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Utilisation des éléments traces métalliques (ETM) dans les aiguilles d'épinette noire (Picea mariana (MILL.) BSP) et dans l'humus à des fins d'identification d'une minéralisation polymétallique de la propriété Pontax, Baie-James

Gaudreault, Pierre-Luc January 2012 (has links) (PDF)
Le développement de nouvelles techniques d'exploration minérale avec l'analyse chimique des composantes biologiques de l'environnement pourrait présenter un grand intérêt commercial. La présente étude vise à comprendre la dynamique des éléments traces métalliques (ETM) bioaccumulé dans les aiguilles d'épinette noire (EPN) et adsorbé à l'humus (horizon Ah) des sols pour la détection d'occurrence polymétallique sous couvert de dépôt glaciaire. Cette étude a été initiée en septembre 2009, dans la région de la Baie- James. Le site Pontax est localisé à 350 km au nord de Matagami dans le secteur de la rivière Pontax. Dans un premier temps, ce travail a pour objectif de comprendre la dynamique des ETM dans l'environnement afin d'établir un lien entre l'enrichissement en ETM et le site d'échantillonnage (environnement d'échantillonnage) et ainsi, mieux comprendre la génération de fausse anomalie géochimique. Dans un deuxième temps, l'étude vise à valider l'utilisation de l'humus comme indicateur d'occurrence polymétallique. Dans un troisième temps, ce travail a pour but de valider l'utilisation de l'épinette noire comme bioindicateur d'occurrence polymétallique et ainsi, mieux concevoir l'interaction géochimique de cette plantes avec son environnement. L'hypothèse testée est la suivante: les concentrations en ETM dans l'humus et dans les EPN sont liées à la géologie du socle et la géochimie du site d'échantillonnage. L'étude est divisée en deux dispositifs. La Partie I permet de vérifier l'effet de l'environnement d'échantillonnage sur l'enrichissement en ETM à l'aide d'une grille d'échantillonnage systématique de 1082 échantillons d'humus, espacés de 25 m, le long de 20 lignes. Une analyse de variance (ANOVA) suivie d'un test de Tukey montrent des différences significatives en enrichissement en ETM entre trois sites d'échantillonnages : tourbière, forestier et bordure de rivière. La Partie II permet de valider l'utilisation des aiguilles d'EPN et de l'humus comme indicateur d'occurrence polymétallique en Zinc (Zn) (Minéralisation du Lac Chambois). Le dispositif en deux transects (transect Minéralisation (TM) ; transect Témoin (TT)) de 270 m chacun compte une station d'échantillonnage au 10 m avec un duplicata d'échantillon d'humus et d'EPN à chaque station. Le TM recoupe perpendiculairement la minéralisation du Lac Chambois et le TT n'est disposé sur aucune anomalie géophysique de polarisation provoquée. Les résultats des teneurs en Zn (mg.kg1) dans l'humus et dans les EPN indiquent distinctement la signature de la minéralisation. Les résultats démontrent la validité de l'utilisation de l'humus et des EPN pour cibler une occurrence polymétallique sous couvert de dépôt glaciaire. L'ensemble des connaissances acquises permet d'intégrer l'effet de l'environnement sur la génération de fausses anomalies géochimiques et aussi avoir des ouvertures importantes sur des projets de réhabilitation de sites contaminés.
