. En effet, aucune différence significative n’a été notée aux niveaux des biomasses aériennes (BMA) (P = 0.127), alors qu’une diminution d’environ 50 % a été obtenue pour les BMR (P < 0.001) suite aux applications d’azote, et ce, peu importe la forme utilisée. Nos résultats démontrent que les conditions idéales favorisant la croissance de jeunes camerisiers sont un sol aux pH faiblement acides (entre 5.5 et 6.0) et une fertilisation sans azote avec ou sans phosphore et potassium.
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Réaction des micromammifères et des oiseaux à l'aménagement forêt/bleuet dans des pinèdes grises de l'ouest du lac Saint-Jean

Lavoie, Julie January 2009 (has links) (PDF)
Grâce à ses éléments nutritifs et nutraceutiques, le bleuet sauvage (Vaccinium rnyrtilloides, Michaux et V. angustifolium, Aiton) a acquis une notoriété mondiale. Afin de répondre à une demande croissante sur les marchés internationaux et de développer son exploitation tout en maintenant la production de matière ligneuse sur un même territoire, un nouvel aménagement agroforestier a été créé au Québec. Cet aménagement nommé forêt/bleuet, comprend des bandes alternées de 60 m et de 42 m de largeur allouées à la production respective de bleuets et de bois. Les peuplements de pins gris {Pinus banksiana Lambert) situés sur des sites plats et bien drainés sont principalement ciblés pour cet aménagement dans la région du Saguenay-Saint-Jean, car Ils offrent des qualités Intéressantes pour la culture de bleuets. En produisant une perte nette d5habltat (agriculture du bleuet), une modification (récoltes forestières, éclaircies) et une fragmentation (création de bandes forestières) de ce dernier, l'aménagement forêt/bleuet saura-t-il préserver une faune représentative de celle retrouvée dans la pinède grise comparativement à la bleuetière conventionnelle? Ces peuplements font l'objet de pressions anfhropiques Importantes, notamment pour la production agricole de bleuets en champs (bleuetière conventionnelle) et cela, malgré que leur communauté faunique soit peu étudiée et que certaines espèces rares et peu connues semblent occuper cet habitat. Les objectifs de cette étude sont de déterminer si à l'échelle du peuplement et à court terme 1) la présence d'espèces avlaires et de micromammlfères5 2) la diversité des espèces et 3) l'assemblage de ces communautés sont similaires dans la pinède grise naturelle, la bîeuetlère conventionnelle et la forêt/bleuet. Des inventaires de points d'écoute (oiseaux) et des grilles de trappes (micromammifères) ont permis d'estimer l'abondance des espèces présentes dans 45 stations (15 par milieux). L'approche par sélection de modèles (AICc) basée sur des modèles d'occupation de sites, montre que 8 espèces avlaires sur 10 occupent autant les sites en pinède grise témoin qu'en forêt/bleuet ainsi qu'en bleuetière conventionnelle. Toutefois, d'après les analyses de variance (ANOVA), l'abondance des oiseaux forestiers en forêt/bleuet est moindre qu'en pinède grise et à l'inverse, l'abondance des oiseaux généralistes est plus élevée en forêt/bleuet qu'en pinède grise en 2007. Le campagnol à dos roux de Gapper (Afyodes gapperi Vigors), un micromammifère associé aux forêts matures a vu son abondance décliner en forêt/bleuet alors que la souris sylvestre (Peromyscus mamiculatus Wagner), une espèce généraliste, y est devenue plus abondante. Les abondances de ces deux mammifères ressemblaient davantage à celles observées en bleuetière conventionnelle que celles retrouvées en pinède grise. Toutefois, en termes de richesse spécifique et de nombre de captures, les sites en forêt/bleuet ne différaient pas de ceux en pinède. Les analyses de similarité (ANOSIMs), suivi des tests de comparaisons pairées, indiquent que la communauté avlaire en forêt/bleuet se distingue de celle retrouvée en pinède grise et ce, dès la première année d'inventaire. Toutefois, elle ressemble davantage à cette dernière qu'à celle observée en bleuetière conventionnelle. Les différences observées chez les communautés de micromammifères et d'oiseaux entre la pinède et la forêt/bleuet semblent s'accentuer à la deuxième année. D'après nos résultats, l'aménagement forêt/bleuet semble maintenir des communautés fauniques s'approchant davantage de la pinède naturelle que de la bleuetière conventionnelle, bien que l'abondance de certaines espèces (p. ex., souris sylvestre et campagnol à dos roux de Gapper) soit plus près de celles retrouvées en bleuetière conventionnelle. Cependant, cette conclusion à court terme ne tient pas compte de l'effet cumulatif des différents aménagements prévus à l'échelle d'une révolution forestière complète en forêt/bleuet. Le développement de ce type d'aménagement devrait donc s'effectuer avec prudence sur le territoire forestier québécois, tant que les effets fauniques sur une plus longue période temporelle demeurent méconnus.
