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Le pic à dos noir (Picodes arcticus) : colonisation des brûlis récents et étude de ses déplacements par l'analyse d'isotopes stables de l'hydrogène

Huot, Matthieu January 2007 (has links) (PDF)
Les densités de Pics à dos noir sont largement plus élevées dans les forêts de conifères brûlées qu'en forêts non brûlées. Selon des études récentes, l'espèce pourrait dépendre d'un apport régulier de brûlis récents (i.e. < 5-6 ans) dans le paysage pour maintenir ses populations à des niveaux viables. Pour atteindre ces brûlis, l'espèce effectue sans doute des déplacements importants. Les seules mentions de ce genre de mouvements proviennent de l'Observatoire d'oiseaux de Tadoussac (Québec) où l'on détecte annuellement d'importants déplacements automnaux de juvéniles mais peu de déplacements d'adultes. Ces observations suggèrent les hypothèses suivantes : 1) ce sont principalement les juvéniles qui coloniseront les brûlis récents; et 2) les déplacements des Pics à dos noir sont structurés selon l'âge des individus. Nous avons utilisé le deutérium contenu dans les plumes pour évaluer les distances parcourues annuellement (entre chaque période de mue). Le patron de mue particulier des pics, permet de déterminer l'âge et, selon cet âge, d'échantillonner des plumes d'âge différent sur le même individu. Nos résultats concordent avec la première hypothèse étant donné une différence dans la structure d'âge des pics entre les deux types d'habitats x2 = 9,43, df = 2, P = 0.0088, n = 186). Cependant, cette différence peut être principalement expliquée par un nombre élevé d'oiseaux de troisième année (TY) dans les brûlis. Ceci suggère qu'une part de la colonisation se déroule l'été même du feu par des individus dans leur deuxième année de vie (SY) et par la suite par des juvéniles nés l'année même du feu (automne et hiver). L'analyse d'isotopes stables d'hydrogène dans les plumes déjeunes encore au nid a révélé la présence d'un gradient latitudinal des isotopes de cet élément dans la région d'étude. Selon cette analyse, les SY (habitats confondus) semblent s'être déplacés au sud des lieux de naissance, pour atteindre les lieux de capture. Ce déplacement concorde avec les données provenant de l'Observatoire d'oiseaux de Tadoussac, qui suggèrent un déplacement automnal de la part de juvéniles de l'année vers le sud. En ce qui concerne les adultes, les TY et les 4Y ont mué au sud de leur aire de distribution au Québec selon les résultats d'analyse isotopique. Cependant, ces résultats impliqueraient un déplacement majeur vers le nord du Québec entre 2003 et 2004, vers les lieux de capture de 2004. Nous croyons qu'un autre phénomène appelé «refroidissement évaporatif» pourrait avoir lieu chez les individus plus âgés capables de voler et de s'alimenter par eux-mêmes. Une différence de métabolisme pourrait être la cause de ces différences de ratios isotopiques entre plumes d'un même individu ou entre groupes d'individus, rendant l'interprétation des signatures isotopiques plus difficile. Quoique peu de femelles de quatre ans (4Y) aient été capturées, nous croyons qu'elles ont tendance à poursuivre leurs déplacements, au-delà de la première année, contrairement aux mâles qui seraient davantage philopatriques à une région (les valeurs SD des plumes nous indiquent une latitude probable) ou un territoire acquis.
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Relations hydriques et formation des racines adventives caulinaires chez des semis d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.)