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Développement et caractérisation d'une banque de Staphylococcus aureus résistants à la méthiciline (SARM) et évaluation de l'activité antibiotique de Pinus banksiana lamb

Ouellette, Marie-Ève January 2012 (has links) (PDF)
Une mauvaise utilisation des antibiotiques a mené à l'apparition de bactéries résistantes, notamment les Staphylococcus aureus résistants à la méthiciline (SARM). Présentement, la plupart des SARM sont sensibles au linézolide ainsi qu'à la vancomycine. Cependant, les scientifiques craignent l'émergence de SARM résistants à ces antibiotiques. Il est donc important de développer de nouvelles classes d'antibiotiques ayant de nouvelles cibles, afin de contrer la résistance bactérienne. Près de 68 % des antibiotiques utilisés par les cliniciens sont d'origine naturelle ou leurs dérivés. La forêt boréale québécoise abrite près de 3 000 plantes qui sont une source potentielle de nouveaux médicaments. Parmi elles, le pin gris {Pinus banksiana), utilisé par les Amérindiens pour soigner les plaies profondes. Le principal objectif de ce projet visait à identifier de nouveaux composés ayant des propriétés antibiotiques pour traiter les bactéries résistantes (SARM) à partir de biomasse de la forêt boréale. Pour ce faire, nous devions caractériser une banque de SARM isolés cliniquement, évaluer l'activité antibiotique d'extraits de bourgeon de Pinus banskiana et identifier les molécules responsables de l'activité antibiotique. Les souches bactériennes (SARM) ont été prélevées à partir de patients du Centre hospitalier de Chicoutimi entre 2007 et 2008. Trente-cinq souches ont été identifiées et caractérisées à l'aide d'antibiogramme (disque et microdilution). La plupart des SARM cliniquement isolés étaient résistants à plusieurs antibiotiques. En effet, les résultats des antibiogrammes effectués sur les 35 souches de SARM ont révélé que 77 % des SARM étaient résistants à la pénicilline, amoxicilline/acide clavulanique, ciprofloxacine, moxifloxacine, lévofloxacine, clindamycine, érythromycine et céfoxitine. En opposition, 88,5 % de SARM ont démontré une sensibilité au linézolide, au TMP-SMX, à la rifampicine et à la gentamicine. Pour ce qui est de la vancomycine, 65,7 % des SARM y étaient sensibles, alors que 34,3 % se sont retrouvés dans la zone intermédiaire. Les bourgeons du pin gris ont été récoltés, séchés et extraits à partir de solvants de polarité croissante : hexane, dichlorométane et méthanol. La séparation bioguidée grâce aux antibiogrammes a permis la sélection de molécules actives qui ont été identifiées par GC/MS. Au total, trois extraits ont été testés pour leur activité antibiotique. Seul l'extrait à l'hexane a été fractionné sur colonne chromatographique. Sept fractions ont été obtenues et testées sur Staphylococcus aureus. Les fractions 2 (IC50 : 25 ± 5 ug/ml) et 3 (IC50 : 13 ± 7 ug/ml) ont été trouvées actives. Neuf acides résiniques ont été identifiés par GC/MS à partir de la fraction 2 : l'acide abiétique, déhydroabiétique, abiét-8-énique, palustrique, pimarique, isopimarique, lévopimarique, sandaracopimarique et le néoabiétol. Tous les acides résiniques isolés du pin gris se sont avérés actifs contre les SARM, avec une concentration minimale inhibitrice (CMI) variant entre 13 et 32 uM.
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Impacts d'un site de nourrissage à des fins d'observation sur l'utilisation de l'espace et la sélection de l'habitat de l'ours noir (Ursus americanus) en forêt boréale

Massé, Sophie January 2012 (has links) (PDF)
L'observation de la faune sauvage est une pratique populaire qui permet à l'être-humain d'interagir avec celle-ci. Toutefois, puisqu'il s'avère parfois fastidieux d'apercevoir certaines espèces dans leur milieu naturel, des activités de mise en valeur se sont développées. Ainsi, pour faciliter l'observation et augmenter les taux de succès, les animaux sont attirés vers des sites d'observation par un apport régulier de nourriture d'origine anthropique. Toutefois, ces pratiques sont controversées puisqu'elles sont susceptibles d'entraîner une variété de conséquences écologiques sur la faune sauvage, à l'échelle de l'individu, de la population ou même de l'écosystème. L'une des espèces concernée par ces activités de mise en valeur est l'ours noir (Ursus