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Évaluation de l'exploitation du sébaste atlantique (sébastes mentella) par la pêche sportive hivernale sur le Saguenay, saison 1990-91

Bourgeois, Alain January 1993 (has links) (PDF)
L'étude réalisée sur la dynamique de la population de sébastes du Saguenay était la première de ce genre à se pencher sur ces poissons. Elle s'est déroulée durant la saison de pêche 1990-91 et l'objectif principal était de vérifier si la pêche blanche a un impact marqué sur la population. Des analyses portant principalement sur la croissance et sur la mortalité ont servi à répondre à ce questionnement. L'échantillonnage s'est déroulé à 5 des principaux villages de pêche. La collaboration de pêcheurs-repères a permis la capture de 1 205 sébastes répartis entre les sites. Du point de vue génétique, la région couverte par l'étude est occupée par une population homogène, représentée par une seule espèce qui serait le sébaste atlantique (S. Mentella). Les différences rencontrées pour la longueur, le poids total, le poids des gonades et l'âge diffèrent grandement entre les sites. Les relations longueur-âge indiquent également une différence de croissance entre les sites. Les évaluations sur la croissance montrent que les sébastes du Saguenay ont des taux de croissance peu élevés. Malgré les différences rencontrées au niveau de la croissance, les sébastes présentent une allométrie équivalente entre les sites avec des relations poids-longueur et des coefficients de condition sans différences significatives. Un sébaste prend en moyenne 11,4 ans pour atteindre une taille de 20 cm. Ces résultats sont inférieurs à ce qui est observé dans le Saint-Laurent. Avec une valeur moyenne de 0,28 pour l'ensemble du Saguenay, le taux de mortalité, n'est pas indicateur de surexploitation. Les sites dans La Baie des Ha! Ha! Devraient faire l'objet de suivi particulier car les sébastes ont des âges moins élevés et la maturité sexuelle est probablement atteinte par une plus faible proportion de poissons. Une analyse multidimensionnelle a permis d'associer les sites de Grande Baie et Anse à Benjamin. Les autres sites ne présentent pas suffisamment de similitudes pour permettre des rapprochements. Les résultats semblent indiqués que le bassin supérieur du Saguenay est occupé par des groupes de sébastes qui résident dans les secteurs où ils ont été capturés. Toutefois il existerait une certaine communication entre les sébastes des différents sites car les distances qui les séparent ne sont pas suffisamment grandes pour qu'ils soient isolés. Le nombre de sébastes capturés pour la saison 1990-91 se situerait entre 110 000 à 184 000 pour l'ensemble du Saguenay avec pour le seul site de La Baie un estimé de 77 000 sébastes péchés. Ce nombre de poissons n'est pas négligeable en considérant que le sébaste prend une dizaine d'années avant d'atteindre sa maturité sexuelle (Ni et Sandeman, 1984). Cette première cueillette d'informations a permis de dresser un portrait général de la situation qui prévaut pour la population de sébastes dans le bassin supérieur du Saguenay. Pour mieux cerner la dynamique de cette population et permettre à l'activité de la "pêche blanche" de se poursuivre encore longtemps, il serait donc important de continuer cette étude et d'établir un mode de gestion efficace.