Yaakoubd, Bouchra January 1997 (has links) (PDF)
Les critères de qualité utilisés au Québec lors de l'évaluation d'une population de semis d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) produits pour le reboisement ne tiennent pas compte de la présence avant plantation d'un système racinaire adventif caulinaire. Pourtant, les arbres adultes sont tous dotés d'un tel système racinaire. L'objectif principal de cette étude est de vérifier l'influence de la présence des racines adventives sur l'état physiologique, particulièrement le statut hydrique des semis d'épinette noire pour différents contenus en eau du substrat, à deux stades phénologiques et sous des conditions contrôlées en serre. Pour ce faire, des semis d'un an ont été plantés à deux profondeurs (au collet et avec une partie de la tige enfouie) et maintenus à trois niveaux de contenu en eau du substrat (22%, 66% et 100% de la capacité maximale de rétention en eau par le substrat) dans un mélange de tourbe-vermiculite 2:1 (v/v). Un plant pot-traitement et chaque pot-traitement était distribué aléatoirement selon un dispositif en bloc-aléatoire complet. Le dispositif expérimental était composé de trois blocs-répétitions, à raison de 18 plants par bloc résultant de la combinaison de trois traitements hydriques du substrat, deux phénotypes de semis et trois dates d'échantillonnage. Le contenu en eau du substrat a été maintenu par gravimétrie à l'aide d'un système automatisé. Les récipients étaient pesés et ajustés à leur consigne de contenu relatif en eau deux fois par semaine. Les objectifs ont été testés pendant la phase de croissance en hauteur de la tige et la phase de dormance. Les semis ont été cultivés pendant 67 semaines, incluant deux cycles de croissance, dont chacun comprend 9 semaines de croissance en hauteur de la tige, 2 semaines de mise en dormance et 11 semaines pour la période de dormance des semis. La dormance a été induite par une réduction de la photopériode de 16 à 8 heures. La température ambiante jour/nuit a été maintenue à 20°C/15°C. Les composantes du potentiel hydrique tissulaire et la conductance stomatique des semis ont été évaluées en fonction de la présence ou de l'absence des racines adventives et du contenu en eau du substrat. Les composantes du potentiel hydrique estimées en utilisant la technique des courbes pression-volume incluent les potentiels osmotiques à turgescence complète (et au point de perte de turgescence (\|%TLP)> ainsi que leurs différence (A\|/n), le contenu relatif en eau au point de perte de turgescence (RWCTLPX la fraction d'eau symplastique (9symp) et le module d'élasticité pris en pleine turgescence (£max). Les autres variables des relations hydriques qui ont aussi été mesurées sont la conductance stomatique (gs) et les potentiels hydriques du xylème au préaube (\j/Xp) et à midi (i|/xm). Les plants avec racines adventives n'ont pas montré d'avantages physiologiques au plan du statut hydrique par rapport aux plants sans racines adventives. Les seules différences significatives ont été notées au niveau de la fraction symplastique d'eau durant la phase de croissance en hauteur des semis. La fraction plus élevée chez les semis portant des racines adventives semble être reliée à la nouvelle expansion cellulaire nécessitée par la formation des racines adventives. Les résultats montrent aussi que la dynamique périodique des paramètres des relations hydriques est étroitement reliée aux changements phénologiques. Enfin, cette étude a confirmé la forte capacité de l'épinette noire à tolérer un dessèchement important du substrat. Étudiante: Bouchra Yaakoubd Directeur: Dr. Daniel Lord.