americanus). Compte tenu de l'importance qu'occupe la quête alimentaire dans le budget d'activité de l'ours, les impacts de ce type d'activités pourraient être considérables. Ces impacts pourraient influencer la dynamique de la population et se traduire par une altération du comportement naturel de l'espèce, la création d'une certaine dépendance et d'un conditionnement envers l'humain. Ces modifications du comportement naturel pourraient éventuellement engendrer une augmentation du nombre de conflits humains - ours. Notre objectif était d'évaluer l'hypothèse selon laquelle la fréquentation d'un site de nourrissage par les ours mâles influencerait leur utilisation de l'espace et leur sélection de l'habitat puisque leurs besoins alimentaires seraient susceptibles d'être plus facilement comblés par cet apport régulier de nourriture hautement énergétique. Nous avons muni un total de 27 mâles adultes d'un collier GPS de 2008 à 2011 en périphérie d'un site de nourrissage (n = 11) et dans un site témoin (n= 16) situé à proximité. Nos résultats permettent de démontrer que l'écologie spatiale des ours qui fréquentaient le site de nourrissage a été grandement influencée par la présence du site. Ces ours ont réduit considérablement la superficie de leurs domaines vitaux ainsi que leurs taux de déplacements. Ils ont également sélectionné fortement l'environnement autour du site de nourrissage et ont démontré une sélection beaucoup moins prononcée envers les milieux riches en nourriture, particulièrement à l'automne. Finalement, ces ours n'ont pas montré une attirance plus grande envers les structures anthropiques comme les routes et les habitations. De tels sites d'observation de la faune sauvage se doivent d'être gérés prudemment et il serait souhaitable qu'une réglementation spécifique soit mise en place afin de baliser ces activités. En effet, il est important de bien encadrer les activités d'observation impliquant le nourrissage des animaux sauvages afin d'améliorer notre capacité d'intervention lorsque ces activités peuvent causer des préjudices à la population humaine, à l'écosystème ou à la faune elle-même. De plus, une saine gestion des sites d'observation permettrait d'améliorer certains aspects de leur acceptabilité.
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Évaluation de la contribution des ensemencements de larves d'éperlan arc-en-ciel dans l'estuaire moyen du Saint-Laurent et dans le Lac Saint-Jean

Cleary, David January 2013 (has links) (PDF)
L'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) est un poisson-fourrage important dans plusieurs écosystèmes aquatiques. Au Lac-Saint-Jean, la pêche sportive à la ouananiche est un moteur économique considérable. Depuis le début des années 2000, les stocks de l'espèce se sont effondrés. Puisque la proie préférentielle de la ouananiche est l'éperlan arcen- ciel, ces observations coïncident avec la baisse importante des stocks d'éperlans observés. Afin de rétablir les stocks d'éperlans du Lac Saint-Jean, des incubateurs ont été installés sur la rivière Métabetchouan à Desbiens depuis 2003 produisant en moyenne 20 millions de larves annuellement. Dans l'estuaire moyen du Saint-Laurent, le récent déclin de la population d'éperlans arc-en-ciel de la rive sud du Saint-Laurent a incité le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune à l'inclure sur la liste provinciale des espèces vulnérables en 2005. Depuis 1992, des incubateurs ont été installés dans l'estuaire moyen du Saint-Laurent, au ruisseau de l'Église à Beaumont produisant environ 28 millions de larves annuellement. L'objectif général de ce projet est d'évaluer la contribution des larves d'éperlans arc-enciel issues des incubateurs aux populations naturelles du lac Saint-Jean et à celles de la population de la rive sud de l'estuaire moyen du Saint-Laurent. Pour atteindre cet objectif, les otolithes de plusieurs millions d'embryons ont été marqués à l'alizarine rouge S dans les incubateurs de la rivière Métabetchouan en 2005-2006 et du ruisseau de l'Église de 2004 à 2007. Le temps d'immersion des larves a été de 24h à une concentration de 150 mg L"1 et après 12h le tiers de la concentration initiale d'alizarine a été ajouté. Le succès de marquage a été de 100% et le taux d'éclosion était similaire aux années précédentes, lorsqu'il n'y avait pas de marquage (autour