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Relations hydriques et formation des racines adventives caulinaires chez des semis d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.)

Yaakoubd, Bouchra January 1997 (has links) (PDF)
Les critères de qualité utilisés au Québec lors de l'évaluation d'une population de semis d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) produits pour le reboisement ne tiennent pas compte de la présence avant plantation d'un système racinaire adventif caulinaire. Pourtant, les arbres adultes sont tous dotés d'un tel système racinaire. L'objectif principal de cette étude est de vérifier l'influence de la présence des racines adventives sur l'état physiologique, particulièrement le statut hydrique des semis d'épinette noire pour différents contenus en eau du substrat, à deux stades phénologiques et sous des conditions contrôlées en serre. Pour ce faire, des semis d'un an ont été plantés à deux profondeurs (au collet et avec une partie de la tige enfouie) et maintenus à trois niveaux de contenu en eau du substrat (22%, 66% et 100% de la capacité maximale de rétention en eau par le substrat) dans un mélange de tourbe-vermiculite 2:1 (v/v). Un plant pot-traitement et chaque pot-traitement était distribué aléatoirement selon un dispositif en bloc-aléatoire complet. Le dispositif expérimental était composé de trois blocs-répétitions, à raison de 18 plants par bloc résultant de la combinaison de trois traitements hydriques du substrat, deux phénotypes de semis et trois dates d'échantillonnage. Le contenu en eau du substrat a été maintenu par gravimétrie à l'aide d'un système automatisé. Les récipients étaient pesés et ajustés à leur consigne de contenu relatif en eau deux fois par semaine. Les objectifs ont été testés pendant la phase de croissance en hauteur de la tige et la phase de dormance. Les semis ont été cultivés pendant 67 semaines, incluant deux cycles de croissance, dont chacun comprend 9 semaines de croissance en hauteur de la tige, 2 semaines de mise en dormance et 11 semaines pour la période de dormance des semis. La dormance a été induite par une réduction de la photopériode de 16 à 8 heures. La température ambiante jour/nuit a été maintenue à 20°C/15°C. Les composantes du potentiel hydrique tissulaire et la conductance stomatique des semis ont été évaluées en fonction de la présence ou de l'absence des racines adventives et du contenu en eau du substrat. Les composantes du potentiel hydrique estimées en utilisant la technique des courbes pression-volume incluent les potentiels osmotiques à turgescence complète (et au point de perte de turgescence (\|%TLP)> ainsi que leurs différence (A\|/n), le contenu relatif en eau au point de perte de turgescence (RWCTLPX la fraction d'eau symplastique (9symp) et le module d'élasticité pris en pleine turgescence (£max). Les autres variables des relations hydriques qui ont aussi été mesurées sont la conductance stomatique (gs) et les potentiels hydriques du xylème au préaube (\j/Xp) et à midi (i|/xm). Les plants avec racines adventives n'ont pas montré d'avantages physiologiques au plan du statut hydrique par rapport aux plants sans racines adventives. Les seules différences significatives ont été notées au niveau de la fraction symplastique d'eau durant la phase de croissance en hauteur des semis. La fraction plus élevée chez les semis portant des racines adventives semble être reliée à la nouvelle expansion cellulaire nécessitée par la formation des racines adventives. Les résultats montrent aussi que la dynamique périodique des paramètres des relations hydriques est étroitement reliée aux changements phénologiques. Enfin, cette étude a confirmé la forte capacité de l'épinette noire à tolérer un dessèchement important du substrat. Étudiante: Bouchra Yaakoubd Directeur: Dr. Daniel Lord.