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Dynamique migratoire de la Salamandre à deux lignes (Eurycea bislineata) et inventaire de la faune amphibienne de la vallée de la rivière Éternité

Crépin, Dominique January 2001 (has links) (PDF)
L'écologie de la Salamandre à deux lignes, Eurycea bislineata, est peu connue. Cette étude avait pour but de vérifier la présence d'un comportement migrateur chez une population de Salamandre à deux lignes associée à la vallée de la rivière Éternité, au Saguenay. Des barrières situées en forêt et munies de pièges au sol ont été utilisées. Le système s'est avéré efficace pour l'étude des migrations de la Salamandre à deux lignes et pour la capture d'amphibiens. Trois mouvements migratoires ont été observés annuellement : une migration post-reproductrice orientée vers la forêt en juin, une migration post-métamorphose orientée vers la forêt au mois d'août et une migration en direction de la rivière, au cours des mois de septembre et d'octobre. Les migrations ont été accomplies par des groupes distincts de salamandres. Des individus adultes accompagnés de juvéniles ont effectué le mouvement d'éloignement printanier après l'accomplissement des activités de reproduction dans la rivière. Au mois d'août, l'atteinte de la métamorphose par un grand nombre de larves en développement dans la rivière a été suivie d'une émergence et d'un déplacement migratoire en direction de la forêt. Le mouvement migratoire automnal orienté vers la rivière a été effectué par des salamandres matures et des juvéniles. La saison d'activité en milieu terrestre a été de plus de 125 jours dans l'aire d'étude. Dès les derniers jours du mois de mai, des salamandres ont été aperçues en forêt, près des berges de la rivière. L'étude a permis d'observer des éléments du cycle vital de la Salamandre à deux lignes de la vallée de la rivière Éternité. Selon les observations, les femelles reproductrices accolent leurs oeufs sur la face inférieure de pierres qui baignent dans l'eau de la rivière au mois de juin et peut-être même plus tôt. L'éclosion survient environ un mois plus tard, au mois de juillet. Les larves ont une longueur MC (longueur mesurée du museau à l'extrémité postérieure du cloaque) de 10 mm peu après leur éclosion. La croissance est très rapide au cours de la première saison. Les larves résorbent graduellement leur appareil branchial au cours de la troisième saison en rivière et se métamorphosent en masse au coeur de l'été. Elles quittent alors la rivière pour s'éloigner en forêt au cours du mois d'août. Les salamandres à deux lignes d'une longueur MC de 40 mm ou plus présentent des caractères sexuels à partir du mois de septembre. Un dimorphisme sexuel s'observe, les femelles matures ayant une taille supérieure (longueur MC) à celle des mâles. Le rapport des sexes se maintien autour de un chez le groupe étudié. Les conditions climatiques influencent les migrations de la Salamandre à deux lignes. La pluie et une température moyenne nocturne tempérée stimulent l'activité migratoire. En plus de la Salamandre à deux lignes, neuf autres espèces d'Amphibiens ont été répertoriées dans la vallée de la rivière Éternité.
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Détermination de l'âge de l'épinette noire (picea mariana) en sous-étage de peupliers faux-trembles (populus tremuloides) dans la forêt boréale, Québec

Desrochers, Annie January 1996 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur la dynamique d'un peuplement mixte composé d'une strate dominante de peuplier faux-tremble et d'une strate d'épinette noire en sous-étage. La physionomie étagée de ce type de peuplement suggère un remplacement de type successionnel des peupliers par les épinettes. Cependant, les mécanismes de régénération après feu des deux espèces suggèrent plutôt une régénération rapide et contemporaine. Le but principal de cette étude est de déterminer la période d'établissement de l'épinette noire dans ce type de peuplement mixte, mature et issu de feu. L'objectif secondaire est de vérifier la croissance en hauteur des deux espèces afin d'en connaître plus sur la dynamique de ce genre de peuplement. L'âge des épinettes a été déterminé à l'aide d'une méthode dendrochronologique permettant de retracer les cernes de croissance s'étant formés antérieurement aux racines adventives caulinaires présentes chez l'épinette noire. Cet âge a été comparé à celui obtenu par la méthode traditionnelle de datation. La méthode d'interdation a permis de retracer entre 3 et 19 cernes n'apparaissant pas sur la section prise au niveau du sol. Cependant, les âges déterminés selon la méthode d'interdatation ne sont que des âges minimums, puisqu'il a été impossible d'interdater les arbres jusqu'au collet. Les résultats indiquent que l'épinette s'installe rapidement après feu, de façon contemporaine au peuplier. La période d'établissement semble échelonnée sur une vingtaine d'années, mais les problèmes rencontrés lors de l'interdation et la localisation du collet ainsi que les mécanismes de régénération de l'espèce suggèrent une durée d'établissement beaucoup moins longue. L'analyse des souches a permis d'identifier une période de croissance horizontale des tiges et un phénomène d'effilement inverse chez la grande majorité des épinettes échantillonnées. Les épinettes ont un taux de croissance en hauteur plus variable que celui des peupliers, ainsi qu'une croissance juvénile beaucoup plus faible, ayant pour résultat une nette stratification du peuplement. Ce type de peuplement étage ne constitue pas un exemple de succession classique, mais est plutôt le résultat d'un établissement contemporain des 2 espèces ayant eu des taux de croissance en hauteur différents.