de 90%). L'échantillonnage des larves d'éperlans arc-en-ciel a été réalisé à trois reprises dans chacun des écosystèmes. Le premier échantillonnage avait lieu en mai, pendant Péclosion et les deux autres avaient lieu au cours de l'été. Toutefois, en 2007, dans l'estuaire du Saint-Laurent, l'échantillonnage de mai s'est concentré en grande partie en amont de l'incubateur. Au lac Saint-Jean, les résultats démontrent que pendant la dérive (mai, période d'éclosion) les larves ensemencées représentaient 57,25% et 5,88% des captures en 2005 et 2006 respectivement. En 2005, 2/3 des larves avaient été marquées tandis qu'en 2006 toutes les larves ont été immergées dans la solution d'alizarine. Il n'y a pas eu de différence significative entre la proportion de larves marquées obtenue et celle attendue (%2 = 1,933; p = 0,1644), en 2005, contrairement à 2006 (5,8% de larves marquées capturées). Dans l'estuaire du Saint-Laurent, elles représentent 4,50%, 2,25% et 2,46% des individus capturés pendant la dérive de 2005; 2006 et 2007 respectivement. Les larves produites par les incubateurs ne sont plus détectables un mois après éclosion dans les deux écosystèmes. La faible proportion de larves marquées capturées au Lac Saint-Jean en 2006 pourrait être expliqué par deux facteurs : 1) une reproduction en lac pourrait avoir lieu dans le secteur de la rivière Métabetchouan 2) des larves ensemencées en 2003 et 2004 auraient pu venir se reproduire dans la rivière Métabetchouan. Dans l'estuaire du Saint-Laurent, en 2007, un apport massif de larves a été observé en amont de l'incubateur, entre la pointe de l'île d'Orléans et Beaumont, avant le début de Péclosion de l'incubateur. Ces résultats suggèrent donc qu'il y ait présence d'une frayère entre la pointe de l'île d'Orléans et Beaumont. L'analyse génétique démontre que la quasi-totalité des larves dérivant dans le chenal sud du Saint-Laurent appartiennent à la population de la rive nord (94,54% des larves dont le PCR a réussi son issue de la population de la rive nord). Ainsi, l'abondance très importante de larves de la PRN masque la quasi-totalité de la production de la PRS. La population d'éperlans de la rive sud n'est donc pas très productive par rapport à la population de la rive. Bien que les quantités de larves ensemencées semblent très importantes (plusieurs millions), les résultats de cette étude suggèrent qu'il serait fort utile de connaître l'ordre de grandeur de la production naturelle de larves d'éperlans arc-en-ciel dans le lac Saint-Jean et l'estuaire moyen du Saint-Laurent. De cette façon, il serait plus facile d'estimer le nombre de larves à ensemencer pour supporter réellement les populations naturelles.
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Étude de la xylogénèse de l'épinette noire (Picea mariana) le long d'un gradient latitudinal

Girard, Marie-Josée 05 1900 (has links) (PDF)
La Terre a souvent été le siège de changement climatique cyclique, où se succèdent alternativement des périodes de réchauffement et refroidissement. Le renversement se produisant actuellement est différent des précédents, étant accéléré par les activités anthropiques. Différentes conséquences sont déjà observées telles qu'une augmentation de température, une hausse ou une baisse des précipitations selon les régions et une amplification des événements météorologiques extrêmes. Ces modifications atmosphériques auront une incidence sur de nombreuses formes de vies. Les arbres, immobiles, doivent subvenir à leurs besoins en exploitant les éléments disponibles dans leur environnement immédiat. Pourront-ils s'adapter à ces changements? Si oui, de quelle façon? La phénologie est la science qui étudie les manifestations cycliques chez les êtres vivants. Pour les végétaux des milieux tempérés, chaque année est constituée d'une longue période froide d'inactivité et d'une courte période chaude de croissance. Ces alternances de température dirigent le bourgeonnement, l'apparition des feuilles et des fleurs, la perte des feuilles, la production de bois et plusieurs autres étapes du développement de l'arbre. La facilité d'observation de ces différents événements en fait des éléments de choix pour l'observation des changements climatiques et de leur incidence sur les arbres. D'ailleurs, des études font déjà état d'un devancement de certains événements