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Détermination de l'âge de l'épinette noire (picea mariana) en sous-étage de peupliers faux-trembles (populus tremuloides) dans la forêt boréale, Québec

Desrochers, Annie January 1996 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur la dynamique d'un peuplement mixte composé d'une strate dominante de peuplier faux-tremble et d'une strate d'épinette noire en sous-étage. La physionomie étagée de ce type de peuplement suggère un remplacement de type successionnel des peupliers par les épinettes. Cependant, les mécanismes de régénération après feu des deux espèces suggèrent plutôt une régénération rapide et contemporaine. Le but principal de cette étude est de déterminer la période d'établissement de l'épinette noire dans ce type de peuplement mixte, mature et issu de feu. L'objectif secondaire est de vérifier la croissance en hauteur des deux espèces afin d'en connaître plus sur la dynamique de ce genre de peuplement. L'âge des épinettes a été déterminé à l'aide d'une méthode dendrochronologique permettant de retracer les cernes de croissance s'étant formés antérieurement aux racines adventives caulinaires présentes chez l'épinette noire. Cet âge a été comparé à celui obtenu par la méthode traditionnelle de datation. La méthode d'interdation a permis de retracer entre 3 et 19 cernes n'apparaissant pas sur la section prise au niveau du sol. Cependant, les âges déterminés selon la méthode d'interdatation ne sont que des âges minimums, puisqu'il a été impossible d'interdater les arbres jusqu'au collet. Les résultats indiquent que l'épinette s'installe rapidement après feu, de façon contemporaine au peuplier. La période d'établissement semble échelonnée sur une vingtaine d'années, mais les problèmes rencontrés lors de l'interdation et la localisation du collet ainsi que les mécanismes de régénération de l'espèce suggèrent une durée d'établissement beaucoup moins longue. L'analyse des souches a permis d'identifier une période de croissance horizontale des tiges et un phénomène d'effilement inverse chez la grande majorité des épinettes échantillonnées. Les épinettes ont un taux de croissance en hauteur plus variable que celui des peupliers, ainsi qu'une croissance juvénile beaucoup plus faible, ayant pour résultat une nette stratification du peuplement. Ce type de peuplement étage ne constitue pas un exemple de succession classique, mais est plutôt le résultat d'un établissement contemporain des 2 espèces ayant eu des taux de croissance en hauteur différents.
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Effet de la teneur en eau du sol sur le rendement et la qualité des fruits du bleuet nain

Bergeron, Lyne January 1995 (has links) (PDF)
La région du Saguenay-Lac-Saint-Jean est le principal producteur de bleuet nain (Vaccinium angustifoliwn Ait.) au Québec avec une production annuelle atteignant 8 000 à 10 000 tonnes métriques. La presque totalité des bleuets est destinée à la transformation. Le développement de nouveaux marchés et la consolidation de ceux déjà acquis"exigent une production annuelle constante et de bonne qualité. Or, le volume de production varie considérablement d'une année à l'autre. Cette irrégularité est due en grande partie au climat, principalement au gel et à la sécheresse. L'irrigation par aspersion peut contrer les effets néfastes du gel radiatif de faible intensité et de la sécheresse sur la production et peut même contribuer à en améliorer la qualité. L'irrigation modifie la teneur en eau du sol. L'effet de la teneur en eau du sol sur le rendement et la qualité des fruits du bleuet nain a donc été vérifié sur des plants de bleuets en première année de production au cours de la saison 1993. Une évaluation de l'effet de différentes conditions de teneur en eau du sol sur le nombre, la masse et la taille des fruits a d'abord été effectuée. Par la suite, une vérification