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Effet de la teneur en eau du sol sur le rendement et la qualité des fruits du bleuet nain

Bergeron, Lyne January 1995 (has links) (PDF)
La région du Saguenay-Lac-Saint-Jean est le principal producteur de bleuet nain (Vaccinium angustifoliwn Ait.) au Québec avec une production annuelle atteignant 8 000 à 10 000 tonnes métriques. La presque totalité des bleuets est destinée à la transformation. Le développement de nouveaux marchés et la consolidation de ceux déjà acquis"exigent une production annuelle constante et de bonne qualité. Or, le volume de production varie considérablement d'une année à l'autre. Cette irrégularité est due en grande partie au climat, principalement au gel et à la sécheresse. L'irrigation par aspersion peut contrer les effets néfastes du gel radiatif de faible intensité et de la sécheresse sur la production et peut même contribuer à en améliorer la qualité. L'irrigation modifie la teneur en eau du sol. L'effet de la teneur en eau du sol sur le rendement et la qualité des fruits du bleuet nain a donc été vérifié sur des plants de bleuets en première année de production au cours de la saison 1993. Une évaluation de l'effet de différentes conditions de teneur en eau du sol sur le nombre, la masse et la taille des fruits a d'abord été effectuée. Par la suite, une vérification de l'effet de ces mêmes traitements sur l'apparence des bleuets, leur qualité gustative ainsi que sur leur composition chimique été réalisée. Dix-huit parcelles ont été délimitées à l'intérieur d'une bleuetière publique puis regroupées en six blocs complets. Trois conditions de teneur en eau du sol ont été réparties aléatoirement à l'intérieur de chaque bloc: condition naturelle (Cn), condition recommandée (Cr) et condition sèche (Cs). Le contrôle de la quantité d'eau atteignant les parcelles Cr et Cs a été assuré par des structures protectrices spécialement aménagées qui bloquaient le passage aux précipitations naturelles et à l'eau d'irrigation lorsque nécessaire. Les traitements ont été appliqués pendant une période de huit semaines consécutives, du 20 juin au 16 août 1993. L'analyse des données de rendement a permis de constater que le nombre de fruits, la taille et la masse des fruits ne varient pas significativement (p<5%) entre les trois traitements. L'apparence et la qualité gustative des fruits frais soumis aux traitements Cr et Cs n'a pas été modifiée par la teneur en eau du sol. Les bleuets provenant de ces parcelles n'ont pas montré de différence significative concernant la saveur sucrée, la saveur acide, la saveur de bleuet et la saveur étrangère (p<5%). La teneur en eau du sol a affecté significativement plusieurs paramètres de la composition chimique utilisés pour évaluer la maturité des fruits du bleuet nain, soit les contenus en sucres et en acides. Le maintien à une valeur recommandée de la teneur en eau du sol par rapport à des conditions plus sèches n'a cependant pas modifié la composition chimique des bleuets bien que cette même teneur en eau a produit des fruits significativement moins acides (pH plus élevé, teneur en acide citrique moindre), plus sucrés et par le fait même plus matures (rapports S S/acides totaux et sucres/acides totaux plus élevés) comparativement à une teneur en eau du sol plus élevée (p<5%). La teneur en eau, l'acidité titrable, les solides insolubles dans l'alcool, les teneurs en acides quinique, succinique, malique, a-cétoglutarique, la teneur en acides totaux, de même que les rapports solides solubles/acidité titrable et sucres totaux/acidité titrable des fruits n'ont donné aucune différence significative (p<5%) suite à l'application des différentes conditions de teneur en eau du sol.