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Étude de certains aspects du développement larvaire chez le doré jaune (Stizostedion vitreum vitreum)

Bélanger, Bernard January 1992 (has links) (PDF)
La forte mortalité observée chez la larve de doré jaune {Stizostedion vitreum vitreum) en milieu contrôlé est souvent associée à un développement déficient de la vessie natatoire. Trois avenues de recherche ont été explorées dans le but de comprendre ces deux phénomènes. L'une d'entre elles visait à tester l'hypothèse de la nuisance d'un film d'huile à la surface des bassins d'élevage sur le développement de la vessie natatoire. Elle impliquait 1600 larves de sept jours (post-éclosion), réparties dans quatre bassins. Dans deux de ces bassins, les sujets recevaient des proies vivantes tandis qu'une alimentation à base de moulée était offerte aux autres larves. Un groupe pour chaque type d'alimentation évolua dans des bassins où une pellicule recouvrait la surface, alors que les deux autres bassins étaient libres de tout film de surface. L'hypothèse de la nuisance du film d'huile, déjà émise par quelques auteurs, ne put être validée lors de cette expérience, puisque la seule larve ayant réussi à développer sa vessie natatoire appartenait à un groupe d'un bassin dont l'eau était recouverte d'un film d'huile. De plus, les sujets échantillonnés dans les bassins "avec film de surface" ont montré une meilleure croissance en longueur que ceux issus des autres bassins. La deuxième avenue de recherche, justifiée par notre connaissance très limitée du développement de la vessie natatoire chez la larve de doré, consistait à étudier ce processus par le biais de coupes histologiques réalisées a partir de spécimens prélevés au cours de l'expérience. Ces coupes démontrèrent le caractère physostome de la larve de doré jaune et la persistance de cet état tout au long du stade larvaire (dans les conditions expérimentales). Le développement observé du conduit pneumatique tend à suggérer que des interprétations autres que celles impliquant le gobage d'air en surface, ou de bulles d'air dans l'eau, sont tout aussi valides dans l'état actuel de nos connaissances. L'hypothèse de la contribution des gaz produits lors de la digestion des aliments ainsi que celle de la nuisance d'une surabondance alimentaire sont renforcées. Finalement, une expérience soulignant l'influence des conditions de surface sur le comportement des larves fut réalisée. Elle permit de montrer la préférence des sujets pour une surface propre. Un comportement typique de la larve de dorée, la suspension en surface, fut inhibé par la présence de débris ou d'un film d'huile en surface. Les résultats obtenus illustrent l?impact qu'a pu avoir, lors de la première expérience, l'encombrement de la surface par des coques vides de cystes d'artémies.
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Écologie des érablières à sucre (Acer saccharum Marsh.) à leur limite nord de distribution au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Bilodeau, Janie January 1992 (has links) (PDF)
L'inventaire phytosociologique et physique, de même qu'une analyse dendroécologique de six érablières à sucre croissant à leur limite nord de distribution dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean (de part et d'autre du lac Tchitogama et du réservoir du lac Lamothe) a été effectué. Les buts visés étaient de vérifier si dans chacun de ces sites règne un microclimat favorable au développement de l'érable à sucre et d'évaluer le degré de précarité de ces érablières. Les résultats obtenus démontrent que: 1° les données phytosociologiques de même que les analyses de sol sont comparables à celles des autres érablières du Québec (érablière à bouleau jaune); 2° les données abiotiques nous permettent d'infirmer l'hypothèse selon laquelle les érablières à sucre nordiques du Saguenay-Lac-Saint-Jean occupent seulement des endroits protégés où règne un microclimat particulièrement favorable; 3° l'étude des structures d'âge ainsi que des courbes dendrochronologiques de ces peuplements révèlent dans un premier temps que la régénération en érable à sucre est excellente, avec des années productrices de graines qui surviennent par cycle de un à trois ans en général. De plus, les autres essences retrouvées dans les érablières ne semblent pas assez abondantes pour que, dans les années futures, elles envahissent ces peuplements de manière à ce que les érablières évoluent vers d'autres types de formation. Et finalement, les six érablières échantillonnées ont toutes subi des perturbations naturelles ou d'origine humaine et elles ne semblent pas être dans un état de précarité.
