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Les chansons d'Arnold et Hugo de Lantins / The songs of Arnold and Hugo de Lantins

Arnold et Hugo de Lantins, deux compositeurs franco-flamands actifs dans les années 1420-1430, nous ont laissé un ensemble de 32 chansons, dont trois sont d'attribution douteuse. Comme ni les documents historiques ni les données paléographiques ne permettent d'attribuer de ces trois chansons à l'un ou à l'autre, une tentative d'attribution ne peut que reposer sur des critères stylistiques. L'analyse repose sur la reconnaissance de l'organisation des voix en un duo indépendant auquel est adjoint un contraténor secondaire, et en second lieu, sur la distinction entre le contrepoint simple et le contrepoint fleuri. Grâce aux règles énoncées par les théoriciens, il est possible de retrouver le niveau du contrepoint simple en procédant par réductions successives. Ce n'est que dans un second temps que sont abordés les éléments du contrepoint fleuri qui constituent le style proprement dit : éléments rythmiques, harmoniques et mélodiques auxquels est ajouté un développement sur l'imitation. La relation entre la structure poétique et la structure musicale s'appuie sur le modèle prosodique proposé par Graeme Boone. Ce modèle nous permet de montrer comment les articulations poétiques s'organisent par rapport aux articulations musicales, notamment dans le cadre des entrées en imitation. La relation entre la structure poétique et la structure musicale s'appuie sur le modèle prosodique proposé par Graeme Boone; Ce modèle nous permet de montrer comment les articulations poétiques s'organisent par rapport aux articulations musicales, notamment dans le cadre des entrées en imitation. Il ressort que les deux chansons "Chanter ne scay" et "Mon doulx espoir" sont stylistiquement très proches et attribuables à Hugo de Lantins, tandis que les données sont plus difficiles à interpréter pour "ung seul confort". Une extension de la méthode propose de nouvelles attributions mises en doute par les chercheurs. / Arnold and Hugo de Lantins, two Franco-Flemish composers florishing between 1420 and 1430, have left us a set of thirsty-two songs, three of which are from doubtful ascription. As neither historical documents nor paleographical data can helps to credit one or the other composer with those three songs, an attempt for an ascription will only rest on stylistic criteria. The analysis firstly rests on the assertion of the organisation of the voices in an independent duet to which a secondary contratenor is added, and secondly, on the distinction between simple and florid counterpoint. On the basis of rules stated by theoreticians, it is possible to reach the level of simple counterpoint by means of successive reductions. It is only in a second phase that the elements of florid counterpoint - which make up style so to speak - are dealt with : rhythmic, harmonic and melodic elements, as well as imitation to which a chapter is devoted. The relation between the poetical and musical structures rests on Graeme Boone's prosodic pattern. This pattern allows us to show how poetical articulations are arranged in relation to musical articulations, particularly in the context of entries in imitation. What emerges is that both songs "Chanter ne scay" and "Mon doulx espoir" are very close on a stylistic level and attributable to Hugo de Lantins, whereas the data for "Ung seul confort" are more difficult to interpret. An extension of the method suggests new ascriptions for the anonymous songs of fascicule III of the Oxford manuscript, and confirms some other ascriptions once questioned by scholars

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2008TOUR2019
Date24 June 2008
CreatorsGrandemange, Thierry
ContributorsTours, Barbier, Jacques
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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