de l'effet de ces mêmes traitements sur l'apparence des bleuets, leur qualité gustative ainsi que sur leur composition chimique été réalisée. Dix-huit parcelles ont été délimitées à l'intérieur d'une bleuetière publique puis regroupées en six blocs complets. Trois conditions de teneur en eau du sol ont été réparties aléatoirement à l'intérieur de chaque bloc: condition naturelle (Cn), condition recommandée (Cr) et condition sèche (Cs). Le contrôle de la quantité d'eau atteignant les parcelles Cr et Cs a été assuré par des structures protectrices spécialement aménagées qui bloquaient le passage aux précipitations naturelles et à l'eau d'irrigation lorsque nécessaire. Les traitements ont été appliqués pendant une période de huit semaines consécutives, du 20 juin au 16 août 1993. L'analyse des données de rendement a permis de constater que le nombre de fruits, la taille et la masse des fruits ne varient pas significativement (p<5%) entre les trois traitements. L'apparence et la qualité gustative des fruits frais soumis aux traitements Cr et Cs n'a pas été modifiée par la teneur en eau du sol. Les bleuets provenant de ces parcelles n'ont pas montré de différence significative concernant la saveur sucrée, la saveur acide, la saveur de bleuet et la saveur étrangère (p<5%). La teneur en eau du sol a affecté significativement plusieurs paramètres de la composition chimique utilisés pour évaluer la maturité des fruits du bleuet nain, soit les contenus en sucres et en acides. Le maintien à une valeur recommandée de la teneur en eau du sol par rapport à des conditions plus sèches n'a cependant pas modifié la composition chimique des bleuets bien que cette même teneur en eau a produit des fruits significativement moins acides (pH plus élevé, teneur en acide citrique moindre), plus sucrés et par le fait même plus matures (rapports S S/acides totaux et sucres/acides totaux plus élevés) comparativement à une teneur en eau du sol plus élevée (p<5%). La teneur en eau, l'acidité titrable, les solides insolubles dans l'alcool, les teneurs en acides quinique, succinique, malique, a-cétoglutarique, la teneur en acides totaux, de même que les rapports solides solubles/acidité titrable et sucres totaux/acidité titrable des fruits n'ont donné aucune différence significative (p<5%) suite à l'application des différentes conditions de teneur en eau du sol.
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Distribution spatiale de la regénération d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP) 8 ans après un feu de forêt

Filion, Jacques January 1994 (has links) (PDF)
La distribution spatiale des semis d'épinette noire 8 ans après un feu de forêt a été étudiée à l'aide d'une grille de quadrats contigus dans trois peuplements de densité différente. Les caractéristiques des microsites et la position relative des arbres semenciers environnants furent relevées pour chaque semis. La densité de la régénération installée après le feu décroît avec l'ouverture du peuplement. Les semis présentent une distribution spatiale dite contagieuse que l'on associe, à l'aide d'un test de "Mantel partiel", à la présence d'un arbre semencier dans un rayon de deux mètres et moins. Les semis sont surtout associés aux microsites de forme concave, colonisés par la sphaigne ou le polytric, mais pas aux humus calcinés. Les semis se retrouvent sur des matières organiques ayant une épaisseur variant de 10 à 20 centimètres. L'épaisseur de la matière organique ainsi que les lits de germination ne sont pas reliés à la présence immédiate d'un arbre semencier et l'agglomération des semis au pied des arbres s'explique plutôt par un ensemencement massif sur une courte distance, à la suite de l'ouverture rapide des cônes après le feu. La qualité du lit de germination pour la survie des semis au pied des arbres serait un facteur à considérer en deuxième lieu, après la disponibilité des semences.