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Effets des variations du niveau d'eau du Lac Saint-Jean (P.Q.) sur la migration saisonnière de quelques espèces de poissons, en particulier de la perchaude (Perca flavescens) dans le petit marais de Saint-Gédéon

Tremblay, Harold January 1992 (has links) (PDF)
La présente recherche vise à déterminer les répercussions que peuvent avoir les variations du niveau d'eau du lac Saint-Jean (P.Q.) sur le potentiel de reproduction des espèces de poisson de ce lac. De façon générale, ces variations de niveau d'eau ont un effet direct sur l'ensemble des habitats qui entourent le lac. Quand justement ces habitats sont des sites privilégiés de reproduction, ce phénomène doit être pris en considération. Plus précisément, la perchaude (Perca flavescens), le grand brochet (Esox lucius), le queue à tache noire (Notropis hudsonius) et le mené émeraude (Notropis athérinoides) ont été les espèces étudiées. Tôt au printemps, l'eau s'échappe du marais semi-ouvert qu'est le petit marais de Saint-Gédéon, ce qui peut amener une coupure entre le lac et le marais, site très important de reproduction des espèces ichtiennes au lac Saint-Jean. Habituellement, l'eau provenant du bassin hydrographique que constituent les milliers de kilomètres de terres environnantes vient apporter ce qui est nécessaire pour contrebalancer cette perte d'eau encourue pendant l'hiver et ainsi créer un nouvel équilibre entre le lac et le marais. L'échantillonnage que nous avons effectué en 1987 et 1988 a permis de bien observer deux conditions diamétralement opposées. En 1987, le niveau d'eau a demeuré en dessous de la moyenne observée depuis les 40 dernières années, soit un niveau inférieur à 101,00 m. Ce niveau n'a pas permis un grand volume d'eau dans le canal entre le lac et le marais ce qui a empêché les gros géniteurs de perchaude et de grand brochet en particulier, de pouvoir s'introduire dans le marais. Cette année là, 42 300 spécimens ont été capturés. Dans l'ensemble il s'agissait des petits spécimens de Cyprinidées étudiés tels le queue à tache noire et le mené émeraude. Notons, qu'une pêche de 24 heures, une fois par semaine, à l'aide de verveux placés dans le canal et couvrant la largeur complète de ce canal, a permis ce recensement et ce, du mois d'avril au mois d'octobre. En procédant de la même façon, en 1988, plus de 267 000 spécimens ont été capturés. Le niveau d'eau a, pendant la période d'avril à octobre, maintenu une moyenne supérieure à 101,00 m et atteint une hauteur de 101,57 m à la fin mai. Le niveau d'eau dans le canal de communication est ainsi demeuré suffisamment haut pour permettre aux poissons de circuler aisément vers le marais. De façon générale, nous constatons, et cela particulièrement chez la perchaude et le grand brochet, qu'en 1987, les individus matures n'ont pas eu l'occasion ou très peu de s'introduire dans le marais pendant la période de frai. En 1988, le problème ne s'est pas rencontré. Nous avons constaté que des grandes variations ainsi qu'un niveau d'eau insuffisamment élevée empêchent la frai pour les gros spécimens en freinant la migration vers les sites de reproduction. De plus, ces conditions ne permettent pas l'inondation de la végétation émergente robuste, qui est utilisée comme support pour les oeufs des spécimens de grand brochet et de perchaude. Un niveau d'eau constant, supérieur à 101,00 m dans le lac Saint-Jean, surtout aux mois d'avril et mai, serait souhaitable pour faciliter l'accès au marais et ainsi augmenter les chances d'optimiser les succès de reproduction. Eventuellement, l'installation de barrages et de passes migratoires à l'entrée des marais, pourrait aider à réduire les effets de ces variations du niveau d'eau. Toutefois, nous n'en sommes pas rendus à cette étape, car il reste encore beaucoup à faire pour bien comprendre toutes les interactions existantes entre le Petit marais de Saint-Gédéon et le lac Saint-Jean.
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Effets des diètes salées sur l'équilibre hydrominéral et l'acclimatation à l'eau salée de l'omble de fontaine (Salvelinus fontinalis)

Angers, Bernard January 1992 (has links) (PDF)
Nous avons évalué comme méthode de préacclimatation à l'eau salée, l'addition de chlorure de sodium à la nourriture de l'omble de fontaine (Salvelinus fontinalis). Suite à des traitements de 2 et 3 semaines par des diètes salées distribuées à des poissons maintenus en eau douce, nous avons évalué les modifications hydrominérales et physiologiques relatives à l'acclimatation à l'eau salée. Les traitements ne provoquent aucune variation concernant l'appétit, l'indice hépato-somatique et le facteur de condition, de même que pour le pourcentage d'eau des muscles latéraux. On a observé une augmentation de l'osmolarité plasmatique de même qu'un oedème cellulaire au niveau des branchies. La diète salée produit également une augmentation de l'activité enzymatique de la Na+K+ATPase des branchies ainsi qu'une diminution de l'activité de la Na+K+ATPase rénale. Les valeurs ne différaient toutefois pas entre 2 et 3 semaines de traitement. Suite à un transfert en eau salée à 32 parties par mille, on enregistra des taux de survie supérieurs pour les groupes alimentés avec la diète salée, indiquant que les traitements permettent d'augmenter la régulation d?hypoosmorégulation. Dans une seconde expérience, nous avons comparé la cinétique de certains paramètres physiologiques, suite à 3 méthodes de transfert en eau salée à 28 parties par mille. Soit par transfert direct, par transfert direct avec traitement préalable à la diète salée et finalement, par un transfert par paliers de salinités intermédiaires. Les résultats démontrent que la diète salée permet de réduire le déséquilibre hydrominéral suite à un transfert en eau salée. Cependant, pour une même durée de traitement, la diète salée permettrait une réponse d'acclimatation moindre que le groupe acclimaté par paliers de salinités. La diète salée sur de courtes périodes de traitement induit donc une acclimatation à l'eau salée et réduit les pourcentages de mortalité suite au transfert, sans affecter la croissance. Bien que ce procédé soit plus facilement réalisable en pisciculture, il demeure toutefois moins efficace que l'acclimatation par plateaux de salinités.
