Étant donné que les espoirs de croissance des pays développés reposent largement sur leur capacité à développer l’innovation, la question du financement de l’innovation est cruciale. Les biotechnologies sont au centre de nombreux débats et sont décrites comme étant une source de croissance et d’emplois pour nos économies modernes. Pour pouvoir se financer, les entreprises spécialisées dans les biotechnologies rencontrent beaucoup de difficultés à accéder à des financements. Il semblerait que les capital-risqueurs sont l’un des rares investisseurs à vouloir supporter les risques liés à l’activité des entreprises de biotechnologies, parmi lesquels il convient de distinguer entre capital-risque indépendant (IVC) et capital-risque d’entreprise (CVC). Cette thèse a pour principal objet l’analyse des apports de ces différents capital-risqueurs dans le contexte des biotechnologies et plus singulièrement l’apport d’un co-investissement faisant intervenir ces deux types d’investisseurs. Dans un premier temps, nous nous intéressons à l’étude des disparités entre IVC et CVC en nous basant sur les résultats d’une enquête menée auprès des capital-risqueurs et des entreprises financées. Étant donné la capacité des IVC et CVC à créer de la valeur, nous développons, dans un second temps, un modèle théorique qui décrit les conditions sous-lesquelles un co-investissement mixte est beaucoup plus plausible que toute autre stratégie d’investissement, tel qu’un investissement autonome. Enfin, nous tentons de voir si notre hypothèse centrale qui est la plus grande capacité des syndicats mixtes à apporter de la valeur aux entreprises serait « valorisée » par les marchés au moment de l’introduction en bourse et dans les deux ans qui suivent cette dernière. / Given that the growth prospects of developed countries rely heavily on their ability to develop innovation, the issue of financing innovation is crucial. Biotechnologies are the center of many debates and are described as a source of growth and jobs for our modern economies. Companies specializing in biotechnology encounter many difficulties in accessing funding. It seems that venture capitalists are one of the few investors that are willing to bear the risks related to the business of biotechnology companies, among which it is necessary to distinguish between independent venture capitalists (IVC) and corporate venture capitalists (CVC). The main objective of this thesis is to analyze the contributions of these venture capitalists in the context of biotechnology and particularly the contribution of a co-investment involving both types of investors. As a first step, we are interested in the study of differences between IVC and CVC. This study is based on the results of a survey of venture capitalists and corporate funding. Given the ability of IVC and CVC to create value, we develop in a second step, a theoretical model that describes the conditions under which a co-investment involving both types of venture capitalists is much more plausible than any other investment strategy, i.e. a stand-alone investment. Finally, we try to check if our main hypothesis, i.e. greater value-adding capacity of mixed syndications, is valued by public markets at the time of IPO and during the two years following that event.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012ORLE0505 |
Date | 19 December 2012 |
Creators | Telkes, William |
Contributors | Orléans, Bellando, Raphaëlle, Baudasse, Thierry |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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