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Écologie de nidification du pic à dos noir (Picoides arcticus) en forêt boréale non brulée

Tremblay, André January 2009 (has links) (PDF)
Le Pic à dos noir (Picoides arcticus) se trouve en plus grande densité dans les forêts brûlées que les forêts non brûlées et certains auteurs ont associé intimement le Pic à dos noir avec les forêts brûlées. Ces derniers ont émis l'hypothèse que les forêts non brûlées représentent des habitats puits pour le Pic à dos noir. Les objectifs de cette thèse de doctorat consistaient à définir le rôle des forêts non brûlées dans l'écologie de nidification et dans la démographie du Pic à dos noir dans un paysage issu de l'exploitation forestière et de feux de forêts en milieu boréal. La thèse est structurée selon trois chapitres principaux qui représentent des articles scientifiques publiés ou à être soumis (Chapitres II, III et IV), d'une introduction générale (chapitre 1) et d'une conclusion générale (Chapitre V). Le Chapitre 11 compare l'écologie de nidification du Pic à dos noir dans les forêts brûlées et non brûlées et évalue l'hypothèse selon laquelle les forêts brûlées constituent des habitats puits pour cette espèce. Afin d'évaluer l'hypothèse source-puits, des nids ont été suivis dans les deux types de forêts et le taux d'accroissement intrinsèque a été estimé dans ces habitats sous divers scénarios d'estimés de survie d'adultes et de juvéniles. Le succès pendant les périodes d'incubation et de nidification, ainsi que le développement des jeunes au nid étaient similaires entre les nids des forêts brûlées et non brûlées. Cependant, les nids dans les forêts brûlées ont produit davantage de jeunes par nid achevé que îes nids dans les forêts non brûlées (forêts brûlées : 3,0 ± 0,0"[moyenne ± erreur-type] ; forêts non brûlée : 2,1 ± 0,3). Le taux d'accroissement intrinsèque des populations des forêts brûlées et non brûlées était semblable selon les divers scénarios d'estimés de survie d'adultes et de juvéniles. Les résultats du Chapitre II suggèrent que le Pic à dos noir maintient des populations nicheuses dans les forêts non brûlées à proximité de forêts récemment brûlées et que les deux types de forêts sont comparables dans leur apport à la dynamique des populations. Ainsi, les forêts non brûlées constituent des habitats importants dans la démographie du Pic à dos noir et la dépendance de cette espèce aux forêts brûlées est ambiguë. Le Chapitre III se concentre sur la sélection d'habitat et à évaluer la taille du domaine vital du Pic à dos noir en forêt boréale non brûlée. La sélection d'habitat par cette espèce a été spécifiquement étudiée lors de l'établissement de son domaine vital et la quête alimentaire. Les résultats de ce chapitre indiquent que le Pic à dos noir établit son domaine vital dans des secteurs où des habitats ouverts et de vieilles forêts sont disponibles. Toutefois, lors de sa quête alimentaire, les individus sélectionnent fortement les secteurs dominés par les vieux peuplements de conifères. De plus, les résultats du Chapitre III suggèrent que la distribution spatiale des vieux peuplements de conifères influence l'utilisation de l'espace du Pic à dos noir ; la superficie des domaines vitaux augmente avec la distance médiane entre les peuplements de vieux conifères disponible dans le paysage. Finalement, les résultats de ce chapitre suggèrent que, pour nicher avec succès dans la forêt boréale non brûlée, le Pic à dos noir nécessite un minimum de 35 m3 ? ha"1 de bois mort, lequel était constitué dans l'étude de 40% (14 m3* ha"1) de bois récemment mort. Dans le Chapitre IV, je décris le comportement alimentaire du Pic à dos noir dans la forêt boréale non brûlée et non affectée par une épidémie d'insectes. Il a été observé que le Pic à dos noir s'alimente sur les arbres vivants, les chicots et les débris ligneux au sol et principalement sur le tronc des chicots récemment morts (67,2 %) ayant un diamètre à hauteur de poitrine moyen de 18.3 ± 0.4 cm. Les résultats de ce chapitre suggèrent que le diamètre et le stade de dégradation sont des predicteurs