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Caractéristiques biométriques et morphologiques de la transformation mâle - femelle chez la crevette Pandalus borealis Kroyer

Laflamme, Ghislain January 1991 (has links) (PDF)
PANDALUS borealis Kröyer est une crevette hermaphrodite protérandrique. A la suite d'un stade larvaire pélagique, la crevette prend la forme adulte. La première maturité sexuelle de l'animal se réalise normalement sous la forme mâle. L'ovotestis produit alors des spermatozoïdes. Cependant, la glande produit aussi des ovocytes qui n'entrent pas en vitellogénèse, donc ne maturent pas. Ce processus se fait sous le contrôle d'hormones, dont notamment celle produite par la glande androgène placée à la base du canal déférent, près de l'ampoule terminale. Les crevettes mâles vont par la suite changer de sexe après un certain nombre d'années (Jusqu'à environ cinq années) selon les milieux surtout en relation avec la température ambiante. Dès lors, il n'y a plus de formation de spermatozoïdes et la glande, devenue un ovaire fonctionnel, produit des oeufs. Un échantillonnage fait dans le golfe Saint-Laurent nous a permis de mieux comprendre certaines composantes biologiques de cette espèce. De plus nous avons pu, par l'analyse des données biotiques recueillies, étudier certaines relations entre divers paramètres. Enfin, grâce aux techniques histologiques, nous avons pu étudier l'organisation et les modifications du système reproducteur des crevettes mâles et de celles en voie de devenir des femelles. Il existe une relation linéaire entre la longueur et la masse de la crevette, et ce pour tous les stades étudiés. De plus, le patron de croissance des crevettes de l'échantillonnage est du même type que celui qu'on trouve dans le golfe du Maine. Ainsi, la crevette augmente sa taille continuellement tout au long de sa vie, mais le taux d'accroissement de la taille diminue avec l'âge de l'animal. Les gonades mâles et celles des femelles en repos ovarien sont petites par rapport à la masse de la crevette. Celles des crevettes dont les oeufs sont en maturation ont une masse qui augmente avec la taille des individus, mais qui semble atteindre un plateau car l'indice gonosomatique des crevettes femelles primipares est plus grand que celui des individus plus âgés. Le calcul des indices hépatosomatiques nous montre que la masse de l'hépatopancréas augmente avec le développement de la crevette. Cependant, on peut supposer que l?hépatopancréas fournit une grande quantité de réserves nutritives à l'animal qui fabrique des oeufs. Pour ces crevettes, l'indice de cet organe est inférieur à celui des mâles. L'analyse histologique des gonades des crevettes de stade mâle ou en voie de devenir femelles nous montre un arrangement cellulaire particulier. Les spermatozoïdes sont fabriqués au niveau du cortex de l'organe et y demeurent alors que les ovocytes migrent dans la médulla. Cependant, seulement les spermatozoïdes de ces individus vont participer à la fécondation car les ovocytes ne mature pas. Les mâles se transforment en femelles lorsque la glande androgène cesse ses activités.