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Dynamique des populations de sapins baumiers et suivi de leur regénération après un feu dans un secteur du parc des Grands Jardins affecté par la tordeuse des bourgeons de l'épinette

Perron, Nathalie January 1994 (has links) (PDF)
Une étude de la dynamique naturelle d'une sapinière a été entreprise en 1991 dans le parc des Grands-Jardins afin d'évaluer l'impact de deux perturbations successives sur le sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.). Le parc des Grands-Jardins a été touché par plusieurs épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana Clem.) et, en mai 1991, un incendie forestier y a dévasté une superficie de 630 hectares. L'analyse dendrochronologique d'échantillons d'arbres hôtes de la tordeuse a permis de reconstituer l'historique détaillé des épidémies récentes de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. L'origine et le développement des peuplements de sapins ont été mis évidence par des structures d'âge et des structures de mortalité. Finalement, l'ensemencement naturel à l'intérieur du brûlis a été estimé grâce à un dispositif permanent de trappes à graines visité à toutes les deux semaines, de la mi-août à la mi-novembre 1992, ainsi qu'à la mi-mai 1993. Trois épidémies majeures de la tordeuse ont eu lieu au cours du XXe siècle dans le parc des Grands-Jardins. Elles débutèrent approximativement en 1974, en 1948 et en 1909. Les épidémies de la tordeuse enregistrées chez les arbres hôtes sont étroitement associées à celles décrites pour la réserve faunique des Laurentides. La plupart des sapins baumiers adultes étudiés étaient préétablis au moment de l'épidémie de 1909 et ils présentaient une structure d'âge équienne. La mortalité de ces arbres débuta vers 1956 et elle fut massive (71% des sapins) plus particulièrement entre 1975 et 1984. En 1989, tous les sapins baumiers avaient succombé aux défoliations par la tordeuse. La régénération, quant à elle, était abondante et constituée principalement de sapins baumiers (77%) et de bouleaux à papier (Betula papyrifera Marsh.) (23%). L'installation du sapin s'est effectuée principalement (74% des semis) de 1974 à 1982. Il n'y eut aucun établissement de plantules après 1984. L'installation de la majorité des bouleaux (80% des semis) s'est faite de 1978 à 1984. Après cette date, aucune installation ne fut observée. La dernière épidémie de la tordeuse a eu pour conséquences de décimer la totalité des sapins adultes étudiés et de favoriser la croissance de la régénération préétablie en sous-étage. L'incendie forestier de 1991 n'a laissé sur le site que trois survivants de bouleaux à papier, trois survivants d'épinettes blanches (Picea glauca (Moench) Voss) ainsi que quelques îlots de jeunes sapins baumiers en régénération. Un total de 4 325 graines a été récolté comprenant 12 espèces de plantes dont 6 espèces herbacées (16%) et 6 espèces arborescentes (84%). Chez l'épinette sp. (7,6 graines/m2), c'est de la fin septembre jusqu'à la mi-octobre que la pluie de graines fut maximale tandis que chez le sapin baumier (1,4 graines/m2) et le bouleau à papier (316,3 graines/m2), ce fut au cours de l'hiver. La régénération des espèces arborescentes après feu à l'intérieur du brûlis dépendra de la colonisation par les survivants et celle des arbres semenciers des secteurs adjacents non-incendiés. De façon générale, la dispersion des graines des espèces arborescentes était associée à la proximité des semenciers et à la direction des vents dominants. Finalement, la recolonisation par le sapin devrait être lente, mais elle sera accrue, dans une quinzaine d'années, au moment où les îlots de sapins baumiers, épargnés par le feu, débuteront leur production de graines.
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Réservoir de graines des sols de sapinières boréales au nord du Lac Saint-Jean

Ibarzabal, Jacques January 1994 (has links) (PDF)