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Distribution spatiale de la regénération d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP) 8 ans après un feu de forêt

Filion, Jacques January 1994 (has links) (PDF)
La distribution spatiale des semis d'épinette noire 8 ans après un feu de forêt a été étudiée à l'aide d'une grille de quadrats contigus dans trois peuplements de densité différente. Les caractéristiques des microsites et la position relative des arbres semenciers environnants furent relevées pour chaque semis. La densité de la régénération installée après le feu décroît avec l'ouverture du peuplement. Les semis présentent une distribution spatiale dite contagieuse que l'on associe, à l'aide d'un test de "Mantel partiel", à la présence d'un arbre semencier dans un rayon de deux mètres et moins. Les semis sont surtout associés aux microsites de forme concave, colonisés par la sphaigne ou le polytric, mais pas aux humus calcinés. Les semis se retrouvent sur des matières organiques ayant une épaisseur variant de 10 à 20 centimètres. L'épaisseur de la matière organique ainsi que les lits de germination ne sont pas reliés à la présence immédiate d'un arbre semencier et l'agglomération des semis au pied des arbres s'explique plutôt par un ensemencement massif sur une courte distance, à la suite de l'ouverture rapide des cônes après le feu. La qualité du lit de germination pour la survie des semis au pied des arbres serait un facteur à considérer en deuxième lieu, après la disponibilité des semences.
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Dynamique des populations de sapins baumiers et suivi de leur regénération après un feu dans un secteur du parc des Grands Jardins affecté par la tordeuse des bourgeons de l'épinette

Perron, Nathalie January 1994 (has links) (PDF)
Une étude de la dynamique naturelle d'une sapinière a été entreprise en 1991 dans le parc des Grands-Jardins afin d'évaluer l'impact de deux perturbations successives sur le sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.). Le parc des Grands-Jardins a été touché par plusieurs épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana Clem.) et, en mai 1991, un incendie forestier y a dévasté une superficie de 630 hectares. L'analyse dendrochronologique d'échantillons d'arbres hôtes de la tordeuse a permis de reconstituer l'historique détaillé des épidémies récentes de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. L'origine et le développement des peuplements de sapins ont été mis évidence par des structures d'âge et des structures de mortalité. Finalement, l'ensemencement naturel à l'intérieur du brûlis a été estimé grâce à un dispositif permanent de trappes à graines visité à toutes les deux semaines, de la mi-août à la mi-novembre 1992, ainsi qu'à la mi-mai 1993. Trois épidémies majeures de la tordeuse ont eu lieu au cours du XXe siècle dans le parc des Grands-Jardins. Elles débutèrent approximativement en 1974, en 1948 et en 1909. Les épidémies de la tordeuse enregistrées chez les arbres hôtes sont étroitement associées à celles décrites pour la réserve faunique des Laurentides. La plupart des sapins baumiers adultes étudiés étaient préétablis au moment de l'épidémie de 1909 et ils présentaient une structure d'âge équienne. La mortalité de ces arbres débuta vers 1956 et elle fut massive (71% des sapins) plus particulièrement entre 1975 et 1984. En 1989, tous les sapins baumiers avaient succombé aux défoliations par la tordeuse. La régénération, quant à elle, était abondante et constituée principalement de sapins baumiers (77%) et de bouleaux à papier (Betula papyrifera Marsh.) (23%). L'installation du sapin s'est effectuée principalement (74% des semis) de 1974 à 1982. Il n'y eut aucun établissement de plantules après 1984. L'installation de la majorité des bouleaux (80% des semis) s'est faite de 1978 à 1984. Après cette date, aucune installation ne fut observée. La dernière épidémie de la tordeuse a eu pour conséquences de décimer la totalité des sapins adultes étudiés et de favoriser la croissance de la régénération préétablie en sous-étage. L'incendie forestier de 1991 n'a laissé sur le site que trois survivants de bouleaux à papier, trois survivants d'épinettes blanches (Picea glauca (Moench) Voss) ainsi que quelques îlots de jeunes sapins baumiers en régénération. Un total de 4 325 graines a été récolté comprenant 12 espèces de plantes dont 6 espèces herbacées (16%) et 6 espèces arborescentes (84%). Chez l'épinette sp. (7,6 graines/m2), c'est de la fin septembre jusqu'à la mi-octobre que la pluie de graines fut maximale tandis que chez le sapin baumier (1,4 graines/m2) et le bouleau à papier (316,3 graines/m2), ce fut au cours de l'hiver. La régénération des espèces arborescentes après feu à l'intérieur du brûlis dépendra de la colonisation par les survivants et celle des arbres semenciers des secteurs adjacents non-incendiés. De façon générale, la dispersion des graines des espèces arborescentes était associée à la proximité des semenciers et à la direction des vents dominants. Finalement, la recolonisation par le sapin devrait être lente, mais elle sera accrue, dans une quinzaine d'années, au moment où les îlots de sapins baumiers, épargnés par le feu, débuteront leur production de graines.