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Régime alimentaire et croissance de la ouananiche (Salmo salar L.) du Lac St-Jean

Nadon, Louise January 1991 (has links) (PDF)
On a tenté de démontrer si une variation importante du régime alimentaire pouvait influencer la croissance et si les caractéristiques de croissance et d'alimentation des ouananiches échantillonnées concordaient avec les données des années antérieures. Le régime alimentaire a été évalué avec quatre méthodes; la méthode d'occurrence, gravimétrique, volumétrique et la moyenne des pourcentages en poids. Les variations de la croissance annuelle ont été évaluées par la distance intercirculi et interannuli, par le ratio ARN:ADN du foie et du muscle pelvien et par plusieurs indices physiologiques de croissance tel que l'indice gonadosomatique, l'indice hépatosomatique et la condition relative. Des comparaisons de croissance avec les données des années antérieures ont été effectuées avec les courbes longueur-poids et avec les longueurs moyennes à chaque âge en lac. L'éperlan a constitué 75,3% (en poids) du total des organismes ingérés, du mois de mai au mois d'octobre 1989. Le régime alimentaire au mois de juin a été significativement différent des mois de mai et juillet pour deux méthodes d'analyse sur trois. Ce sont les insectes (majoritairement des tricoptères et des éphémères), qui ont été plus abondants que l'éperlan avec près de 70% (en poids) du total des organismes ingérés. Dans les autres périodes l'éperlan s'est avéré la principale proie consommée. La moyenne des pourcentages en poids et la méthode gravimétrique se sont avérées les meilleures méthodes d'évaluation de l'apport alimentaire au point de vue quantitatif. La plupart des ouananiches ont débuté leur croissance à la mi-juin, cependant la croissance annuelle aurait tendance à commencer plus tard dans la saison à mesure que l'âge en lac augmente. Au début d'août, elles avaient atteint environ 50% de leur croissance annuelle et à la mi-septembre elles avaient atteint de 70% à 80% de leur croissance. Vers la fin octobre la croissance était complétée. Le meilleur taux de croissance a été mesuré au mois de juin et a été attribué à la température optimale de croissance, qui varie entre 13 et 16°C, et au taux d'assimilation des nutriments et non à la valeur calorifique du régime alimentaire, l'indice hépatosomatique ne supportant pas cette hypothèse. L'augmentation des insectes dans les contenus stomacaux serait attribuable à l'augmentation de la biomasse disponible, les ouananiches étant considérées comme des prédateurs opportunistes. Les meilleurs indices permettant de distinguer les divergences de croissance et d'alimentation entre le mois de juin par rapport aux mois de mai et juillet ont été le ratio ARN:ADN du foie, l'indice hépatosomatique et le taux instantané de croissance calculé d'après l'espacement entre les quatre derniers circuli de l'écaillé. L'indice gonadosomatique et la condition relative se sont avérés non-significatifs entre les mois de mai, juin et juillet. Pour le groupe d'âge 2 en lac la condition relative s'est révélée plus importante en mai, on attribuerait cette différence à la méthode d'échantillonnage ce qui devra être vérifié. Les données du régime alimentaire en 1989 n'a pas démontré de différence significative avec les données de Mahy (1976) en 1972 mais ont différé de celles de Desjardins (1989) en 1988. On attribuerait cette différence en partie à la désynchronisation des périodes d'échantillonnages de 1988 et de 1989 et en partie à la disponibilité des proies. Les ouananiches échantillonnées en 1989 ont eu le même patron de croissance que les ouananiches capturées par les Montagnais en 1987. Les géniteurs de la rivière Métabetchouan en 1959-63 et les géniteurs de la rivière aux Saumons en 1945 ont aussi démontré une croissance similaire à celle observée en 1989 et 1987. La croissance des ouananiches capturées dans le lac St-Jean en 1962-63 a semblé supérieure, principalement pour les âges un et deux en lac. Une densité plus faible aurait peut-être favorisé la croissance des classes d'âges inférieures. Cette densité a pu être influencée par la surexploitation ou alors par la diminution du recrutement. Les conditions relatives se sont aussi avérées différentes chez les ouananiches capturées dans le lac St-Jean en 1962-63. Cette différence pourrait être attribuée à la méthode d'échantillonnage au filet ou à l'abondance de la nourriture disponible.