L'examen du réservoir de graines des sols de parcelles perturbées et de parcelles non perturbées provenant de quatre sapinières boréales d'âge et de structure différents a permis de décrire la distribution en profondeur de la flore de graines enfouies. Les échantillons ont d'abord été tamisés sous une douche d'eau et les graines en ont été extraites sous une loupe stéréoscopique (6X). La viabilité des graines a été évaluée par un test de germination dans une chambre à environnement contrôlé suivi d'un test au tétrazolium. La partie de sol non traitée de chaque échantillon a été mise en serre pour quantifier l'émergence de semis. Les graines du sol sont distribuées suivant un patron qui correspond à la stratégie de reproduction des espèces. Les plantes qui constituent des populations relativement stables (Picea sp., Abies balsamea, Oxalis montana) présentent une diminution du nombre de graines (viables et mortes) avec la profondeur. Peu de graines demeurent viables dans le sol. Bien que souvent considérée comme une espèce pionnière, Betula papyrifera demeure en petite quantité dans la canopée dominée par Abies balsamea et alimente constamment un réservoir de graines dans le sol. Il semble que les graines de cette espèce peuvent conserver leur viabilité pendant plusieurs années (possiblement plus de 10 ans) et le nombre de graines viables décroît avec la profondeur. Les espèces dites "pionnières" comme Rubus idaeus, Prunus pensylvanica, Sambucus pubens et Diervilla lonicera sont localisées à des profondeurs précises. La distribution de Rubus idaeus est relativement homogène dans le profil de sol et l'on suggère l'hypothèse qu'elle est le reflet de la récurrence des épidémies de la Tordeuse des bourgeons de l'épinette. La concentration des graines de Prunus pensylvanica, de Sambucus pubens et de Diervilla lonicera au contact du minéral indique que ces plantes ont déjà fait partie de la végétation de surface, malgré qu'elles y soient actuellement absentes. La présence de graines viables au contact de l'horizon minéral est expliquée par une résistance à la décomposition et l'accumulation de ces graines est expliquée par leur inertie à participer au processus pédogénique d'humification. Plusieurs indices laissent croire que le sol enregistre fidèlement les événements d'accumulation de la matière organique. Une correspondance entre les espèces dominantes du réservoir de graines du sol et des espèces dominantes de la végétation de surface peut être établie pour les deux premiers centimètres de sol. Les espèces ne présentant pas de correspondance produisent peu de graines où ont une distribution contagieuse. Le nombre de graines dans le sol est variable d'un site à l'autre et il n'est pas en relation avec l'âge du couvert ni avec le recouvrement des espèces. Le nombre de graines viables est plus faible dans les parcelles perturbées que dans les parcelles non perturbées, ce qui peut être attribué au succès de la germination de Betula papyrifera dans les parcelles perturbées (milieu ouvert). L'histoire récente des peuplements d?Abies balsamea, obtenue par la dendrochronologie, a été comparée à la distribution en profondeur des graines de Rubus idaeus, un marqueur résistant à la décomposition et sensible aux ouvertures du milieu (ex: épidémie d'insectes défoliateurs). L'omniprésence des graines de cette espèce dans le profil de sol est le témoin d'ouvertures récurrentes du couvert forestier. Rubus idaeus s'est révélé inefficace pour marquer avec précision le nombre ou l'âge des ouvertures du milieu à cause de la distribution contagieuse de ses graines et à la faible épaisseur de matière organique. L'âge du réservoir de graines de Prunus pensylvanica a été évalué à au moins 124 ans en utilisant les courbes de croissance et les structures d'âge des populations d?Abies balsamea.
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Incubation d'oeufs d'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) en chenaux de fraie au ruisseau de l'Église à Beaumont, Québec

Bouchard, Luc January 1993 (has links) (PDF)
Le nombre d'éperlan arc-en-ciel (Osmerus monfax) fréquentant la rive sud de l'estuaire du Fleuve Saint-Laurent a régressé graduellement depuis trente ans. Les principales rivières fréquentées pour la reproduction furent désertées petit à petit depuis cette période, au point qu'aucun poisson de cette espèce ne remonte dans les deux principaux tributaires habituellement utilisés, soit la Rivière Boyer et la Rivière Ouelle. Face à ce problème, différentes études furent entreprises afin de trouver des aménagements ou des interventions qui pourraient permettre de maintenir la population et de pouvoir éventuellement fournir des poissons pour la restauration des rivières désertées. Une des études entreprises consiste à mettre au point des chenaux de fraie pour l'incubation d'oeufs d'éperlan au Ruisseau de l'Eglise, un des rares endroits où l'on retrouve encore des reproducteurs de cette espèce au printemps. L'objectif de cette étude était de vérifier l'efficacité de cet