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Réservoir de graines des sols de sapinières boréales au nord du Lac Saint-Jean

Ibarzabal, Jacques January 1994 (has links) (PDF)
L'examen du réservoir de graines des sols de parcelles perturbées et de parcelles non perturbées provenant de quatre sapinières boréales d'âge et de structure différents a permis de décrire la distribution en profondeur de la flore de graines enfouies. Les échantillons ont d'abord été tamisés sous une douche d'eau et les graines en ont été extraites sous une loupe stéréoscopique (6X). La viabilité des graines a été évaluée par un test de germination dans une chambre à environnement contrôlé suivi d'un test au tétrazolium. La partie de sol non traitée de chaque échantillon a été mise en serre pour quantifier l'émergence de semis. Les graines du sol sont distribuées suivant un patron qui correspond à la stratégie de reproduction des espèces. Les plantes qui constituent des populations relativement stables (Picea sp., Abies balsamea, Oxalis montana) présentent une diminution du nombre de graines (viables et mortes) avec la profondeur. Peu de graines demeurent viables dans le sol. Bien que souvent considérée comme une espèce pionnière, Betula papyrifera demeure en petite quantité dans la canopée dominée par Abies balsamea et alimente constamment un réservoir de graines dans le sol. Il semble que les graines de cette espèce peuvent conserver leur viabilité pendant plusieurs années (possiblement plus de 10 ans) et le nombre de graines viables décroît avec la profondeur. Les espèces dites "pionnières" comme Rubus idaeus, Prunus pensylvanica, Sambucus pubens et Diervilla lonicera sont localisées à des profondeurs précises. La distribution de Rubus idaeus est relativement homogène dans le profil de sol et l'on suggère l'hypothèse qu'elle est le reflet de la récurrence des épidémies de la Tordeuse des bourgeons de l'épinette. La concentration des graines de Prunus pensylvanica, de Sambucus pubens et de Diervilla lonicera au contact du minéral indique que ces plantes ont déjà fait partie de la végétation de surface, malgré qu'elles y soient actuellement absentes. La présence de graines viables au contact de l'horizon minéral est expliquée par une résistance à la décomposition et l'accumulation de ces graines est expliquée par leur inertie à participer au processus pédogénique d'humification. Plusieurs indices laissent croire que le sol enregistre fidèlement les événements d'accumulation de la matière organique. Une correspondance entre les espèces dominantes du réservoir de graines du sol et des espèces dominantes de la végétation de surface peut être établie pour les deux premiers centimètres de sol. Les espèces ne présentant pas de correspondance produisent peu de graines où ont une distribution contagieuse. Le nombre de graines dans le sol est variable d'un site à l'autre et il n'est pas en relation avec l'âge du couvert ni avec le recouvrement des espèces. Le nombre de graines viables est plus faible dans les parcelles perturbées que dans les parcelles non perturbées, ce qui peut être attribué au succès de la germination de Betula papyrifera dans les parcelles perturbées (milieu ouvert). L'histoire récente des peuplements d?Abies balsamea, obtenue par la dendrochronologie, a été comparée à la distribution en profondeur des graines de Rubus idaeus, un marqueur résistant à la décomposition et sensible aux ouvertures du milieu (ex: épidémie d'insectes défoliateurs). L'omniprésence des graines de cette espèce dans le profil de sol est le témoin d'ouvertures récurrentes du couvert forestier. Rubus idaeus s'est révélé inefficace pour marquer avec précision le nombre ou l'âge des ouvertures du milieu à cause de la distribution contagieuse de ses graines et à la faible épaisseur de matière organique. L'âge du réservoir de graines de Prunus pensylvanica a été évalué à au moins 124 ans en utilisant les courbes de croissance et les structures d'âge des populations d?Abies balsamea.