cycliques, comme le début de la croissance au printemps, en comparaison avec les années précédentes. La xylogénèse correspond à la production de bois par les cellules cambiales et est intimement reliée aux conditions climatiques. Elle devrait donc être touchée par les changements futurs. Il est important d'établir un modèle entre les deux vecteurs d'une relation pour comprendre comment un changement de l'un produira un changement chez l'autre. Le moment de l'apparition d'un événement cyclique, par exemple le réveil au printemps chez un arbre, est relié à la température par une relation mathématique. La relation peut être linéaire, ce qui implique qu'une augmentation de température produira un changement proportionnel dans la date d'apparition de l'événement. Cependant, rare sont les relations qui sont parfaitement linéaire, car les êtres vivants ont des limites au-delà desquelles ils ne peuvent s'adapter. La relation sera alors non linéaire, signifiant qu'un changement de la variable mdépendante produira une réponse non proportionnelle de la variable qui en dépend. Étant moins documentés que la relation linéaire, ce dernier modèle pourrait cependant être plus commun en milieu naturel. La connaissance des coefficients des équations rendrait alors possible d'extrapoler les dates clés dans l'espace et/ou le temps. C'est dans une perspective de compréhension et d'approfondissement des connaissances que le projet suivant a été lancé. Les études précédentes effectuées par Hubert Morin ainsi que par Sergio Rossi avaient nécessité l'aménagement de quatre sites de types observationnels le long d'un gradient latitudinal du 48ieme au 50lème parallèle nord dans la forêt boréale de la province de Québec au Canada. Simoncouche étant le plus au sud et Bernatchez, Mistassibi et Camp Daniel répartis vers le nord. Ces sites avaient été choisis pour la similarité de leur paramètre biotique tel que l'âge des arbres, la composition de la forêt, Féloignement des activités humaines, la pente et le type de sol. Certains sites étaient le lieu de microcarottage depuis une dizaine d'années et les données indiquaient une production similaire de cellule pour les trois sites les plus au nord. Désirant savoir si la production cellulaire serait diminuée de façon importante dans un individu plus au nord un nouveau site, Mirage, a été installé en 2011 près du 53e parallèle. Les prélèvements préliminaires ont soulevé des questions après qu'ils eurent indiqué que la production cellulaire n'était non pas moindre mais, semblable à celle des trois sites situés légèrement plus au sud, pourtant séparés par plus de 300 kilomètres. L'épinette noire étant une espèce très importante pour l'économie québécoise, il est primordial de comprendre la relation entre sa productivité et son environnement, surtout dans un contexte de changement climatique. L'utilisation d'un gradient latitudinal a permis d'observer une même espèce dans des milieux sensiblement semblables, mais dont la température et la photopériode varient. De plus, les sites permettent l'observation de la xylogénèse de l'épinette noire en forêt fermée dans toute son aire de distribution latitudinale au Québec, ce qui est une première selon nos connaissances. Le premier article avait comme sujet l'observation de la production cellulaire avec l'aide de micro-carottes durant une saison de croissance à l'intérieur de cinq sites. L'objectif étant de déterminer l'influence de la température sur la xylogénèse et ces phases. Nous avons posé l'hypothèse qu'avec l'augmentation de la température, le début de la croissance serait plus hâtif et la fin plus tardive menant ainsi à une durée allongée de la xylogénèse. La production cellulaire s'élèverait avec l'augmentation de la température. Il était attendu que les dates observés de la phénologie serait proportionnellement retardé ou devancé selon les changements de température. Le deuxième article réutilise les données du premier pour établir des modèles dans le but de déterminer l'exacte relation entre les variables de la xylogénèse et la localisation du site. Ces modèles ont ensuite été extrapolés sur une carte du Québec couvrant l'aire couverte par l'étude permettant ainsi une visualisation directe des phases de la xylogénèse ainsi que de la production cellulaire qui pourrait être observée dans les différentes régions du Québec.