aménagement, adapté de façon à réduire les principales causes de mortalité qui concernent l'absence de fécondation des oeufs, la sédimentation des particules fines et la densité du dépôt d'oeufs. L'incubation d'oeufs d'éperlan arc-en-ciel en chenaux de fraie procure des taux de survie à l'éclosion beaucoup plus élevés que ceux observés en nature. Ainsi, le taux de survie global obtenu est de 66%, ce qui représente entre 14 et 23 fois les meilleurs taux d'éclosion rapportés. La fécondation des oeufs effectuée par la méthode naturelle, c'est à dire en permettant aux reproducteurs de se reproduire dans des chenaux de fraie, procure les meilleurs taux de survie (p = 0,0012) comparativement à ceux obtenus par la méthode manuelle, dite sèche. Comme méthode de contrôle de la sédimentation des particules fines contenues dans l'eau, l'utilisation d'une unité de sédimentation est suffisante. Ainsi, l'ajout d'un filtre à piscine pour filtrer l'eau davantage n'entraîne pas des taux de survie supérieurs, ni pour les ?ufs fécondés manuellement (p = 0,288) ou naturellement (p = 0,773). Une densité du dépôt d'oeufs élevée peut être incubée sans qu'il y ait de différence (p = 0,288) dans les taux de survie comparativement à une densité plus faible, pour les oeufs fécondés manuellement. Pour les oeufs fécondés naturellement, les taux de survie obtenus sont meilleurs (p = 0,021) pour la densité plus élevée que pour la densité plus faible. La méthode de l'addition des pourcentages de développement journaliers telle qu'utilisée pour le saumon atlantique donne de meilleurs résultats que la méthode de la somme thermique (°d-1) pour suivre le développement et prédire l'éclosion des oeufs d'éperlans. Un tableau de correspondance entre la température journalière et le pourcentage de développement s'y rapportant fut établi pour une étendue de température variant de 4 à 20 °C. Celui-ci pourra être utilisé pour les prochaines expériences d'incubation d'oeufs d'éperlan.
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Influence du gauchissement de la tige de l'épinette noire (Picea mariana (mill.) BSP) sur le redressement de la tige et la croissance des plants de plus d'un an

Lamontagne, Manuel January 1993 (has links) (PDF)
Le gauchissement de la tige de l'épinette noire est un phénomène survenant principalement lors de la période de croissance exponentielle en longueur de la pousse de lère année et lorsque les plants sont cultivés en récipients dans les serres ou dans les tunnels. Ce phénomène conduit à une déclassification du plant par le ministère des Forêts du Québec lorsque l'angle de la pousse de lère année par rapport à la verticale dépasse 15°. Deux hypothèses sous-tendent cette étude: 1) les plants des différentes classes de gauchissement possèdent tous une capacité égale de redressement avec le temps, et ce même après lignification et, 2) le potentiel de croissance des plants d'épinette noire très fortement gauchis (>90°) serait inférieur dû à un développement racinaire plus faible et non à cause du gauchissement de la tige. Une première expérience s'est déroulée à l'Université du Québec à Chicoutimi dans quatre chambres à environnement contrôlé avec des plants 1-0 produits en récipients dans les serres de la Coopérative forestière de Girardville. Les plants ont été initialement sélectionnés selon quatre classes de gauchissement se distinguant par l'angle de la pousse par rapport à la verticale: <15° pour la classe 1; >15° à <45° pour la classe 2; >45° à <90° pour la classe 3; et >90° pour la classe 4. Par la suite, les plants ont été disposés aléatoirement dans quatre systèmes de culture hydroponique, soit un par chambre à environnement contrôlé, et cultivés pendant une période de croissance de 15 semaines. La seconde expérience a eu lieu à l'automne 1991 sur deux sites de reboisement situés en Abitibi afin de vérifier si les potentiels de croissance et de redressement montrés en environnement contrôlé correspondaient à ceux sur le terrain. Les deux sites à l'étude, un sur sol sablonneux et un sur sol organique, ont été reboisés en 1986 avec des plants 1-0 produits en récipients dans les serres des Serres coopératives de Guyenne. Les plants de deux provenances ont été disposés en blocs aléatoires complets dans chacun des sites. Ils ont été regroupés en trois classes d'angle: classe <15°; classe >15° à <90°; et classe >90°. La croissance des plants a été évaluée pour les deux expériences à l'aide des biomasses sèches des tiges et