L’affaire Guibord a un rôle d’importance au Québec au cours de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle. Malgré ceci, ce cas judiciaire se retrouve souvent dans l’ombre du fameux combat entre ultramontains et libéraux. Cette étude démontre le procès Guibord et ses répercussions, exposant la place grandissante du clergé au sein de la société québécoise. On observe une Église catholique ultramontaine triomphante sous la direction de Mgr Bourget, évêque de Montréal.
Cette recherche présente d’abord les sources du conflit jusqu’à l’année 1869, lorsque l’Institut canadien de Montréal est condamné par l’Église catholique, peu avant la mort de Joseph Guibord, membre de l’organisation. Une analyse est ensuite faite concernant la question d’excommunication qui l’aurait frappée. Le cas de refus de sépulture étant porté en cour civile, il est alors possible d’observer les décisions des différents tribunaux jusqu’au verdict du Comité judiciaire du Conseil privé à Londres qui tranche en faveur de l’Institut canadien, héritier de la veuve Guibord. Cependant, une émeute aux portes du cimetière catholique, en septembre 1875, va reporter de deux mois son enterrement. L’incident est largement repris dans les journaux d’un bout à l’autre du Canada, mais aussi aux États-Unis et au Royaume-Uni, révélant l’opinion de sources externes sur l’affaire Guibord et le catholicisme au Québec.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:OOU-OLD./19888 |
Date | 18 April 2011 |
Creators | Camiré, Alexandre |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse / Thesis |
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