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Economic Policy and Income Distribution : The case of France since the early 1970s / Politique économique et répartition du revenu : Le cas de la France depuis le début des années 1970

L’idée centrale de notre analyse sur l’économie française concerne la suprématie des taux d’intérêt et des dépenses publiques comme instruments de politique économique. Avec la forte hausse des taux d’intérêt au début des années 1980, les entreprises non financières ont commencé à demander moins de crédit, tandis que les ménages français, ainsi que d’autres économies en voie de développement en ont demandé davantage. Parallèlement à ces développements, les marchés spéculatifs ont dominé la bourse, le taux de chômage a augmenté, et un processus de libéralisation a suivi. Nous analysons les conséquences de ce processus de financiarisation et certains scénarios possibles en France, tout en utilisant un modèle de type Cowles Commission, qui est à son tour fondé sur la littérature stock-flux. Une attention particulière est donnée aux variables de répartition et fiscales. Les résultats du modèle indiquent que (étant donné que les entreprises françaises sont prises dans une trappe à liquidité) le taux d’intérêt a perdu son pouvoir comme une variable de politique. En revanche, les dépenses publiques ont une puissance expansionniste importante. / The core of our analysis of the French economy concerns the supremacy of interest rates and government spending as policy instruments in this economy. With the strong increase in interest rates at the beginning of the 1980s, non-financial firms started to demand less credit, whereas French households and other developing economies demanded more. Parallel to these developments, bulls became more abundant in stock markets, the unemployment rate soared and a full process of liberalization ensued. We analyze the consequences of this financialization process and some feasible scenarios in France by means of a Cowles Commission-type model that is in turn based on the stock-flow literature. Particular emphasis is given to distributive and fiscalvariables. The model’s results indicate that (given that French firms are caught in a liquidity trap) the interest rate has lost its power as a policy variable. In contrast, public spending has an important expansionary power.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015USPCD105
Date13 October 2015
CreatorsReyes ortiz, Luis
ContributorsSorbonne Paris Cité, Mazier, Jacques
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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