importants des substrats d'alimentation du Pic à dos noir dans les forêts boréales non brûlées étudiées. Également, le Pic à dos noir s'alimentait davantage par excavation que dans des études en milieux brûlés ou touchés par des épidémies d'insectes. Cette espèce devrait être considérée comme un spécialiste de l'alimentation par excavation, mais ies diverses techniques utilisées lors de sa recherche alimentaire en font un oiseau opportuniste qui peut varier ses sources alimentaires. Les résultats de cette thèse montrent que le Pic à dos noir est davantage un spécialiste des habitats associés aux insectes xylophages accessible par excavation qu'un spécialiste strict des forêts brûlées, tel que précédemment suggéré dans îa littérature. Les résultats de cette thèse supportent également que ies efforts de conservation pour le Pic à dos noir, et par conséquent les autres espèces dépendantes du bois mort récent, devraient prioriser le maintien de bîocs intacts de forêts de conifères surannées (affichant un recrutement régulier de bois mort récent) dans îe paysage et, devraient favoriser les pratiques sylvicoîes irrégulières qui conservent des arbres vivants et morts conifériens £18.0 cm, particulièrement dans Ses pessières noires.
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Croissance et recrutement larvaire de l'éperlan arc-en-ciel dans le fjord du Saguenay

Diab, Gabriel January 2009 (has links) (PDF)
Le fjord du Saguenay constitue le plus important tributaire de l'estuaire du St-Laurent. Il abrite une faune ichtyologique diversifiée constituée d'espèces dulcicoies, diadromes et marines. Au cours des 20 dernières années, la pêche sportive hivernale sur le Saguenay a connu une popularité croissante devenant un attrait touristique important pour la région du Saguenay. L'espèce la plus exploitée par cette industrie, en terme de nombre de captures, est l'éperîan arc-en-ciel (Osmerus mordax). Cette espèce constitue une proie de prédilection pour bon nombre d'espèces de poisson, notamment des poissons de fond, également exploités lors de la pêche sportive hivernale. Avant les présents travaux, aucune étude n'avait été faite sur le recrutement larvaire de l'éperîan arc-en-ciel dans le fjord du Saguenay. Face à ce constat, on a cherché à mieux définir les facteurs biotiques et abiotiques ayant une influence sur le recrutement larvaire de Péperlan arc-en-ciel, qui constitue une population propre au fjord du Saguenay. Deux campagnes d'échantillonnage terrain ont eu lieu à l'été 2004 et 2005. Six et cinq missions ont été effectuées respectivement en 2004 et 2005. Lors de ces missions, sept transects ont été échantillonnés sur trois stations pour un total de 21 stations. L'ichtyoplancton a été échantillonné avec un filet bongo et un chalut Tucker de 500 um. Le zooplancton a été récolté, à l'aide d'un filet de 158 um, ainsi que les paramètres physico-chimiques, à l'aide d'une sonde CTD, ont également été prélevés. L'ensemble des larves de poisson ont été dénombrées et identifiées et les otolithes sagittas ont été prélevés sur un total de 576 larves d'éperlan arc-en-ciel. Des calculs de densité, de croissance récente et de trajectoire de croissance ont été faits pour les larves des deux années. Les résultats de cette étude ont démontré que le recrutement larvaire de l'éperlan arc-en-ciel serait principalement limité par deux facteurs. Premièrement, les fluctuations du débit d'eau douce de la rivière Saguenay auraient une influence sur la répartition des larves dans le fjord, les années de fort débit étant défavorables. Deuxièmement, la croissance larvaire de l'éperîan arc-en-ciel serait favorisée par de fortes concentrations du calanoïde Eurytemora affinis. Ces deux facteurs seraient intimement liés puisque les forts débits contribueraient à éloigner les larves d'éperlan des zones à forte concentration de E. affinis dont la Baie des Ha! Ha!. Par ailleurs, les conditions très variables dans le fjord du Saguenay auraient favorisé l'extension de la période d'éclosion qui s'échelonne sur près de deux mois.

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