des racines, de la longueur de la tige, du diamètre de l'hypocotyle et des rapports biomasse sèche caulinaire/racinaire et hauteur/diamètre. La capacité de croissance racinaire a également permis d'évaluer les plants de l'expérience en environnement contrôlé. La croissance des plants s'est avérée non significativement différente entre les différentes classes de gauchissement dans les deux expériences. Par contre, elle s'est avérée significativement différente entre les sites à l'étude dans la seconde expérience. Des mesures quantitatives et qualitatives du système racinaire ont permis de mieux préciser la croissance des plants des deux expériences. En environnement contrôlé, les plants des différentes classes de gauchissement n'ont montré aucune différence dans leur développement racinaire. Dans les systèmes de culture hydroponique, les principales racines latérales des plants se sont majoritairement développées dans le tiers supérieur du système racinaire. Sur le terrain, le système racinaire s'est développé différemment entre les sites plutôt qu'entre les plants des différentes classes de gauchissement. Dans le site organique, un nouveau système racinaire s'est établi en surface au-dessus des premières racines alors que le système racinaire développé en récipient a été conservé dans le site sablonneux. La tige de tous les plants continue de bouger après lignification, la résultante étant le plus souvent un redressement. L'expérience en environnement contrôlé a montré que les plants des classes 3 et 4 améliorent leur angle de gauchissement initial plus rapidement que ceux de la classe 2, la plupart d'entre eux atteignant la classe 2 après 15 semaines de culture hydroponique. Les plants des deux sites à l'étude ayant eu un gauchissement initial >15° se sont redressés, la plupart se retrouvant dans la classe <15°. Toutefois le facteur site a influencé le redressement de l'angle de la tige. Les plants du site organique ont présenté un meilleur taux de correction d'angle de la pousse de 1èr6 année que ceux du site sablonneux. De plus, les résultats de cette étude ont démontré que l'angle de la pousse de lère année n'influence pas l'expression du gauchissement chez les pousses annuelles subséquentes. Les présentes données indiquent que le gauchissement de la tige de l'épinette noire a peu d'influence sur la croissance des plants en plantation comparativement aux facteurs environnementaux des sites. De plus, le développement racinaire plus faible des plants très fortement gauchis n'a pas influencé leur croissance ultérieure. Les résultats de cette étude indiquent que le gauchissement n'est sûrement pas le critère de classification le plus important pour estimer la croissance à long terme d'une population de plants.
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Évaluation de l'exploitation du sébaste atlantique (sébastes mentella) par la pêche sportive hivernale sur le Saguenay, saison 1990-91

Bourgeois, Alain January 1993 (has links) (PDF)
L'étude réalisée sur la dynamique de la population de sébastes du Saguenay était la première de ce genre à se pencher sur ces poissons. Elle s'est déroulée durant la saison de pêche 1990-91 et l'objectif principal était de vérifier si la pêche blanche a un impact marqué sur la population. Des analyses portant principalement sur la croissance et sur la mortalité ont servi à répondre à ce questionnement. L'échantillonnage s'est déroulé à 5 des principaux villages de pêche. La collaboration de pêcheurs-repères a permis la capture de 1 205 sébastes répartis entre les sites. Du point de vue génétique, la région couverte par l'étude est occupée par une population homogène, représentée par une seule espèce qui serait le sébaste atlantique (S. Mentella). Les différences rencontrées pour la longueur, le poids total, le poids des gonades et l'âge diffèrent grandement entre les sites. Les relations longueur-âge indiquent également une différence de croissance entre les sites. Les évaluations sur la croissance montrent que les sébastes du Saguenay ont des taux de croissance peu élevés. Malgré les différences rencontrées au niveau de la croissance, les sébastes présentent une allométrie équivalente entre les sites avec des relations poids-longueur et des coefficients de condition sans différences significatives. Un sébaste prend en moyenne 11,4 ans pour atteindre une taille de 20 cm. Ces résultats sont inférieurs à ce qui est observé dans le Saint-Laurent. Avec une valeur moyenne de 0,28 pour