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Incubation d'oeufs d'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) en chenaux de fraie au ruisseau de l'Église à Beaumont, Québec

Bouchard, Luc January 1993 (has links) (PDF)
Le nombre d'éperlan arc-en-ciel (Osmerus monfax) fréquentant la rive sud de l'estuaire du Fleuve Saint-Laurent a régressé graduellement depuis trente ans. Les principales rivières fréquentées pour la reproduction furent désertées petit à petit depuis cette période, au point qu'aucun poisson de cette espèce ne remonte dans les deux principaux tributaires habituellement utilisés, soit la Rivière Boyer et la Rivière Ouelle. Face à ce problème, différentes études furent entreprises afin de trouver des aménagements ou des interventions qui pourraient permettre de maintenir la population et de pouvoir éventuellement fournir des poissons pour la restauration des rivières désertées. Une des études entreprises consiste à mettre au point des chenaux de fraie pour l'incubation d'oeufs d'éperlan au Ruisseau de l'Eglise, un des rares endroits où l'on retrouve encore des reproducteurs de cette espèce au printemps. L'objectif de cette étude était de vérifier l'efficacité de cet aménagement, adapté de façon à réduire les principales causes de mortalité qui concernent l'absence de fécondation des oeufs, la sédimentation des particules fines et la densité du dépôt d'oeufs. L'incubation d'oeufs d'éperlan arc-en-ciel en chenaux de fraie procure des taux de survie à l'éclosion beaucoup plus élevés que ceux observés en nature. Ainsi, le taux de survie global obtenu est de 66%, ce qui représente entre 14 et 23 fois les meilleurs taux d'éclosion rapportés. La fécondation des oeufs effectuée par la méthode naturelle, c'est à dire en permettant aux reproducteurs de se reproduire dans des chenaux de fraie, procure les meilleurs taux de survie (p = 0,0012) comparativement à ceux obtenus par la méthode manuelle, dite sèche. Comme méthode de contrôle de la sédimentation des particules fines contenues dans l'eau, l'utilisation d'une unité de sédimentation est suffisante. Ainsi, l'ajout d'un filtre à piscine pour filtrer l'eau davantage n'entraîne pas des taux de survie supérieurs, ni pour les ?ufs fécondés manuellement (p = 0,288) ou naturellement (p = 0,773). Une densité du dépôt d'oeufs élevée peut être incubée sans qu'il y ait de différence (p = 0,288) dans les taux de survie comparativement à une densité plus faible, pour les oeufs fécondés manuellement. Pour les oeufs fécondés naturellement, les taux de survie obtenus sont meilleurs (p = 0,021) pour la densité plus élevée que pour la densité plus faible. La méthode de l'addition des pourcentages de développement journaliers telle qu'utilisée pour le saumon atlantique donne de meilleurs résultats que la méthode de la somme thermique (°d-1) pour suivre le développement et prédire l'éclosion des oeufs d'éperlans. Un tableau de correspondance entre la température journalière et le pourcentage de développement s'y rapportant fut établi pour une étendue de température variant de 4 à 20 °C. Celui-ci pourra être utilisé pour les prochaines expériences d'incubation d'oeufs d'éperlan.