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Évaluation du bilan des émissions de gaz à effet de serre attribuables à l'utilisation de biosolides de papetières pour le reboisement d'un parc à résidus miniers non acides

Durocher, Simon 05 1900 (has links) (PDF)
Les changements climatiques figurent parmi les principaux enjeux auxquels doit faire face l’humanité. Le rôle déterminant et sans précédent des activités humaines sur l’augmentation observée des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre (GES) et le réchauffement global qui en résulte nécessite la mise en oeuvre conjointe de mesures de réduction des émissions, d’atténuation des impacts et d’adaptation. Au Québec, le Plan d’action sur les changements climatiques 2013-2020 prévoit notamment l’abolition de l’enfouissement des matières organiques putrescibles d’ici 2020; ces matières incluent les résidus de traitement des eaux de procédés des fabriques de pâtes et papiers, aussi appelés biosolides de papetières. À l’heure actuelle, il existe trop peu de données permettant d’estimer les bénéfices climatiques et la faisabilité opérationnelle d’une telle mesure. À titre d’exemple, certaines contraintes pourraient nécessiter le recours par l’industrie des pâtes et papiers au stockage temporaire des biosolides de papetières, plutôt qu’à un enfouissement permanent. Dans cette optique, le bilan des émissions attribuables au recyclage de biosolides de papetières préalablement enfouis (BPPE) doit être scientifiquement documenté. La présente étude a pour but d’évaluer le bilan des émissions de GES attribuables à l’utilisation de BPPE comme amendement sur un parc à résidus miniers non acides dans le cadre d’un projet de reboisement visant une fermeture progressive. Les émissions de protoxyde d’azote (N2O), de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4) à l’interface sol-air suivant l’application (0, 50, 100 Mg anhydre ha-1) ont été mesurées sur deux saisons consécutives (2012, 2013) au moyen de chambres statiques fermées. Les émissions attribuables à l’utilisation d’équipement motorisé mobile ont également été quantifiées (tCO2e Mg-1 BPPE anhydre). Les résultats suggèrent un effet significatif de la quantité de biosolides de papetières épandue sur les émissions cumulées de N2O et de CO2 après une saison. Bien que modestes, les émissions attribuables à l’utilisation de la machinerie (0.0983 tCO2e Mg-1 BPPE anhydre) peuvent s’avérer plus élevées que les émissions attribuables aux biosolides eux-mêmes suite à l’épandage lorsque le CO2 d’origine biogénique est exclu du bilan. Ces résultats mettent en lumière le besoin de poursuivre les recherches visant à identifier la filière de valorisation la moins émettrice pour cette matière de façon à ce que le détournement des biosolides de papetières des lieux d’enfouissement s’accompagne de réels bénéfices climatiques.
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Connectivité des larves de perchaude dans le fleuve Saint-Laurent

Larouche, Tommy 08 1900 (has links) (PDF)
Jusqu’à tout récemment, la population de perchaude du lac Saint-Pierre (LSP) et de l’estuaire fluvial du Saint-Laurent faisait l’objet de pêches commerciale et sportive, mais depuis 2012, un moratoire interdisant toute forme de pêche a été instauré pour une période de cinq ans. Malgré la réduction de l’effort de pêche, l’effondrement du stock a été confirmé en 2011 et les perspectives de son rétablissement à court terme étaient faibles. La dégradation des habitats de reproduction et des aires d’alevinage a été identifiée comme l’une des principales causes qui empêche l’espèce de compléter son cycle de vie dans cette portion du fleuve Saint-Laurent. Chez les poissons, il est reconnu que la dispersion et la rétention des individus lors des jeunes stades de vie sont des mécanismes essentiels pour la régulation de l’abondance et la persistance des populations. En 2011, des larves de perchaude ont été échantillonnées dans le Saint-Laurent entre Montréal et Québec afin de localiser les principales sources de production et de quantifier les processus de dispersion/rétention des larves de perchaude. Pour ce faire, l’empreinte élémentaire au coeur de l’otolithe a été utilisée comme marqueur naturel du lieu de production des larves. Elle a été mesurée avec un spectromètre de masse couplée à un plasma inductif avec ablation au laser (LA-ICP-MS) chez des larves nouvellement écloses et chez d’autres plus âgées. L’origine des larves âgées a par la suite été estimée, ce qui a permis de quantifier la dispersion/rétention et ainsi, obtenir la contribution des diverses zones d’éclosion et des aires d’alevinage. Les résultats confirment que l’empreinte élémentaire de l’otolithe est représentative de l’habitat de la perchaude dans l’aire d’étude. Malgré la détérioration de ses habitats, le sud du LSP supporte encore des habitats essentiels pour les jeunes stades de vie de la perchaude. Ce secteur s’est avéré être l’une des principales sources de production larvaire de l’aire d’étude, suivie du secteur aval-sud. Ces secteurs se sont montrés être à la fois des zones d’éclosion et des aires d’alevinage pour les larves, où un niveau de rétention élevé y a aussi été observé. De plus, la dispersion s’avère aussi un mécanisme régulant la distribution des larves puisque d’importants couloirs de dispersion ont été identifiés entre les différents secteurs de l’aire d’étude. Ainsi, la rétention des larves en milieu littoral apparaît comme l’un des principaux processus régissant la distribution des larves sur la rive sud du LSP de même qu’en aval. La dispersion serait toutefois un mécanisme tout aussi important pour le soutien de la population. D’après ces résultats, la restauration des habitats de reproduction et de croissance apparait être un prérequis au rétablissement de la population de perchaude du LSP et de l’estuaire fluvial. Cette étude souligne aussi l’importance de maintenir ou d’améliorer la connectivité entre les secteurs, mais aussi à plus petite échelle, entre les lieux de fraie et d’alevinage afin de relever l’abondance de la population.