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Aspects de la production primaire et secondaire dans les eaux hivernales de la partie amont du Fjord du Saguenay

Chassé, Raynald January 1988 (has links) (PDF)
Durant la période d'août 1985 à mai 1986, nous avons étudié in vitro, à la station DR 190A, station représentative de la partie amont du fjord du Saguenay, quelques aspects de la dynamique de la production primaire et de la production secondaire. Les cellules phytoplanctoniques contenues dans les eaux glaciales du Saguenay sont relativement abondantes mais peu productives. Au début de la formation des glaces (janvier), les cellules sont surtout concentrées dans le frasil et dans les eaux de surface tandis qu'en février-mars elles sont beaucoup plus abondantes dans la glace. Les conditions physico-chimiques sont relativement peu favorables à une forte productivité primaire. La température et les éléments nutritifs semblent être des facteurs plus importants que l'intensité lumineuse dans le contrôle de la productivité primaire hivernale. La faible biomasse végétale en période pré-hivernale, limite ainsi la faune du zooplancton car la communauté est composée entièrement d'espèces omnivores. Durant la période août-décembre, la dominance dans les eaux de surface est assurée par le Rotifère Asplanchna priodonta; il représente jusqu'à 99% des individus. Dans les eaux profondes de 30 et 100 m, le calanoïde Microcalanus pygmaeus et le cyclopoïde Oncaea borealis sont des espèces dominantes. L'espèce M. pygmaeus est également très abondante en automne (août-décembre) et au printemps (mars-mai) tandis que l'espèce O. borealis n'a été observé que durant la saison automnale. La particularité de ce travail de recherche réside dans l'apport de données physiques, climatiques et biologiques des eaux du fjord du Saguenay en conditions hivernales. Même si les conditions climatiques nous ont imposé certaines limites dans notre échantillonnage, il n'en reste pas moins que la présente étude contribue à enrichir nos connaissances sur l'océanographie du fjord du Saguenay, principal affluent de l'estuaire du St-Laurent.
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Croissance et reproduction d'une population d'osmerus mordax au Lac Vert, et développement embryonnaire et larvaire dans deux milieux de matière organique, le glucose et l'acétate

Bédard, Dany January 1988 (has links) (PDF)
La population d'éperlans, Osmerus mordax, du lac Vert, étudiée durant leur migration reproductrice, se caractérise pour chaque groupe d'âge par des mâles plus longs et plus gros. Elle présente un fort taux de croissance allométrique de la relation longueur-poids, soit 3,23 chez les mâles et de 3,29 chez les femelles. Ainsi le facteur de condition moyen chez les mâles (0,617) est supérieur à celui des femelles (0,577). Cette population se distingue par un taux de croissance instantané en longueur et en poids maximal au cours de la 4e année. La migration des éperlans se produit de préférence à une température de 4-9°C avec un optimum à 6°C. On note une nette dominance des mâles due en partie à leur retour sur les sites de fraie. L'âge des individus se reproduisant est de 2 à 6 ans pour les femelles et de 2 à 7 ans pour les mâles; le groupe d'âge III est nettement dominant chez les deux sexes. L'incubation d'oeufs d'Osmerus mordax, en milieux de matière organique dissoute de glucose et d'acétate à 0,8 mmol.l-i entraîne une diminution des volumes des réserves énergétiques chez les larves nouvellement écloses. Dans un milieu d'acétate, le volume du vitellus protéique est de 0,0353 et celui de la gouttelette d'huile de 0,0059 comparativement à 0,0757 et de 0,0128 en eau pure. La longueur des larves ne présente aucune différence significative (P > 0,05) entre les milieux. De même, ces deux milieux de matière organique augmentent le taux de mortalité des oeufs au début de leur développement et avant l'éclosion: 90,69% en milieu de glucose, 88,85% en milieu d'acétate et 82,85% en eau pure. Les taux à l'éclosion sont respectivement de 100%, 93,56% et de 86,96%. La présence de nourriture n'est pas un facteur suffisant (P < 0,05) pour déclencher le comportement de nutrition des larves. Le courant d'eau et principalement l'intensité lumineuse ont une importance significative sur l'activité et le comportement alimentaire des larves. Elles présentent un fort comportement de phototaxie positive. D'ailleurs, à forte intensité lumineuse, les larves se concentrent essentiellement près de la surface de l'eau et l'effet du courant sur le pourcentage de larves en mouvement n'est pas significatif. Leurs comportements d'orientation et d'alimentation sont plus intenses en présence d'un courant d'eau, d'une intensité lumineuse de 17 000 lx et d'une nourriture additionnée de bétaine, L-alanine et L-arginine à 10 mmol.l-1. Les facteurs abiotiques de nutrition, comme un courant d'eau de 30 à 70 mm.s-1 et une intensité lumineuse de 17 000 lx, provoquent une diminution plus rapide du volume des réserves énergétiques, un taux de croissance et une longueur moindre au cours de l'absorption des réserves énergétiques endogènes. De même, le glucose et l'acétate causent une diminution plus rapide du volume des réserves énergétiques et amènent ainsi une diminution d'énergie disponible pour la croissance (L = 8,035 en glucose, L = 8,365 en acétate et L = 3,450 en eau pure). L'effet des matières organiques sur les larves en conditions abiotiques de nutrition n'accroît pas la diminution du volume du vitellus protéique et provoque une diminution accrue du volume de la gouttelette d'huile en acétate et une augmentation en glucose par rapport à l'eau pure. Les efficacités d'utilisation des réserves énergétiques sont supérieures en milieux de matière organique. Ceci suggère un apport énergétique exogène pour les larves; le milieu d'acétate semble plus adéquat.