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Influence du gauchissement de la tige de l'épinette noire (Picea mariana (mill.) BSP) sur le redressement de la tige et la croissance des plants de plus d'un an

Lamontagne, Manuel January 1993 (has links) (PDF)
Le gauchissement de la tige de l'épinette noire est un phénomène survenant principalement lors de la période de croissance exponentielle en longueur de la pousse de lère année et lorsque les plants sont cultivés en récipients dans les serres ou dans les tunnels. Ce phénomène conduit à une déclassification du plant par le ministère des Forêts du Québec lorsque l'angle de la pousse de lère année par rapport à la verticale dépasse 15°. Deux hypothèses sous-tendent cette étude: 1) les plants des différentes classes de gauchissement possèdent tous une capacité égale de redressement avec le temps, et ce même après lignification et, 2) le potentiel de croissance des plants d'épinette noire très fortement gauchis (>90°) serait inférieur dû à un développement racinaire plus faible et non à cause du gauchissement de la tige. Une première expérience s'est déroulée à l'Université du Québec à Chicoutimi dans quatre chambres à environnement contrôlé avec des plants 1-0 produits en récipients dans les serres de la Coopérative forestière de Girardville. Les plants ont été initialement sélectionnés selon quatre classes de gauchissement se distinguant par l'angle de la pousse par rapport à la verticale: <15° pour la classe 1; >15° à <45° pour la classe 2; >45° à <90° pour la classe 3; et >90° pour la classe 4. Par la suite, les plants ont été disposés aléatoirement dans quatre systèmes de culture hydroponique, soit un par chambre à environnement contrôlé, et cultivés pendant une période de croissance de 15 semaines. La seconde expérience a eu lieu à l'automne 1991 sur deux sites de reboisement situés en Abitibi afin de vérifier si les potentiels de croissance et de redressement montrés en environnement contrôlé correspondaient à ceux sur le terrain. Les deux sites à l'étude, un sur sol sablonneux et un sur sol organique, ont été reboisés en 1986 avec des plants 1-0 produits en récipients dans les serres des Serres coopératives de Guyenne. Les plants de deux provenances ont été disposés en blocs aléatoires complets dans chacun des sites. Ils ont été regroupés en trois classes d'angle: classe <15°; classe >15° à <90°; et classe >90°. La croissance des plants a été évaluée pour les deux expériences à l'aide des biomasses sèches des tiges et des racines, de la longueur de la tige, du diamètre de l'hypocotyle et des rapports biomasse sèche caulinaire/racinaire et hauteur/diamètre. La capacité de croissance racinaire a également permis d'évaluer les plants de l'expérience en environnement contrôlé. La croissance des plants s'est avérée non significativement différente entre les différentes classes de gauchissement dans les deux expériences. Par contre, elle s'est avérée significativement différente entre les sites à l'étude dans la seconde expérience. Des mesures quantitatives et qualitatives du système racinaire ont permis de mieux préciser la croissance des plants des deux expériences. En environnement contrôlé, les plants des différentes classes de gauchissement n'ont montré aucune différence dans leur développement racinaire. Dans les systèmes de culture hydroponique, les principales racines latérales des plants se sont majoritairement développées dans le tiers supérieur du système racinaire. Sur le terrain, le système racinaire s'est développé différemment entre les sites plutôt qu'entre les plants des différentes classes de gauchissement. Dans le site organique, un nouveau système racinaire s'est établi en surface au-dessus des premières racines alors que le système racinaire développé en récipient a été conservé dans le site sablonneux. La tige de tous les plants continue de bouger après lignification, la résultante étant le plus souvent un redressement. L'expérience en environnement contrôlé a montré que les plants des classes 3 et 4 améliorent leur angle de gauchissement initial plus rapidement que ceux de la classe 2, la plupart d'entre eux atteignant la classe 2 après 15 semaines de culture hydroponique. Les plants des deux sites à l'étude ayant eu un gauchissement initial >15° se sont redressés, la plupart se retrouvant dans la classe <15°. Toutefois le facteur site a influencé le redressement de l'angle de la tige. Les plants du site organique ont présenté un meilleur taux de correction d'angle de la pousse de 1èr6 année que ceux du site sablonneux. De plus, les résultats de cette étude ont démontré que l'angle de la pousse de lère année n'influence pas l'expression du gauchissement chez les pousses annuelles subséquentes. Les présentes données indiquent que le gauchissement de la tige de l'épinette noire a peu d'influence sur la croissance des plants en plantation comparativement aux facteurs environnementaux des sites. De plus, le développement racinaire plus faible des plants très fortement gauchis n'a pas influencé leur croissance ultérieure. Les résultats de cette étude indiquent que le gauchissement n'est sûrement pas le critère de classification le plus important pour estimer la croissance à long terme d'une population de plants.

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