l'ensemble du Saguenay, le taux de mortalité, n'est pas indicateur de surexploitation. Les sites dans La Baie des Ha! Ha! Devraient faire l'objet de suivi particulier car les sébastes ont des âges moins élevés et la maturité sexuelle est probablement atteinte par une plus faible proportion de poissons. Une analyse multidimensionnelle a permis d'associer les sites de Grande Baie et Anse à Benjamin. Les autres sites ne présentent pas suffisamment de similitudes pour permettre des rapprochements. Les résultats semblent indiqués que le bassin supérieur du Saguenay est occupé par des groupes de sébastes qui résident dans les secteurs où ils ont été capturés. Toutefois il existerait une certaine communication entre les sébastes des différents sites car les distances qui les séparent ne sont pas suffisamment grandes pour qu'ils soient isolés. Le nombre de sébastes capturés pour la saison 1990-91 se situerait entre 110 000 à 184 000 pour l'ensemble du Saguenay avec pour le seul site de La Baie un estimé de 77 000 sébastes péchés. Ce nombre de poissons n'est pas négligeable en considérant que le sébaste prend une dizaine d'années avant d'atteindre sa maturité sexuelle (Ni et Sandeman, 1984). Cette première cueillette d'informations a permis de dresser un portrait général de la situation qui prévaut pour la population de sébastes dans le bassin supérieur du Saguenay. Pour mieux cerner la dynamique de cette population et permettre à l'activité de la "pêche blanche" de se poursuivre encore longtemps, il serait donc important de continuer cette étude et d'établir un mode de gestion efficace.
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Étude de certains aspects du développement larvaire chez le doré jaune (Stizostedion vitreum vitreum)

Bélanger, Bernard January 1992 (has links) (PDF)
La forte mortalité observée chez la larve de doré jaune {Stizostedion vitreum vitreum) en milieu contrôlé est souvent associée à un développement déficient de la vessie natatoire. Trois avenues de recherche ont été explorées dans le but de comprendre ces deux phénomènes. L'une d'entre elles visait à tester l'hypothèse de la nuisance d'un film d'huile à la surface des bassins d'élevage sur le développement de la vessie natatoire. Elle impliquait 1600 larves de sept jours (post-éclosion), réparties dans quatre bassins. Dans deux de ces bassins, les sujets recevaient des proies vivantes tandis qu'une alimentation à base de moulée était offerte aux autres larves. Un groupe pour chaque type d'alimentation évolua dans des bassins où une pellicule recouvrait la surface, alors que les deux autres bassins étaient libres de tout film de surface. L'hypothèse de la nuisance du film d'huile, déjà émise par quelques auteurs, ne put être validée lors de cette expérience, puisque la seule larve ayant réussi à développer sa vessie natatoire appartenait à un groupe d'un bassin dont l'eau était recouverte d'un film d'huile. De plus, les sujets échantillonnés dans les bassins "avec film de surface" ont montré une meilleure croissance en longueur que ceux issus des autres bassins. La deuxième avenue de recherche, justifiée par notre connaissance très limitée du développement de la vessie natatoire chez la larve de doré, consistait à étudier ce processus par le biais de coupes histologiques réalisées a partir de spécimens prélevés au cours de l'expérience. Ces coupes démontrèrent le caractère physostome de la larve de doré jaune et la persistance de cet état tout au long du stade larvaire (dans les conditions expérimentales). Le développement observé du conduit pneumatique tend à suggérer que des interprétations autres que celles impliquant le gobage d'air en surface, ou de bulles d'air dans l'eau, sont tout aussi valides dans l'état actuel de nos connaissances. L'hypothèse de la contribution des gaz produits lors de la digestion des aliments ainsi que celle de la nuisance d'une surabondance alimentaire sont renforcées. Finalement, une expérience soulignant l'influence des conditions de surface sur le comportement des larves fut réalisée. Elle permit de montrer la préférence des sujets pour une surface propre. Un comportement typique de la larve de dorée, la suspension en surface, fut inhibé par la présence de débris ou d'un film d'huile en surface. Les résultats obtenus illustrent l?impact qu'a pu avoir, lors de la première expérience, l'encombrement de la surface par des coques vides de cystes d'artémies.

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