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Culture du saumon de l'Atlantique Salmo salar en eau salée dans l'estuaire du St-Laurent, Québec (Canada) avec hivernage en eau douce

Saint-Gelais, Sylvain January 1986 (has links) (PDF)
Sur une bonne partie de la côte est du Canada, l'eau de mer est trop froide en hiver pour que le saumon de l'Atlantique Salmo salar y soit gardé continuellement en captivité. De plus, la présence de glaces dérivantes ne permet pas l'amarrage en hiver de cages flottantes pour l'élevage. Pour éviter ces problèmes, nous avons expérimenté une stratégie d'élevage qui consiste à placer les poissons en eau salée durant un premier été, à les transférer en eau douce pour l'hiver, puis à les retourner en eau salée pour un deuxième été. Une première expérience d'hivernage a été réalisée avec des saumons de l'Atlantique et des ouananiches S, s., ouananiche qui furent placés dans des cages flottantes dans la rivière aux Outardes. Les résultats ont montré que les problèmes causés par les glaces peuvent être surmontés si on utilise des techniques relativement simples. Ces techniques sont l'utilisation d'une estacade de bois pour retenir les cages lors de la débâcle au printemps et la pose de boîtes isolées dans les cages pour former une zone libre de glace pour le nourrissage. Le taux instantané de croissance du saumon de l'Atlantique en eau douce l'hiver fut semblable à ceux de saumons élevés en mer. Celui des ouananiches fut cependant inférieur. La mortalité fut impossible à mesurer en raison des pertes importantes de poissons causées par des brèches dans les filets de plastique. A l'été 1983, l'expérimentation de la stratégie complète a débuté par l'élevage d'un groupe de saumons de l'Atlantique en eau salée dans l'estuaire du St-Laurent. A l'hiver 1983-84, ces poissons ont été transférés dans la rivière aux Outardes, puis en pisciculture. Au printemps, ils ont été replacés en eau salée jusqu'à l'automne 1984. Durant l'été 1983, un autre groupe de saumons, provenant du même lot que le groupe expérimental, a été élevé en eau douce seulement pour servir de comparaison. Les saumons de ce groupe ont été placés dans les mêmes milieux que le groupe expérimental à partir de l'automne 1983. A partir de poids moyen de 43 g, le groupe expérimental a atteint, après 17 mois, un poids moyen de 1,28 kg et un taux instantané de croissance en poids de 0,64%-jour. Le groupe de comparaison a atteint un poids inférieur, soit 1,00 kg. Le transfert en eau douce pour l'hiver cause une décroissance limitée dans le temps ainsi qu'une mortalité faible. Durant l'expérience, aucun poisson n'a atteint la maturité sexuelle. La survie et les croissances relativement faibles des deux groupes, comparativement à d'autres élevages réalisés en mer seulement, peuvent s'expliquer par la sous-alimentation au début de l'expérience. On conclut que 1'élevage du saumon de l'Atlantique en eau salée selon une stratégie comportant un hivernage en eau douce est techniquement et biologiquement réalisable. On propose un modèle de ferme commerciale basée sur cette stratégie.

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