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Abondance et diversité des diatomées au Lac-Saint-Jean avant et après la construction de barrages en 1926

Bergeron, Valérie 09 1900 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur une analyse paléolimnologique du lac Saint-Jean (LSJ), Québec. Ce lac a été sélectionné en raison de sa portée économique régionale, de l’influence probable de l’introduction de barrages à son exutoire en 1926 et parce qu’aucune autre étude ne s’était encore intéressée à la dynamique écosystémique du lac sur le long terme (>40 ans). Ainsi, en vue de permettre la compréhension de la portée des facteurs d’influence agissant sur la production du LSJ depuis les derniers 150 ans, les propriétés physiques, chimiques, et biologiques d’une carotte de sédiment ont été analysées. Les résultats obtenus témoignent de changements limnologiques abrupts synchrones avec le rehaussement du niveau d’eau du lac de trois mètres conséquent à l’endiguement ayant entraîné des changements biologiques et physicochimiques dans le bassin à court et long terme. Concrètement, trois zones diatomifères (<1880-1928 AD; 1928-1980 AD; 1980-2012 AD) ont été établies. La première et la dernière zone sont caractérisées par des assemblages diversifiés et la seconde par la dominance marquée d’Asterionella ralfsii var. americana, une diminution de la richesse taxonomique et l’augmentation du ratio d’espèces planctoniques/benthiques. L’introduction de barrages aurait donc occasionné une simplification « significative » temporaire de la flore. Un cadrage multidimensionnel nonmétrique (nMDS) effectué sur les données d’abondance d’espèces confirme ce retour à un état d’équilibre alternatif suite à l’appauvrissement de la source de nutriments initiée par l’endiguement. La composition des assemblages diatomifères suggère effectivement l’influence persistante de changements morphométriques et hydrologiques tels que la turbidité imputable au marnage, la fluctuation du taux de renouvellement et l’augmentation de la profondeur de l’eau.
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Impact d’une sécheresse prolongée sur le système racinaire de l’épinette noire

Tremblay, Maxime January 2015 (has links) (PDF)
Les changements climatiques risquent d’avoir des impacts majeurs, et ce, dans plusieurs écosystèmes du monde entier. On prévoit au Québec, Canada, des périodes de sécheresse plus nombreuses et de plus longue durée. Les impacts que pourraient avoir ces sécheresses sur la forêt boréale, l’un des écosystèmes les plus importants du Canada, ne sont pas encore bien connus. C’est pourquoi une étude (Belien 2015) de simulation de sécheresse à l’aide de dispositif de toiles a été réalisée pendant trois ans afin de mieux comprendre les impacts potentiels d’une sécheresse de longue durée sur l’épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP), l’essence ligneuse dominante de la forêt boréale. Cette étude, qui s’intéressait principalement aux parties aériennes des arbres n’a démontré aucun signe de perturbation majeure. Alors, est-ce que l’épinette noire est réellement résistante face aux sécheresses ou encore est-ce que l’impact se retrouve plutôt dans les parties non considérées dans l’étude? L’objectif de la présente étude était donc de vérifier l’impact de cette sécheresse simulée au niveau racinaire. Pour ce faire, des racines ont été excavées ainsi que chacune de leurs ramifications afin d’analyser leur croissance et leur architecture. Les résultats ont démontré une forte résilience des arbres face au traitement de sécheresse. Il n’y a pas eu de production de ramifications en profondeur là où l’humidité est plus importante. Il n’y a pas eu de mortalité importante des racines fines (1-2 mm) qui ont été mentionnées dans la littérature comme étant sensibles aux sécheresses. Il n’y a pas eu non plus de diminution de la croissance radiale pendant les années de traitement, toutefois, on observe une augmentation significative par rapport aux témoins de la croissance radiale de 87 % aux extrémités distales des racines ce qui pourrait aider à l’hydratation des arbres. Cette augmentation pourrait améliorer l’efficacité des fonctions de transport des extrémités éloignées des racines. Les résultats suggèrent toutefois que l’épinette noire semble avoir une très forte résistance face aux sécheresses avec très peu de changements au niveau racinaire.
