Comme la protection de l'environnement reçoit une attention croissante dans le discours politique actuel, il importe de se demander si ce phénomène représente une politique d'état bien définie ou un simple instrument stratégique. Ce mémoire cherche à répondre à cette question, en utilisant la théorie de la diversion conflictuelle. Cette théorie affirme que les chefs politiques éprouvant des problèmes internes appliquent une politique étrangère agressive contre les états non démocratiques. Ce comportement étatique est expliqué en se limitant à l'analyse des périodes de conflit, laissant ainsi un grand manque dans la recherche qui porte sur la diversion étatique pendant les périodes de non-conflit. Cette étude vise donc à déterminer si les instabilités internes peuvent être associées aux comportements de diversion étatique, et ce, en période non conflictuelle. De plus, cette recherche vise à démontrer que les valeurs écologiques sont utilisées comme instruments de politique étrangère. Pour ce faire, les discours politiques entre les États-Unis et la Chine de 1979 à 2004 sont analysés, en utilisant un modèle qualitatif et comparatif. L'hypothèse centrale prévoit que, durant les périodes de non-conflit, les États-Unis utilisent l'environnement pour attaquer la Chine. Ce comportement est surtout observé lorsque l'administration américaine souffre de troubles internes et lorsque l'opinion publique américaine est en faveur de la protection de l'environnement.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/21616 |
Date | 16 April 2018 |
Creators | Alatassi, Alia |
Contributors | Kimball, Anessa |
Source Sets | Université Laval |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | vi, 123 f., application/pdf |
Coverage | Chine, États-Unis, 20e siècle, 2001-2009, 1976- |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
Page generated in 0.0018 seconds