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Est-ce que l'hameçon circulaire peut réduire la mortalité à la remise à l'eau sans diminuer le succès de pêche?

L. Larouche, Maxime 01 1900 (has links) (PDF)
La mortalité à la remise à l’eau des poissons est un phénomène généralement sous-estimé par les pêcheurs sportifs qui peut avoir un impact néfaste non négligeable sur les populations. Face à l’implantation croissante de la remise à l’eau dans les mesures de gestion, il est primordial de trouver des moyens pour minimiser la mortalité causée aux poissons ciblés par la remise à l’eau. L’hameçon circulaire est un type d’hameçon de plus en plus utilisé comme outil pour réduire la mortalité des poissons remis à l’eau, car sa forme arrondie le rend plus susceptible de s’accrocher à la mâchoire qu’à des organes vitaux. Par contre, dans plusieurs des situations où il a été étudié, il procurait un succès de pêche inférieur aux hameçons conventionnels (hameçon en « J » et trépied), ce qui pourrait dissuader des pêcheurs de l’utiliser. Ainsi, le but de ce projet était de comparer la mortalité à la remise à l’eau et le succès de pêche de l’hameçon circulaire à ceux des hameçons conventionnels. Cette comparaison a été faite pour trois espèces grandement exploitées par la pêche sportive au Québec, pour lesquelles la remise à l’eau est importante : le touladi, l’omble de fontaine et le doré jaune. La sélectivité en fonction de la taille des engins de pêche a aussi été étudiée de manière parallèle, afin de voir si restreindre l’équipement de pêche peut permettre de contrôler la taille des captures. En 2014, plus de 1500 poissons ont été capturés et remis à l’eau par des pêcheurs bénévoles utilisant plusieurs techniques de pêche pour comparer l’hameçon circulaire à l’hameçon en « J » et au trépied. La mortalité à la remise à l’eau était évaluée en comptant le nombre de poissons morts après une période de rétention de 48 heures. Le succès de pêche était estimé avec deux variables : les captures par unité d’effort (CPUE) et l’efficacité de capture, calculée à partir du nombre de touches et de poissons manqués. Globalement, la mortalité du touladi était de 5 %, celle de l’omble de fontaine de 12 % et celle du doré de 27 %. Pour les 3 espèces, l’hameçon circulaire procurait une mortalité à la remise à l’eau plus faible ou égale à celle de l’hameçon en « J » et du trépied pour au moins une technique de pêche. Pour le touladi, cette technique était la pêche à la ligne morte avec un méné mort, tandis que pour l’omble de fontaine, c’était la pêche avec un ver et une cuillère ondulante. Dans une moindre mesure, l’hameçon circulaire réduisait légèrement la mortalité des dorés pêchés avec un marcheur de fond et un méné mort. L’hameçon circulaire ne réduisait pas la mortalité pour les techniques impliquant de la pêche à la traîne et des leurres artificiels, car la mortalité des hameçons conventionnels était faible. Dans la majorité des cas, les mortalités étaient attribuées à des ferrages profonds. Pour le succès de pêche, les CPUE et l’efficacité de capture présentaient les mêmes tendances entre les types d’hameçons. Pour la majorité des techniques, le succès de pêche de l’hameçon circulaire était plus faible que celui obtenu avec les autres types d’hameçons : moins de poissons étaient capturés pour un même effort, et plus de touches étaient manquées. Par contre, pour les techniques où une réduction de la mortalité était observée avec l’hameçon circulaire, le succès de pêche était équivalent entre les types d’hameçons. Par ailleurs, l’analyse de la sélectivité des techniques utilisées dans le projet a démontré que l’équipement de pêche utilisé pour le touladi et l’omble de fontaine sélectionne les plus gros individus de la population. En somme, les résultats de cette étude ajoutent de l’information sur l’efficacité de l’hameçon circulaire pour la pêche avec remise à l’eau. De plus, ils démontrent le potentiel de cet outil à la pêche sportive au touladi et à l’omble de fontaine pour les techniques de pêche où le risque de mortalité est élevé, en réduisant la mortalité à la remise à l’eau tout en procurant un succès de pêche équivalent par rapport aux hameçons conventionnels.

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